Caractère : Silencieux et plutôt secrets, Droom et Iris sont dans un autre monde. Iris dans un monde d'hallucination et Droom... à peu près pareil. Lui n'entre-aperçois seulement les hallucinations de Iris, du coin de l'oeil, comme on dirait. Aussi, pour eux, le monde est similaire à une bulle, que, si on l'éclate, tout le monde manquera d'air et mourra. Cette idée les excitent beaucoup et l'un de leur but est d'éclater cette bulle. Il faut toujours lorsqu'on leur parle répéter deux ou trois fois avant qu'ils ne répondent, qui de plus, leurs réponses n'ont souvent rien à voir.
Plutôt méfiant, ils réclament souvent des preuves puis à la seconde d'après, même si vous n'avez rien fait, ils acceptent presque tout. Ils changent d'humeur et d'idées comme de chemises, il peuvent aussi bien vous parler de gâteau que vous parler tout à coup des morts par armes blanches. D'ailleurs, parlant de mort, la meilleure technique qu'ils ont trouver pour se calmer, c'est de faire le mort. Ça à un côté assez flippant comment vous voyez Iris se laisser tomber tout à coup d'un arbre sans même au sol se rattraper, se laissant totalement tomber comme une mouche. Ils ne se gênent pas pour les endroits, ils le font autant dans la rue, autant que quand ils parlent à quelqu'un, et même dans les chiottes, limite.
Plutôt difficile à cerner, on ne comprend pas toujours leur fonctionnement, leurs idées, leur façon de penser. En fait, c'est simple, Iris ne croit pas en un monde tout beau, pareil pour Droom, pourtant, ils aiment s'en faire toute une illusion pour échapper à la réalité, ne leur empêchant pas pour autant d'avoir des idées morbides et glauques. Ils font parfois un peu n'importe quoi question relation, toujours faire le premier truc qui leur passe par la tête, des fois c'est vraiment … inattendu. Ils s'en fiche de leur réputation, de leur honneur ou de leur futur, le seul truc qu'ils aiment, c'est de se croire tout ailleurs.
Ouais bon, pas simple d'expliquer leur fonctionnement en fait. Raaah pourquoi m'a-t-on collée à ses deux lunatiques pas possible ? Pff.
Ce qu'ils aiment le plus : faire le mort, danser dans la rue, sur les toits et les rambardes épaisses ou fines, les hallucinations marrante -qui sont rares-, faire des mélanges tel des sorciers.
Ce qu'ils aiment le moins : les hallucinations en général, le monde réel...
Leur plus grande qualité : Ne se gêne pas souvent -si c'est une qualité ...
Leur plus grand défaut : Incompréhensifs
Leur point commun : On des hallucinations -même si Droom les voit moins bien ~ -
Histoire : -Les papillons parlent …, commença la jeune fille.
-Et les Clydesdales ont des ailes, continua l'hermine.
-Et le ciel est rouge, fit-elle.
-Rouge sang, fit-il.
-Rouge coquelicot, corrigea-t-elle.
-Rouge coquelicot, répéta l'hermine blanche.
-Et …
-Urg.
L'hermine étant sur l'épaule de la jeune fille se laissa tout à coup tomber, et raide comme un mort, il tomba de la pente, roulant, roulant …
-Roulant, roulant, roulant … fit la jeune fille en un souffle.
Lorsque la chute de la bête se termina, la fille déclara, murmurant, en se levant :
-Et s'arrêtant quelques instants, avant que le vent … Plus de rimes.
Elle se retourna, la bête se mit à courir la pente et monta jusqu'aux épaules de la jeune fille qui rentra chez elle. Ayant 13ans, les hallucinations de Iris commençait seulement à se montrer. Depuis que son père est partis elle ne sait plus où, sa mère est déprimée à un point que la maison est dans un bordel impossible. La poussière grouille à point, et Iris s'y habituais. Droom aussi. La plupart du temps, elle doit tout faire, sa mère restant toujours dans son lit, à se lamenter sur son sort. Iris prenait les médicaments de sa mère pour calmer ses hallucinations et la plupart du temps n'allait même pas au collège. Sa mère s'en fichait, Iris s'en fichait, Droom s'en fichait, tout le monde est content.
