Nouvelle rencontre, ou comment faire rire le plus déprimer des garçons ; PV Nathan.

Maussade, Ketty traînait les pieds dans la neige environnante avec lâcheté. Elle ne comprenait toujours pas la manie qu'à sa Marraine à s'inquiéter autant et à l'envoyer toutes les deux semaines chez le psychologue. Elle longeait une rue et vit avec nostalgie deux petits garçons en train de se jeter des boules de neige. Elle se dit que les jours enneigés lui manquait mais lorsque l'un commença à pleurer parce qu'il avait reçu une boule en plein le visage, elle se dit...
* Finalement, c'est tout aussi bien comme ça, la vie...
* J'avoue, approuva mentalement Skyper, qui trottinait derrière elle. Même si cette neige d'Ewalhin ne me plaît pas. Elle est sale et je préfère celle, blanche et propre, de la campagne.
* Oui, c'est vraie. Mais dans le champs pas loin d'ici elle est bien propre...
* Mais on a pas le droit d'y aller...
* Qu'est-ce que ça peut te faire ?!
Pris au dépourvu, il s'arrêta, et recommença à marcher avec dégoût. Levant les yeux au ciel, la jeune fille le pris dans ses bras et il se blottit dans la doudoune rouge de sa consœur. Bientôt ils arrivèrent devant une clinique et entrèrent en sonnant. Tremblant, ils s'installèrent dans la salle d'attente et firent se qu'ils sont censés faire dans une salle comme celle-ci. Ils attendirent.
Après quelques minutes interminable, une petite clochette retentit et la porte s'ouvrit. Un courant d'air froid fit frissonner Ketty. Un jeune homme au beau regard ténébreux venait d'entrer. Il était accompagné par un aigle. Un bel aigle. Cela fit sourire la fille. Et ce sourire fana aussitôt car elle découvrit la tristesse qui émanait de ce corps.
* C'est sûr que s'il va chez un psy c'est pas pour faire la fête, fit Skyper dans la tête à Ketty.
* Pffff...

Le jeune homme lui accorda un rapide coups d'œil et Ketty comprit vite le sens du mot compassion. Il se dirigea vers la secrétaire pour lui demander de voir la psy pendant un moment pour lui remettre la lettre qu'il tenait en main certainement...
« - Et bien, sans rendez vous vous n'irez pas loin. Mais si la jeune fille assise là bas est d'accord que vous passiez vite fait avant que ce n'est à son tour, soit. Allez lui demander.
- Puisque j'ai mon mot à dire... intervint Ketty, eh bien alors je le dit. Je te laisse bien sûr passer. Tu ne prendras pas beaucoup de temps donc voilà. Mais la psychologue n'a pas l'air prête de sortir de sitôt... Assis-toi, dit-elle en désignant le siège à côté d'elle.
Il s'assit.
- Si ce n'est pas indiscret, pourquoi dois-tu aller chez la psy, toi ? Moi, c'est ma Marraine qui m'y envoie parce qu'elle croit que je me sens coupable de l'accident de mes parents. J'était très malade ce jour et j'y suis passer de très près aussi. Mon frère m'a sauvé la vie et lorsqu'il avait voulu prévenir ma famille, c'était au réveillon, du feu, c'était trop tard, ils étaient rentré et seuls mes parents ont péri.
Ketty soupira, ses yeux s'emplirent de larmes, et Skyper vint frotter son museau à la joue de la jeune fille.
- J'espère que je ne t'ennuie pas, interrogea-t-elle, inquiète, mais avec un petit sourire incertain. »
Elle ne voulait pas s'appesantir sur son propre sort alors qu'il lui serait peut-être possible de changer celui de quelqu'un d'autre. Et à ce moment-là, Ketsia Richard se jura de tout son cœur de tout faire pour faire sourire ce garçon qu'elle sentait si frustré et triste...