Accouchement improvisé [PV Camilla & Fleur Rouge]

(je l'ai mit là parce que la plupart des Ewalhiniens habitent à coté de la Place centrale, mais si c'est différent pour cam', dit le et je bouge le sujet)

Un grand sourire triomphant ornait le visage d'Elisabeth. Il était légèrement précoce, mais elle savait qu'elle allait enfin pour le faire. Elle allait enfin pour le tuer et venger toutes les horreurs qu'il avait faites. Ce soir, Genvia Alone allait mourir. Enfin. Ce meurtrier allait enfin payer pour ses crimes. Mais elle savait que c'était plus que ça, bien plus. Fleur Rouge était devenu une affaire personnel. Elle ne voulait pas le tuer que pour venger les innocents qu'il avait assassiné, non plus que pour éviter qu'il ne continue ses crimes, mais aussi à cause de ce qu'il lui avait fait. Après sa promesse arrachée qu'elle avait du briser, il avait essayer de la berner, et de l'obliger à tuer son amour. Elle ne voulait pas imaginer ce qui se serait passé si Vladimir ne lui avait pas rendu la mémoire. Elle secoua la tête et se reconcentra sur l'écran de son ordinateur. Elle venait juste de rentrer chez elle après un passage très fructueux à la banlieue. Après des jours de recherches, elle avait enfin trouvé un bar où était passé Fleur Rouge et où l'on avait accepté de lui parler. Quelques menaces avaient suffit à faire parler le barman qui lui avait révélé avoir vu un homme brun aux yeux verts. Une photo avait confirmé sa déclaration, et Elisabeth lui avait immédiatement demandé s'il venait souvent. Ce n'était malheureusement pas le cas, il ne l'avait qu'une fois six mois plus tôt. Étonnée qu'il se souvienne encore de lui après tout ce temps, elle lui avait demander pourquoi. Il lui avait répondu qu'il avait entendu parier avec son ami qu'il serait le premier à mettre une fille dans son lit. Et il avait gagné, avec une vitesse qui avait surpris le barman. C'était un de ces moments amusant dans son travail et il adorait les anecdotes, avait il raconté à Elisabeth qui s'en fichait tout à fait. Mais ce qui l’intéressa beaucoup plus était le nom de la cliente, Camilla Lopez. Elle était retournée chez elle à vitesse tout juste légale chez elle et avait immédiatement allumé son ordinateur. Maintenant elle cherchait dans les données de la police le nom de cette femme. Elle n'avait pas de casier, alors ces seules données étaient son âge et son adresse, mais ça lui suffisait amplement. Elle referma son ordinateur et repartit aussi sec, prenant juste le temps de vérifier qu'elle avait des munitions. Un quart d'heure plus tard, elle sonnait à la porte de Camilla. Quand on ouvrit, elle entra immédiatement et referma la porte derrière elle, avant de sortir son arme et la pointer sur Camilla.

« Police. Vous êtes seule? »

Elle doutait que Fleur Rouge soit là après six mois, le mafieux n'était pas réputé pour sa fidélité, d'ailleurs à dernière nouvelle il était avec Doubhée. Mais elle voulait être sûre pour ne pas avoir de mauvaise surprise, et de toutes façons préférait toujours parler seule à seule quand elle voulait une information. Elle ne savait pas si Camilla était une mafieuse, ce qui expliquait aussi sa prudence.

(Mais en fait y pourrait y avoir Paul', suffit que FR n'apparaisse pas... fin j'sais pas ça serait plus long... Sinon, c'était quoi ton idée, t'avais une idée sauf que je sais plus du tout où c'est ni ce que c'est ^^" Et j'ai pensé que comme Mel' est plus active, Cam' pourrait aller voir quelqu'un d'autre pour se venger de FR, genre Heather, fin elle veut pas qu'il soit tué non plus mais...)

Camilla tournait en rond dans son petit appartement place centrale. C'était étrange, depuis son aventure avec "Percy Jackson", qui s'était par la suite révélé s'appeler Fleur Rouge, du moins c'était ainsi qu'il se faisait appeler, la jeune femme n'avait plus autant envie d'aller s'amuser avec les hommes. Elle avait aimé cet homme, elle en était sure, pour la première fois dans sa vie elle avait aimé quelqu'un, et sa trahison l'avait tellement blessée... En y repensant, elle se persuadait qu'elle avait seulement été vexée que sa relation avec lui ne soit que le fruit d'un pari, cependant... elle se sentait trahie, malheureuse. Elle restait toujours la magnifique femme attirante qu'elle avait toujours été, mais elle avait changé. D'abord, psychologiquement, car alors que son seul désir était autrefois la séduction, son esprit était à présent emplit d'une envie de vengeance irrépressible, elle devait se venger de cet homme qui avait joué avec ses sentiments. Mais le pire, c'était que, contre toute attente, elle avait aussi changé physiquement. Elle n'était pas moins jolie ni moins bien habillée, elle n'avait pas été battue, non, c'était la petite boule que formait à présent son ventre qui la perturbait. Fleur Rouge avait fait naître la vie en elle, elle était enceinte, par sa faute. Etrangement, lorsqu'elle pensait à ce petit être qui grandissait en elle, ses envies de vengeance étaient quelque peu réfrénées. Le sentiment que quelque chose, quelqu'un les liait, elle et cet homme, la rendait heureuse, elle était heureuse de porter en elle quelque chose du seul homme qu'elle ait jamais aimé. Elle n'avait jamais songé avoir un enfant, peut-être parce qu'elle n'avait jamais vraiment aimé quelqu'un, mais aussi parce qu'elle aimait sa liberté, elle ne se sentait pas capable d'élever un bébé. Hors depuis qu'elle avait découvert, environ 6 mois auparavant, quelques semaines après son aventure avec le beau ténébreux, qu'elle était enceinte, cela l'avait ravie, et elle sentait qu'elle l'adorait déjà.
Absorbée par ses pensées, la jeune femme sursauta lorsque quelqu'un sonna à la porte. Qui pouvait bien venir la voir ? Elle avait déjà payé son loyer, et personne n'avait de raison de lui rendre visite... Elle ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec Elisabeth Sanlejos, le lieutenant de la force. Celle-ci referma vite la porte derrière elle, sortit son arme et la pointa sur une Camilla éberluée.

