Gniaah j'avais tout corrigé mais j'l'ai perdu >.<
Bon bref, juste la fin j'la trouve zarb, fin tu mets du passé pendant tout le texte, tu passes un tout ptit peu au présent genre dans les 3 dernières lignes et après pour la toute fin tu reviens au passé... Et pour le début j'crois qu'on dit plutôt un mince filet de sang qu'un fin filet de sang x)
J'ai corrigé en rouge
Par contre désolée j'crois que j'en ai oublié un peu...
Un fin filet de sang coulait le long de ma joue. Glissant doucement sur la rondeur de ma peau pâle. Cette fine rivière écarlate prenait sa source au niveau de la montagne qu'était mon arcade. La blessure, source de ce filet, ne me
gênait pas, elle était superficielle. Malheureusement celle qui se réveilla ne l'était pas. La douleur me foudroya. Elle remonta le long de ma colonne vertébrale, raidissant sur son passage, chacun de mes muscles. Je gémis, comme gémirait un animal blessé. Mais en ce moment, n'était ce pas ce que j'étais ? La douleur finit par se calmer et s'atténuer mais elle ne
disparut pas, loin de là. Un à un, mes muscles se décrispèrent et glissèrent mollement vers le sol goudronné.
Que s'était-il passé au-juste ? Comment avais-je pu en arriver là ? Malheureusement, mon esprit embrumé, perdu,
n’arrivait plus
à aligner deux pensées
cohérentes à la suite. Une nouvelle vague de douleur déchira mes entrailles. Je serrai les dents, retenant un cri de douleur et fermai les yeux dans l’espoir que le néant m’emporte avec lui, faisant disparaitre toute cette souffrance dans son passage. Au coin de mes yeux, des larmes perlèrent, elles restèrent cependant figées dans les rides de mon visage déformé par la souffrance qui me tiraillait. Je suffoquai pendant de longues et douloureuses minutes, tentant désespérément de reprendre mon souffle. Le silence régnait sur les lieux.
Aucune voiture ne
passait dans la rue voisine,
aucun chien n’aboyait, rien,
c’en était presque morbide. Je n’entendais que le sourd battement de mon cœur bondissant, affolé, contre mes tempes. Je réussis à calmer ma respiration et finis par rouvris les yeux. Mon regard s’attarda sur une étoile solitaire qui scintillait doucement, seule au milieu de ce ciel noir d’encre.
Serait-ce mon ange gardien ?
Ce pourrait-il que cette minuscule particule soit celle qui veille sur moi jour et nuit ? C’est étrange, je l’aurais imaginé autrement mon ange gardien. Je ne
saurais vous dire comment, mais
différent. Peut être avec des ailes ? Oh oui, deux magnifiques ailes aussi blanches et douces que le coton le plus pur. Et aussi avec une auréole ! Oui, une belle auréole d’un bel or, brillant de mille éclat au dessus de sa tête. En fait, comme un ange. Mais alors, si cette minuscule étoile était ma protectrice, comment avait-elle pu laisser faire une chose pareille ? Comment avait-elle put laisser faire ça ?
Des brides de souvenirs, tous plus
flous les uns que les autres remontèrent. Lui, moi, la lame d'argent illuminée par le seul lampadaire de la rue. Une course poursuite, ma chute et la vive douleur qui en résulta. Une autre, plus violente, vint à sa rencontre, le néant et enfin ça : moi, Lily, dix-sept ans, étendue au milieu de la route, un poignard logé dans mon abdomen.
Je soupirai. Grave erreur. Mes poumons firent pression sur le poignard, qui mécontant s'empressa de répondre. La douleur monta à la vitesse d'un cheval au galop le long de mes vertèbres. Ma mâchoire se crispa et le goût du sang envahit ma bouche. La douleur raisonna dans ma tête. Elle rebondit contre les parois de ma pensée Elle grossit et devint plus intense. Devant mes yeux, le monde se mit à tourner plus vite, il se mit à tanguer comme un bateau prit dans une tempête, des étoiles de lumières vinrent danser en rythme avec les battements de mon cœur. Ma respiration s’accéléra encore, encore, jusqu’à devenir saccadée et irrégulière. Je peinais à remplir mes poumons d’air, un peu plus à chaque seconde qui s’écoulait. Le monde [color=red]s’assombrit[/coloor], doucement, progressivement, comme si quelqu’un jouait avec l’intensité de la lumière. Le point noir qui obstruait ma vue grossit, il prit de l’ampleur jusqu’à recouvrir totalement ma vision. Que ce passait-il ? Est-ce la fin ? Non, je ne veux pas mourir ! Pas maintenant ! S’il vous plait ! Ayez pitié, ne
m’emportez pas avec vous, pas encore… Je
luttai pendant quelques minutes, mais mes efforts furent vains. Mes paupières devinrent lourdes et mes yeux se fermèrent d’eux même. Je ne cherchai pas à les
rouvrir, de toute façon, je n'en avais pas envie, je n’en avais plus l’envie. Je savais que j’avais perdu, et qu’à partir de maintenant, quoi que je fasse, cela ne
servirait à rien, alors...
autant profiter, enfin si on
peut dire cela ainsi.
Le néant devint un ami, moi qui au début
pensais qu’il n’était qu’un nuisible, je me trompai grandement. Une agréable chaleur
m'envahit. Elle prit mon corps tout entier et réchauffa chacun de mes muscles
transis. J'étais comme sur un nuage et je planais dans cette douce chaleur. J’étais bien. C’était agréable, très agréable même. Je n’avais plus mal, je ne saignais plus. Le poignard et sa douleur
étaient loin derrière moi désormais. Maintenant j’étais bien, sereine. Tranquille. Le noir qui régnait ne m'importunait pas, il m'était même agréable.
Pourtant, toute cette plénitude ne dura pas. Je fus transpercée par une vive décharge. La réalité revint de plein fouet pendant quelques secondes ; des sirènes hurlant dans mes oreilles, la lumière aveuglant mes yeux. Des voix et des cris. Des ombres mouvantes bouchant pendant d’infime seconde la lumière, bougeant sans cesse autour de moi. Puis de nouveau le noir et mon nuage de sérénité. Tranquillité qui fut elle aussi écourtée. Une nouvelle décharge vrilla mon être de part et d’autre et je fus entièrement
projetée dans ce monde, dans mon monde. Mon nuage de douceur et de calme était loin maintenant. La douleur qui était partie revint aussi vite. J'avais mal. Pourquoi ? Pourquoi ne m’avaient-ils pas
laissée là où j’étais ? Là où la douleur n’existait pas ! Pourquoi m’ont-ils
ramenée ici. J’ai froid, trop froid. L’odeur du sang est partout autour de moi, l’odeur de mon sang. Une larme perla au coin de mon œil. Elle glissa le long de ma joue, accompagnant le ruisseau de sang.
Serais-ce toi ma petite étoile ?
Serais-ce toi qui leur a dit de venir...