Iris n'eut rien de réellement excitant dans sa vie. On se demande même comment ça se fait qu'elle souffre de ces hallucinations, pensant au départ que c'était dû à un choc. Droom, lui, pense que c'est à cause de la mère de Iris, pour avoir tout délaissé, et c'est peut-être bien ça.
×××
-Iris, prends tes comprimés.
La main tremblante ayant perdu toute dextérité de la mère de Iris tendis trois petits comprimés et un verre d'eau à la jeune fille de 15ans, allongée dans son lit, l'air blasé. Elle se releva difficilement, encore sous les effets des comprimés de la dernière fois. Elle les mis dans la bouche, puis avala le grand verre d'eau. Elle s’endormit presque aussitôt.
Iris n'a jamais aimé prendre ses médicaments. Ils la faisait dormir, rien de plus. Mais elle, elle voulait bouger, revivre. Au lieu d'être toujours clouée au lit. Un peu comme l'était sa mère encore récemment. Et ça, elle n'aimait pas.
Lorsque ça mère repassa trois heures plus tard, Iris eut la folie de faire semblant de prendre les médicaments, puis lorsque sa mère partit toujours aussi tremblante, Iris se traîna vers la fenêtre, l'ouvrit, puis cracha les comprimés.
×××
L'excuse d'Iris, s'était qu'elle s'y faisait mieux aux médicaments, et ça retouche au mensonge, elle prétendait que cela marchait. Enfin, il n'y à que sa mère qui s'en intéresse un minimum, alors. Elle ne va jamais voir de médecin, c'est sa mère qui fait tout, vu qu'auparavant, lorsqu'elle prenait vraiment les médicaments, elle ne pouvait pas trop se déplacer et restait la plupart du temps alitée, alors c'était sa mère qui devait aller, malgré sa santé devenue fragile.
Iris laissait sa mère à la maison à son triste sort, elle n'avait aucune pitié, sa mère, elle, avait bien réussit à délaisser sa fille. Elle se baladait dans les rues, dans les plaines et les champs. Sa vie se limitait juste à avoir l'impression d'être libre et de devoir assumer ses hallucinations. La liberté n'existe pas, rappelons-le. Un jour, on doute bien que tout cela rattrapera la belle.
×××
-Joyeux anniversaiiiiire....
-Joyeux anniversaire …
-Droom...
-Iris...
-Joyeux aaanniverrsaiiire... … … … OUAIS !! fit Iris en levant les bras.
-OUAISSSS !! Fit Droom en se dressant sur ses deux pattes.
-Seize ans, ça se fête, fit-elle en embrassant le front de l'hermine.
-Ouaip, répondit-il en lui léchant de sa petite langue le nez de Iris.
-J'ai donc un cadeau pour toi, annonça Iris.
Elle sortit de sa poche des lunettes de soleil pour enfant qu'elle déposait sur la tête de l'hermine. Ca avait l'air cinq fois plus gros qu'une taille normale, pour Droom, mais tout les deux s'en fichait.
-Contre les lumières para-vue.
-Oh, merci, fit-il sincèrement. Je suis désolé, je n'ai rien prévu pour toi.
-C'est pas grave, tu me suffit.
Aux yeux de beaucoup de monde, la bête aurait eut l'air bien ridicule. Mais ni Iris ni Droom s'en rendirent compte. Ils passèrent la fin de leur journée à essayer de voler un skateboard à un petit garçon. D'ailleurs, parlant de ça, c'était particulièrement difficile car le garçon avait trouvé une alarme pratique : dès qu'on s'approchait de lui, il hurlait des « Ouiiin ». Si nous ne sommes pas Iris, ni Droom, on comprendrait qu'en fait, il pleurait.