« Police. Vous êtes seule? »

L'instant d'étonnement passé, son hautainité naturelle reprit le dessus. Comment osait-elle, toute lieutenant de la force soit-elle, débarquer chez elle ainsi, la menacer avec un flingue, et lui parler comme ça ?? A côté d'elle, Lidy s'était relevée et grondait en direction de la panthère de la femme.

"Ça vous regarde ? J'apprécie pas vraiment qu'on me parle comme ça, vous savez, un simple s'il vous plait aurait déjà été plus engageant, et j'ai bien peur que votre façon de débarquer chez les gens ne me fasse définitivement perdre l'envie de vous répondre. Au moins avez-vous un minimum de politesse et avez sonné. Chose que j'en suis sure, les singes feraient couramment, s'ils avaient des sonnettes."

La femme fut d'abord surprise puis devint hautaine, ce qui n'était pas pour plaire à Elisabeth. La lionne qui l'accompagnait -Lidy d'après ce qu'elle avait lu- grogna à Night, qui lui montra ses longues dents blanche en retour.

"Ça vous regarde ? J'apprécie pas vraiment qu'on me parle comme ça, vous savez, un simple s'il vous plait aurait déjà été plus engageant, et j'ai bien peur que votre façon de débarquer chez les gens ne me fasse définitivement perdre l'envie de vous répondre. Au moins avez-vous un minimum de politesse et avez sonné. Chose que j'en suis sure, les singes feraient couramment, s'ils avaient des sonnettes."

Elisabeth ne réagit pas à l'insulte, oubliant sa fierté comme à chaque fois que le professionnalisme était de mise. Mais elle s'en souviendrait. Sans répondre tout d'abord, elle jeta un coup d'oeil circulaire dans la pièce pour vérifier qu'elle était vide, tendit l'oreille à la recherche d'une cinquième respiration, puis inspecta son interlocutrice. Elle était enceinte. Aussitôt elle se demanda qui en était le père, Fleur Rouge? Il commençait bien la vie, ce pauvre bébé. Mais Elisabeth ne tenait jamais les enfants pour responsable de ce qu'on fait leurs parents. Etant petite-fille de mafieux, cela aurait été un comble. Elle décida d'être délicate avec Camilla, pour l'enfant qu'elle portait.

« Les singes n'ont pas à aller voir celles qui couchent avec des mafieux. »

Délicate en geste, pas en mots.

« Que savez sur Genvia Alone, alias Fleur Rouge? Répondez moi la vérité, ce sera plus court. Je n'ai rien à vous reprocher, une fois que je me serait occupée de lui, vous serez libre. Mais ne cherchez pas à m'énervez, parce que je pourrai changer d'avis. »

Elle avait au contraire très peu de chance de le faire, mais ce qui comptait c'était effrayer Camilla. De toutes façons, la seule chose pour laquelle elle pourrait l'arrêter était outrage à agent, et elle n'avait que ça à faire.

Camilla vit avec satisfaction que le lieutenant bouillait intérieurement. Elle aurait bien voulut qu'elle essaie de l'attaquer, Lidy avait l'air d'avoir très envie de manger un morceau de panthère, mais apparemment elle avait remarqué qu'elle était enceinte et ne voulait pas la brutaliser. Sage décision, à moi qu'elle veuille se retrouver unijambiste pour le reste de ses jours.

« Les singes n'ont pas à aller voir celles qui couchent avec des mafieux. »

Ah parce qu'en plus elle avait fait des recherches sur elle ?? Cette femme se permettait vraiment tout ! Et puis, qui était le mafieux ?? Elle avait couché avec tellement de gens... Fleur Rouge peut-être ?? Elle avait bien remarqué qu'il était mystérieux, cela le rendait encore plus attirant, un mafieux... Puis elle se souvint de ce qu'il lui avait fait et repoussa cette pensée. Si elle commençait à fantasmer sur quelqu'un qui s'était servit d'elle pour un stupide pari, c'était qu'elle était vraiment, mais vraiment très fatiguée. Enfin en attendant, elle avait un lieutenant à virer, elle s'occuperait de ses sentiments après.

