Imprévu [PV : Doub' & Eli]

Doubhée galérait. Avec ces cheveux bouclés, que c'était difficile de les démêlés ! Dans la bouche un peigne, dans la main un sèche-cheveux, dans l'autre une brosse, la jeune fille sautillait à cloche-pieds jusqu'à la cuisine, car elle avait fraîchement mis du vernis, pour y prendre son petit déjeuner. Vous allez vous demandez pourquoi elle se met à faire tout et n'importe comment. En effet, ce matin, c'était avec surprise qu'elle avait reçut un SMS de la part de Fleur Rouge. Mais d'un autre portable que d'habitude. En fait, c'était son portable qui n'a rien d'important, comme elle, au début. Car avant, il se méfiait un peu, donc c'est avec ce portable qu'il l'appelait, et lui envoyait des SMS. Puis, Fleur Rouge avait décidé d'arrêter de faire ces gamineries, sans pour autant effacer ces SMS. C'était bizarre que, tout à coup, il commençait à communiquer avec elle par le portable du début. Mais Doubhée avait trop hâte de le revoir pour y accorder beaucoup d'importance, et donc, ne se posa pas trop de question et commença son remue-ménage. Et pour ses cheveux, c'était une propositions d'un client qui lui disait que l'on commençait à sérieusement la connaître et surtout, la reconnaître. Seulement ses plus proche pouvait à présent entrevoir sa vraie identité, car ils la connaissent trop pour passer à côté. Doubhée était satisfaite, jusqu'au moment où ... Enfin la première fois qu'elle était sorti de la douche, le soir-même du rendez-vous chez le coiffeur. Car c'était à ce moment où elle s'était aperçut que les cheveux bouclés, c'est bien, mais s'en occupé, c'était autre chose. Si elle avait vu ça, elle aurait préféré réclamé un chien...
Après une bonne demi-heure de préparation, que je préfère ne pas raconter, Doubhée jeta son béret sur ses cheveux et sorti sans demandait son reste. Pola, fidèle, la suivit sans trop posé de question car elle savait que si Doubhée se mettait sur son trente-et-un, ça veut dire Fleur Rouge, et qui dit Fleur Rouge, dit Anarchy.
Embêtée par ses mèche rebelles qui s'amusait à saute-moutons sur son visage, elle ne vit pas la mèche de cheveux flamboyant qui dépassait de la cachette d'Elisabeth Sanlejos. Donc, Doubhée ne savait pas non plus se qui l'attendait... Inconsciente, elle ouvrit doucement la porte, et une arme se braqua sur elle. Une voix reconnaissante entre mille retentit dans l'ombre du bâtiment abandonné :
« Les mains en l'ai ... »
Il ne termina pas sa phrase. Vladimir ne termina pas sa phrase. Mais, à la place, il en entama une autre :
« Je ... Doubhée !? lâcha-t-il, abasourdi. Je ... Tu ... Tu es ... »
Bon, une phrase de terminait, Doubhée aurait dû se demandait si c'était encore normal... Mais elle avait trop peur de se faire arrêté, ou autre chose, qu'elle ne pensait pas à faire un quelconque humour.
« Qu'est-ce que tu fais là ? »
Doubhée réfléchit à toute vitesse. Une excuse, une idée, demanda-t-elle en son for intérieur. Et puis lui vint en tête l'idée la plus absurde qui puisse paraître, inspirée d'un film qu'elle avait visionné quelques jours plus tôt.
« Vouvous zêtes tlompé de fille, lança Doubhée, imitant l'accent russe tant bien que mal. Yé né zuis pas cette Doubhée. Yé zuis zune voyageuze perbue ... »
Ce n'était peut-être pas l'idée la plus brillante qui soit, mais c'était un début. Enfin, peut-être ...