« Que savez sur Genvia Alone, alias Fleur Rouge? Répondez moi la vérité, ce sera plus court. Je n'ai rien à vous reprocher, une fois que je me serait occupée de lui, vous serez libre. Mais ne cherchez pas à m'énervez, parce que je pourrai changer d'avis. »

Cette femme s'y prenait vraiment très mal... Déjà, pourquoi voudrait-elle lui parler de Fleur Rouge ?? Apparemment, il ne s'appelait même pas Fleur Rouge en vérité... Et elle ne voulait pas donner à Sanlejos ce qu'elle voulait, c'était une question de fierté, il était hors de question qu'elle flanche. Elle croisa les bras et la regarda d'un air méprisant.

"Premièrement, je n'ai absolument pas peur de vous, alors vous pouvez arrêter les menaces, vous allez gaspiller inutilement votre salive, je ne pense qu'à votre bien."

Elle lui adressa un sourire hypocrite.

"Deuxièmement, qu'est-ce qui vous fait croire que je le connais, ce Genvia Alone ? Je n'apprécie pas vraiment qu'on fasse des recherches sur moi, même dans ce que vous appelez sans doute une "affaire professionnelle"."

La jeune femme jubilait. Elle adorait rembarrer les gens trop surs d'eux, en particulier, très étrangement, ceux qui débarquaient chez elle sans prévenir et s'insinuaient dans sa vie privée. Avant que Sanlejos ait pu répondre, elle continuait.

"Troisième et dernièrement, admettons que je connaisse cet homme, il serait hors de question pour moi que je vous dise où et avec qui il se trouve, je n'ai pas l'habitude de plier, question de principe."

Elle croisa les bras et la regarda avec un air méprisant, ce qui eut le don d'énerver Elisabeth au plus haut point. Mais elle devait rester calme. Rester calme. Des fois elle se disait qu'être une Esprit-Lié devait être la pire torture du monde, elle avait déjà bien du mal à ne pas tuer cette femme, elle ne pouvait pas imaginer ce que c'était pour eux.

"Premièrement, je n'ai absolument pas peur de vous, alors vous pouvez arrêter les menaces, vous allez gaspiller inutilement votre salive, je ne pense qu'à votre bien."

Elle accompagna cela d'un sourire hypocrite qui donna à Elisabeth l'envie de lui faire perdre quelques unes de ses dents d'une blancheur parfaite.

"Deuxièmement, qu'est-ce qui vous fait croire que je le connais, ce Genvia Alone ? Je n'apprécie pas vraiment qu'on fasse des recherches sur moi, même dans ce que vous appelez sans doute une "affaire professionnelle". Troisième et dernièrement, admettons que je connaisse cet homme, il serait hors de question pour moi que je vous dise où et avec qui il se trouve, je n'ai pas l'habitude de plier, question de principe."

Elisabeth réfléchit trente secondes au moyen de faire parler Camilla. Elle décida de la jouer franc-jeu, enfin plus ou moins.

« Très bien, j'arrête les menaces. Mais je sais que vous connaissez Fleur Rouge, et je doit vraiment savoir où il est. C'est un mafieux, un meurtrier. Il tue des gens tout les jours, et avec plaisir qui plus est.»

Elle eut une idée et continua.

« Si vous ne parlez pas comme un citoyen, parlez comme une femme. Ce gars séduit des femmes pour les laisser tomber le lendemain, quand il les tue pas. Alors qu'il a une petite amie depuis presque un an, en plus. Vous croyez pas qu'il devrait payer? »


(j'ai pensé qu'apprendre qu'il avait une petite amie pourrait la mettre encore plus en colère contre lui et la décider à dire où il habite. si ça te va pas je change)

Sanlejos réfléchit quelques secondes avant de répondre.

« Très bien, j'arrête les menaces. Mais je sais que vous connaissez Fleur Rouge, et je doit vraiment savoir où il est. C'est un mafieux, un meurtrier. Il tue des gens tout les jours, et avec plaisir qui plus est.»

Camilla haussa les épaules. Ce n'était pas la première, et sûrement pas la dernière personne qu'elle rencontrait qui soit un mafieux et qui tue pour le plaisir. Si elle comptait la persuader ainsi, c'était raté, et puis tant qu'ils n'essayaient pas de la tuer, elle se fichait pas mal de ce que les criminels faisaient. Cependant... à bien y réfléchir, elle ne voyait pas trop pourquoi elle voulait empêcher cette femme d'aller trouver Fleur Rouge... Après ce qu'il lui avait fait... Seulement elle ne voulait pas plier devant cette femme...

« Si vous ne parlez pas comme un citoyen, parlez comme une femme. Ce gars séduit des femmes pour les laisser tomber le lendemain, quand il les tue pas. Alors qu'il a une petite amie depuis presque un an, en plus. Vous croyez pas qu'il devrait payer? »

La jeune femme ricana. Si seulement cette petite lieutenante naïve savait à qui elle avait affaire... Et puis elle avait très bien vu que cet homme avait une petite amie, c'était évident, elle était si experte en la matière... Mais sans le vouloir, alors qu'elle savait très bien qu'il n'y avait aucune raison, ces paroles la convaincquirent. Elle en voulait à cet homme, elle avait vraiment cru que, malgré qu'il soit avec quelqu'un, il était vraiment amoureux d'elle.
Elle accentua son sourire sarcastique pour ne pas se laisser rabaisser.

"Si vous saviez à quel point je me contrefiche du nombre de femmes avec qui il a couché... Etant donné que, moi-même, mon passe-temps favori est ce que vous semblez prendre comme une abomination chez cet homme. Pauvre petite naïve. Il faudrait vraiment que vous ouvriez les yeux sur le monde actuel, ma chère, nous ne sommes plus au Moyen-Age. Cependant, j'ai une affaire à régler avec cet homme, alors je vous montrerai où il habite, seulement, et je dis bien seulement, si je viens avec vous."

(Désolée c'est pourri mais j'savais pas quoi dire >.< Elle pourrait pas s'énerver un peu Eli ??)

Camilla ricana. Elisabeth avait de plus en plus de mal à rester calme, mais ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans une situation similaire, où elle devait à tout prix se contrôler, alors elle réussit à rester de marbre.

"Si vous saviez à quel point je me contrefiche du nombre de femmes avec qui il a couché... Etant donné que, moi-même, mon passe-temps favori est ce que vous semblez prendre comme une abomination chez cet homme."

Elle pensa d'abord qu'elle voulait parler des crimes de Fleur Rouge, puis comprit que c'était de son autre passe temps qu'elle parlait.

"Pauvre petite naïve."

Naïve, elle? Jamais elle n'avait entendu pareille idiotie.

" Il faudrait vraiment que vous ouvriez les yeux sur le monde actuel, ma chère, nous ne sommes plus au Moyen-Age. Cependant, j'ai une affaire à régler avec cet homme, alors je vous montrerai où il habite, seulement, et je dis bien seulement, si je viens avec vous."

Cette fois ce fut trop pour Elisabeth.

"Un mot de plus et je vous promet que même enceinte je vous envoie à l'hôpital. Vous n'avez pas de conditions à me donner, et encore moins de remarques à faire sur moi. Oui, je trouve immonde de jouer avec les femmes, mais après il faut être bien conne pour tomber dans son jeu. Et si je suis là ce n'est pas pour ça, c'est pour ses meurtres."

Elle réfléchit deux secondes, essayant de retrouver son sang-froid.

"Mais vous allez venir avec moi, pour la seule raison que si je vous laisse seule vous pourriez le prévenir."

Elle indiqua la porte.

"Allez, je ne suis pas patiente. Et ne pensez pas m'échapper, je prendrai un plaisir certain à vous envoyer une balle dans la jambe si vous vous mettez à courir."

(c'est pas pourri! faut pas dire ça! bon d'accord, je le dit moi aussi, mais pas tout le temps. Là par exemple c'est juste moyen )

Sanlejos explosa.

"Un mot de plus et je vous promet que même enceinte je vous envoie à l'hôpital. Vous n'avez pas de conditions à me donner, et encore moins de remarques à faire sur moi. Oui, je trouve immonde de jouer avec les femmes, mais après il faut être bien conne pour tomber dans son jeu. Et si je suis là ce n'est pas pour ça, c'est pour ses meurtres."

Camilla s'amusait énormément. Un de ses autres passe-temps était de pousser les gens à bout, et avec cette femme c'était tellement facile... En la voyant, on remarquait tout de suite ce qui l'énervait, il suffisait juste de placer les bonnes phrases. Cependant elle savait aussi voir les limites, et là elle commençait sérieusement à dépasser celle du bon sens. Non pas qu'elle ait peur, mais quitte à l'énerver, mieux fallait le faire avec les deux jambes valides. Elle s'abstint donc de commentaire et attendit que le lieutenant ait finit de se défendre le mieux que pouvaient lui fournir ses efforts pathétiques.

"Mais vous allez venir avec moi, pour la seule raison que si je vous laisse seule vous pourriez le prévenir."

Tiens elle ne continuait pas à essayer de la rabaisser ?? Quoique c'était mieux pour elles deux, car la jeune femme aurait du mal à se retenir, et alors Sanlejos n'aurait qu'à sortir son flingue et lui tirer dessus, fin pas très envisageable, et hautement ridicule. La femme lui indiqua la porte.

"Allez, je ne suis pas patiente. Et ne pensez pas m'échapper, je prendrai un plaisir certain à vous envoyer une balle dans la jambe si vous vous mettez à courir."

La dragueuse leva les yeux au ciel. Comme si elle allait réussir à s'enfuir en courant dans cet état, et puis elle n'était pas bête à ce point. Elle passa donc par la porte, et lui indiqua de la suivre.

"Vous imaginez vraiment qu'à cette étape de ma grossesse je vais m'enfuir en courant ? Je ne suis pas idiote, quoique vous puissiez en penser. Et si vous voulez arriver chez notre ami commun avant la nuit, il faudrait peut-être accélérer un peu."

Elle sortit de l'immeuble et se dirigea vers les quartiers mal famés de la ville, sans prendre la peine de vérifier si Sanlejos la suivait. En chemin elle s'interrogea. Comment allait-elle réagir si le lieutenant menaçait de tuer Fleur Rouge ? Il ne méritait quand même pas cela... Enfin si peut-être... Elle ne savait vraiment pas comment réagir, elle verrait bien. Son autre problème était sa petite amie. Comment ferait-elle si cette femme était là, elle aurait assurément envie de la tuer... Elle n'avait jamais mis fin aux jours de quelqu'un, ce n'était pas l'envie qui manquait, mais cela ne devait pas être bien compliqué. En même temps, ce n'était pas sa faute, à cette pauvre femme, si son mari la trompait, c'était plutôt la faute de l'homme. Mais lui elle l'aimait alors que la femme... Peut-être que si celle-ci mourrait cela ferait une assez bonne punition pour lui... De toute façon, le mieux serait qu'aucun des deux ne soient chez lui, ainsi personne ne mourrait et Sanlejos la laisserait partir. Peut-être même avaient-ils déménagé !
La vue de la maison de Fleur Rouge mit fin à ses réflexions. La bâtisse était petite, sale et taguée mais elle avait tout de même un certain charme. On aurait dit un manoir tout droit sortit d'un film d'épouvante, version miniaturisée. Camilla fit signa à la lieutenant qu'elle passait d'abord puis gravit les marches. Arrivée devant la porte, elle hésita quelques secondes, puis sonna.

Tranquillement installé en peignoir sur son canapé, Fleur Rouge regardait la télévision. Doubhée venait de partir et il avait la flemme de se rhabiller. Il avait juste décidé de finir sa soirée à regarder une série qui l'amusait tout particulièrement, avec un personnage extrêmement cynique, pour une fois il n'avait pas envie de sortir.

Tu va finir par te ranger mon vieux.

Il jeta un coussin à Anarchy, qui se prélassait sur son fauteuil.

Je peux pas, sinon tu finirai ronde comme une boule de billard!

Elle cracha.

J'ai prit quelques centaines de grammes ces derniers temps, c'est tout.

Il éclatait de rire quand la sonnerie retentit. Il se leva, toujours hilare, tandis qu'Anarchy lacérait le coussin -encore un. Il ouvrit la porte sans méfiance, s'attendant à découvrir Doubhée qui avait oublié quelque chose.

"Alors, tu peux plus te passer de moi?"

Il perdit le sourire et ses couleurs en découvrant Elisabeth Sanlejos, un revolver pointé sur lui, et une femme, Malicia de son faux nom s'il se souvenait bien. Une lieutenante avec une femme qu'il avait laissé tombé après une nuit, voilà des invités qu'il attendait! Il chercha instinctivement son arme, mais bien évidement, il ne l'avait pas. Il devint encore plus pâle, mais ne perdit pas l'humour, comme toujours.

"Elisabeth, tu veux un autre coup sur la tête, ou tu viens m'annoncer que tu as réussit à plaquer de Vladimir sans?"

Inconscient, d'énerver une femme qui pointait une arme vers lui? Non. De toutes manières, elle n'aurait pas de pitié, alors autant essayer de lui faire perdre le sang-froid pour qu'elle fasse une erreur, et à défaut, s'amuser une dernière fois. Dans l'optique de cette dernière idée, il se tourna vers Malicia et la salua avec un sourire.

"Malicieuse Malicia, bravo pour m'avoir retrouvée. Dommage que vous veniez en si mauvaise compagnie, mon amie Elisabeth est une trouble-fête comme il y en a peu."


(trop l'éclate ^^ j'ai inventé le début pour qu'il ai pas d'arme, pis parce que c'était drôle xD)

Camilla entendit des pas derrière la porte puis Fleur Rouge ouvrit, le sourire au lèvres, en peignoir. Elle ne put s'empêcher de remarquer une fois de plus combien il était beau - moins qu'elle cependant, car personne ne pouvait égaler sa beauté, mais il était de loin le plus bel homme qui lui ait jamais été donné de voir.

"Alors, tu peux plus te passer de moi?"

La jeune femme eut un instant d'hésitation, à qui s'adressait-il ?? Pas à elle, c'était certain, il devait avoir cru qu'elle était sa femme. Tant mieux, se dit-elle, il était seul, il n'y aurait pas besoin de tuer cette femme. Après réflexion, elle avait décidé qu'en fin de compte, elle n'avait pas besoin de mourir, c'était la faute de Fleur Rouge, et lui seul, si il la trompait, après c'était son affaire si elle était naïve au point de ne se rendre compte de rien.
Lorsqu'il remarqua que ce n'était pas son amie qui se tenait sur le seuil de la porte mais personne d'autre que la lieutenant de la force, un poignard pointé sur lui, ainsi que la femme avec qui il avait couché quelques mois plutôt, le mafieux perdit son sourire. C'était sûrement la dernière chose qu'il se serait attendu à voire en ouvrant sa porte. Il pâlit mais essaya de faire bonne figure et se tourna vers Sanlejos.

"Elisabeth, tu veux un autre coup sur la tête, ou tu viens m'annoncer que tu as réussit à plaquer de Vladimir sans?

Camilla espérait que la lieutenant aurait assez de tenue pour ne pas faire face à la provocation, Fleur Rouge utilisait les derniers recours qu'il lui restait, gagner du temps. Elle ne put s'empêcher de sourire. C'était tellement pathétique ! Lui, un mafieux, n'avait même pas prit la peine de prendre son revolver avant d'aller ouvrir. Quel imbécile ! Il allait se faire transpercer d'une balle sans avoir seulement le temps de bouger. En même temps, la jeune femme voulait s'amuser un peu, elle n'avait pas amené Sanlejos ici pour qu'elle le tue sans qu'elle ait le temps de lui parler un peu, de le faire mijoter. Il se tourna ensuite vers elle, le sourire aux lèvres.

"Malicieuse Malicia, bravo pour m'avoir retrouvée. Dommage que vous veniez en si mauvaise compagnie, mon amie Elisabeth est une trouble-fête comme il y en a peu."

La séductrice s'avança vers lui, un petit sourire malicieux aux lèvres et lui caressa la barbe naissante qu'il avait sur la joue, y enfonçant au passage jusqu'au sang son ongle annulaire droit.

"Toujours aussi séducteur à ce que je vois, cher Percy..."

Elle se détourna de lui et releva son débardeur pour laisser découvrir son ventre gonflé par la grossesse.

"Cependant, moi, j'ai changé. Bien que m'amuser avec toi fut un jeu charmant qui m'a laissé un souvenir marquant qui m'a beaucoup fait évoluer, j'ai décidé, avec l'appui de ma chère amie Elisabeth que voici, que ta vie avait déjà été bien trop longue à mon goût. Tu étais un jouet bien amusant, mais je m'en suis malheureusement pour toi lassée..."

(désolée c'est pourri, surtout que mon espèce d'allusion au fait qu'elle soit enceinte de lui est pourrie, mais j'ai mis trois heures à trouver un truc pas explicite...)

(Les armes d'Eli dé-évoluent? lol elle a un revolver, pas un poignard)

Malicia lui caressa la joue, enfonçant au passage son ongle jusqu'au sang. Si il y avait encore une seule hésitation sur le ressentiment de la femme, elle avait disparue. Si la brune était là, c'était pas juste par devoir citoyen ou par crainte d'Elisabeth.

"Toujours aussi séducteur à ce que je vois, cher Percy..."

Elle se détourna de lui et releva son débardeur pour laisser découvrir son ventre gonflé par la grossesse. Fleur Rouge eut un geste de recul incontrôlé en comprenant ce que cela signifiait. Elle était enceinte. De lui.

"Cependant, moi, j'ai changé. Bien que m'amuser avec toi fut un jeu charmant qui m'a laissé un souvenir marquant qui m'a beaucoup fait évoluer, j'ai décidé, avec l'appui de ma chère amie Elisabeth que voici, que ta vie avait déjà été bien trop longue à mon goût. Tu étais un jouet bien amusant, mais je m'en suis malheureusement pour toi lassée..."

Non, ce n'était pas possible. Mais qu'est ce que avait les femmes en ce moment, à faire des bébés à tout bout de champ? Pour une des très rares fois de sa vie, Fleur Rouge ne savait pas quoi dire. Cette hésitation dura une dizaine de secondes, puis le naturel revint au galop. Le naturel, et l’instinct de survie.

"Et tu va dire à notre cher petit que c'est grâce à maman que papa il est mort? Écoutes Malicia, je savais pas que tu étais enceinte, je pouvais absolument pas savoir. Sinon, j'aurais fait quelque chose, je t'aurais pas laissé tombé comme ça."

Non, il n'aurait certainement pas laissé ça comme ça. Il l'aurait tué.

"Malicia, tu peux pas me blâmer pour ce que toi aussi tu as si souvent fait. Je l'ai vu dans ton regard, toi aussi tu es une séductrice. La seule différence c'est que les mecs ne risquent pas de tomber enceinte."

Il la regarda dans les yeux. Mais pourquoi prenait il la peine d'essayer de la faire basculer de son coté? Il ne savait pas lui même. Peut être que cela ferait les pieds à Elisabeth. Il se tourna vers cette dernière, qui le pointait toujours avec son revolver. Elle les avait juste laisser discuter pour faire bien comprendre à Fleur Rouge l'horreur qu'il était. Comme s'il en avait quelque chose à faire. Enfin, si ça l'amusait. Il lui fit un sourire de défi.

"Eh bien, on a perdu sa langue Elisabeth? Ou on est trop choquée par les conduites de notre siècle? Tu es décidément bien trop vieux jeu."

L'énerver était toujours si délicieusement suicidaire...

"Mais même au moment de mourir tu comprends pas que tu ferais mieux de te la fermer?
- Tant qu'à mourir, autant le faire en s'amusant. Je crois pas que cela ne changera quelque chose.
- Il y a plus d'une façon de mourir Fleur Rouge. Des rapides, et des... plus douloureuses."

Elle bluffait absolument. Elle n'allait pas le torturer, elle n'était pas un monstre, elle. Mais Fleur Rouge n'était pas sûre qu'elle mentait. Mais sa fierté, qui lui avait toujours servi de courage, de courage sans borne, fit qu'il lui répondit avec un sourire.

"Tu me rappelles tellement quelqu'un en ce moment là. La meneuse de la Mafia."

Il eut à peine le temps de dire la dernière syllabe qu'il se prit un coup de pied dans le ventre. Il se plia en deux de douleur, les larmes aux yeux.

Fleur Rouge hésita quelques secondes, il ne savait apparemment pas quoi dire, chose normale, lorsqu'on débarquait chez vous en vous annonçant que vous aviez un enfant. Il se reprit et chercha vainement quelque chose à dire pour sauver sa vie.

"Et tu va dire à notre cher petit que c'est grâce à maman que papa il est mort? Écoutes Malicia, je savais pas que tu étais enceinte, je pouvais absolument pas savoir. Sinon, j'aurais fait quelque chose, je t'aurais pas laissé tombé comme ça."

Camilla leva les yeux au ciel. C'est ça, il aurait fait quelque chose, il serait sûrement partit en courant, oui. Quel crétin, mais quel crétin ! D'autant plus que, s'étant volatilisé le lendemain de leurs ébats, comment aurait-elle fait pour le retrouver ? Et puis, elle n'avait pas besoin d'aide, ou du moins elle ne l'aurait jamais avoué, même à elle-même. Le mafieux la regarda dans les yeux.

"Malicia, tu peux pas me blâmer pour ce que toi aussi tu as si souvent fait. Je l'ai vu dans ton regard, toi aussi tu es une séductrice. La seule différence c'est que les mecs ne risquent pas de tomber enceinte."

La jeune femme soutint son regard sans broncher, ne montrant rien de son désarroi, pourtant elle était consciente qu'il avait touché un point sensible. Il était vrai qu'elle était une séductrice, comme lui, enfin elle ne couchait tout de même pas avec le premier venu, elle analysait, mais il était vrai qu'elle se demandait à présent pourquoi elle n'était pas tombée enceinte plus tôt... Elle ne s'était jamais posé la question, pensant au début qu'il fallait vraiment aimer l'homme pour engendrer un enfant, puis plus tard s'était remise à l'idée qu'elle ne pouvait apparemment pas avoir de bébé... Maintenant, elle se demandait si sa première hypothèse n'avait pas été la bonne. Elle s'apprêtait à répliquer pour faire bonne figure, lorsque Fleur Rouge se tourna vers Elisabeth.

"Eh bien, on a perdu sa langue Elisabeth? Ou on est trop choquée par les conduites de notre siècle? Tu es décidément bien trop vieux jeu."

La séductrice ne put s'empêcher de l'admirer, une fois encore. Qu'il était beau, et quel sang-froid ! Elle aurait évidement fait de même en pareille circonstance, mais elle n'avait jamais vu cela chez un homme. Non, elle ne pouvait pas se laisser aller, il l'avait laissé tomber, elle ne l'aimait plus, elle ne l'avait jamais aimé. Cependant... A côté d'elle, Lidy gronda. Elle avait raison, elle ne devait plus penser à lui autrement qu'en le détestant.

"Mais même au moment de mourir tu comprends pas que tu ferais mieux de te la fermer?

- Tant qu'à mourir, autant le faire en s'amusant. Je crois pas que cela ne changera quelque chose.

- Il y a plus d'une façon de mourir Fleur Rouge. Des rapides, et des... plus douloureuses."

"Tu me rappelles tellement quelqu'un en ce moment là. La meneuse de la Mafia."

Camilla comprit trop tard où la lieutenant voulait en venir. Elle n'allait pas le tuer tout de suite d'une simple balle, c'était impossible pour elle, elle voulait d'abord s'amuser avec lui, le torturer. Seulement, bien que sa mort lui importe peu, du moins elle s'obligeait à le croire, la jeune femme ne pouvait se résoudre à laisser cette femme faire cela. C'était trop cruel, et malgré tout ce qu'elle était, elle n'était pas ainsi, loin de là, elle ne voulait pas qu'il souffre. Avant qu'elle puisse l'avertir, Sanlejos lança son pied dans le ventre du mafieux, ce qui le fit se plier en deux, les larmes aux yeux. Non, décidément, cette femme ne lui plaisait pas du tout, elle ne pouvait pas laisser torturer ainsi un homme devant ses yeux. Mais que pouvait-elle faire ?? Elle n'était pas assez forte pour la retenir... Elle baissa les yeux et la solution s'imposa dans son esprit. Son ventre. Son enfant. Elle avait l'air assez proche du terme pour que la lieutenant la croit... Rassemblant tous ses talents d'actrice, elle émit un hoquet et s'écroula, les deux mains sur son ventre.

"Je... Aïe... je crois... que... le bébé commence... à sérieusement vouloir sortir... vite !!!"

(Désolée trop nulle la fin >.<)

Elisabeth le haïssait. À quel point elle le haïssait! Au point de vouloir le tuer à coups de punaise. Au point de vouloir le faire souffrir jusqu'à qui lui implore pardon. Au point de sourire quand elle le vit se plier en deux. Elle allait recommencer, passer sa fureur sur cette ordure, quand elle entendit Camilla s'écroulait. Elle n'en fit d'abord aucune attention, puis la femme balbutia:

"Je... Aïe... je crois... que... le bébé commence... à sérieusement vouloir sortir... vite !!!"

Elisabeth resta un moment abasourdie. Camilla... était en train d'accoucher? Ou alors elle faisait semblant, pour détourner l'attention de Fleur Rouge? Non, elle ne l'aurait pas sauvé après l'avoir conduit sa pire ennemie chez lui. Elle regarda, affolée, la femme qui semblait réellement mal.

"Camilla? Vous...vous allez bien?"

Mais qu'est ce qu'elle devait faire? Jamais, jamais de sa vie entière, elle n'avait eut à faire face à une telle situation. Son bon sens lui cria qu'elle devait amener Camilla à l'hôpital au plus vite. Mais que faire de Fleur Rouge? Elle se tourna brièvement vers l'appartement. Plus personne. Et bien, au moins ça c'était réglé, le mafieux avait profité de son inattention pour se faire la belle. Elle aurait tout le temps de le maudire plus tard, elle se pencha vers Camilla.

"Je...je vais appeler une ambulance."

Sans plus attendre, elle sortit fébrilement son portable et composa le numéro des urgences. La standardiste lui assura qu'une ambulance arriverait au plus vite.

"Une ambulance arrive."

Qu'était elle censée dire? Qu'était elle censée faire? Pouvait elle laisser une femme en train d'accoucher pour courir après Fleur Rouge? Non, elle ne pouvait pas. Des fois elle ne s'étonnait pas de la facilité des salauds à survivre. Ils n'avaient pas d'états d'âme.

(c'est trèèèèès nul --")

(Je sais pas trop, là c'est le rp où Eli cherche FR et que Cam', pour sauver FR, fait semblant d'accoucher, par contre faut qu'on fasse les rps avec Ethan x))

Camilla vit avec amusement que la lieutenant avait vraiment l'air affolée.

"Camilla? Vous...vous allez bien?"

Elle eut du mal à ne pas éclater de rire, ce qui aurait gâché son petit numéro. Apparemment, Sanlejos était complètement dépassée, elle qui semblait si à l'aise face aux criminels perdaient ses moyens dès qu'elle se retrouvait seule avec une femme en train d'accoucher. Ridicule. Elle tourna légèrement la tête et vit avec satisfaction que Fleur Rouge n'était plus là. Cependant le goût de la victoire était quelque peu amère, elle s'en voulait un peu d'avoir laissé l'homme fuir, mais elle ne voulait pas que la lieutenant le tue ainsi... C'était vraiment cruel, même si elle voulait profiter de l'avoir enfin retrouvé, après toutes ces recherches.

"Je...je vais appeler une ambulance."

Elle était agenouillée près de la jeune femme et composait fébrilement le numéro de l'hôpital. Décidant que Fleur Rouge avait eu assez de temps pour s'enfuir, Camilla se mit debout d'un bond, et épousseta sa robe. Sanlejos ne l'avait pas vue bouger, elle qui se vantait d'avoir des réflexes incroyables, elle était toujours à son portable. La jeune femme sourit. La suite promettait d'être très drôle, elle avait hâte de voir la tête de cette femme lorsqu'elle se rendrait compte qu'on s'était moqué d'elle, qu'elle ne l'avait pas remarqué et qu'en plus elle avait appelé une ambulance en urgence pour rien. Cette dernière se retourna.

"Une ambulance arrive."

La séductrice ne lui laissa pas le temps de réagir.

"Oups ! Je crains que vous aillez appelé une ambulance pour rien, le bébé n'a en fin de compte pas l'air de vouloir venir tout de suite."

(C'est pourri >.< J'écris trop mal en ce moment >.<
J'ai eu une idée mais elle est zarb. En fait Eli pourrait rechercher Cam' et FR parce qu'elle veut se venger, et là elle tombe sur Ethan et Cam' ensemble. Elle veut tuer Cam' sauf que là le bébé veut vraiment sortir. Sauf que Eli elle la croit pas. Nan en fait réflexion faite c'est nulle ^^" Marie, une autre idée ?? *sort*)

(j'ai trop l'impression de plus rien faire en ce moment. Après avoir bossé toute la journée, je suis tellement HS que je suis à peine capable de lire, 'm'arrive même de regarder la télé juste parce que je veux pas réfléchir, et ça m'énerve!!)

Ce ne fut qu'après avoir parlé qu'Elisabeth se rendit compte que Camilla était debout, fraîche comme un gardon, avec une lueur amusée dans le regard.

"Oups ! Je crains que vous aillez appelé une ambulance pour rien, le bébé n'a en fin de compte pas l'air de vouloir venir tout de suite."

Il fallu quelques secondes à Elisabeth pour réalisait l'ampleur de sa bêtise et de ses conséquences. Le plus naïvement possible, elle avait cru une femme qui ne l'aimait visiblement pas, et avait laissé filé Fleur Rouge, qu'elle pourchassait depuis un moment déjà. Cette chance de découvrir son adresse avait était inespérée, et, malheureusement, très rare. À présent, elle se retrouvait au même point qu'avant, si ce n'est qu'elle se sentait très idiote et que Fleur Rouge devait bien s'amusait. Son seul petit espoir était qu'il restait quelque chose d’intéressant dans l'appartement, mais elle n'y croyait pas vraiment. le mafieux devait commencer à s'habituer à devoir déménager en vitesse, et ne devait plus rien garder d'important chez lui. Elle aurait été désespérée s'il n'était pas trop occupée à être furieuse. Si le mafieux lui avait échappé, elle pouvait au moins se passer les nerfs sur sa complice.

"Je crois que l'ambulance ne va pas être si inutile. COMMENT AVEZ VOUS PU FAIRE CA??!! À cause de vous Fleur Rouge est dans la nature, et il va continuer à tuer! Mais vous vous en foutez, tout ce qui compte c'est votre petite vie, séduire les mecs et tomber enceinte!! Une femme comme vous ne devrez même pas avoir d'enfant, je le plains déjà!"

Elle était rouge de colère et s'avançait en criant vers Camilla. Elle ne voulait pas lui faire du mal, ou plutôt si, elle le voulait, mais savait qu'elle ne le ferait pas. Elle aurait voulu l'envoyer en taule pour complicité, mais elle savait qu'en raison de son état, la future mère n'y serait pas gardée bien longtemps. Mais à quel point elle rêvait de lui mettre de belles paires de gifles...

(ah, j'adore quand Eli s'énerve ^^ Il y a pas à dire, un rp, c'est quand même ce qu'il y a de meilleur pour le moral, merci!^^)