Elisabeth Sanlejos
Messages : 3738 Date d'inscription : 02/03/2011
Votre perso : Age des personnages: 27 ans Dieu: Ioannis Relations: Angel>>a sauvé a vie, menace de la tuer; Vlad>> petit ami FR>> elle le hait, et fait tout pour le tuer Mia>>veut la mettre en prison
| Sujet: Vote concours de rp Dim 24 Avr 2011 - 6:23 | |
| .:Vote:. Pour l’anniversaire d'UBTF, des concours ont éaient ouvert, dont celui de rp alors: Quel est le meilleur rp ? Interdiction de voter pour soi. (ca vous apprendra la modestie! lol) Les rps: 1) Laure - Spoiler:
Pseudo : Heather Wells Rp préféré : Le néant m'a attrapé mais le néant va me relacher car jamais je laisserai la mort m'emporter. Rp dans de la QG de la mafia avec Vlad'.
Mon intuition s'était révélée vraie. Adamovitch était bien aller me chercher un seau d'eau. Lui balancer à la figure me tenta un instant mais ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire dans limmédiat. Un homme entra et nettoya le parquet, non sans grimacer de dégout. D'un côté je le comprenais, d'un autre, c'était bien fait pour lui, il devait m'obéir, après tout. Dailleurs, ce n'était pas moi qui avait donner cet ordre mais Adamovitch. Cela revenait un peu au même, mon bras droit n'avait qu'un seul supérieur. Et c'était moi. C'est bizarre de penser à des choses aussi inutiles alors que vous êtes gravement bléssé, et que, qui plus est, vous vous trouvez à quelques centimètres de votre agresseur. La colère bouillait au fond de moi, mais ne sortait pas. Il fallait donc que je la fasse sortir moi-même. Si mon esprit n'avait pas été aussi brouillé, j'aurais peut-être compris que je n'avais pas la force d'être en colère. On dit des fois que la colère tue. Et bah, je suppose que c'est vrai. Bien sur, je ne pouvais pas vraiment faire sortir la colère de mon corps, c'est donc ces mots qui jaillirent :
"Où sont mes armes ? Je veux mon flingue. Tout de suite. "
Le vague sourire qui trainait sur la bouche d'Adamovitch fondit comme neige au soleil. Il avait peut-être que je n'aurai pas le cran de le tuer. J'allais le détromper. A contrecoeur, il m'apporta mon revolver. Je tendis la main. Celle-ci tremblait et cela m'énerva. L'arme était froide dans ma main. Je la levai en direction d'Adamovitch.
" Vous allez crever Adamovitch, vous allez crever comme un chien pour avoir tenté de me tué, pour avoir osé salir mon honneur, pour m'avoir mentit jusqu'à la fin ... "
Ces simples paroles m'affaiblirent plus que je ne voudrait l'avouer. Il était dur de viser. Ma main tremblait. Tout mon corps tremblait et ma vision ne cessait de se troubler. Et la, il fit ce geste. Ce geste que j'ai tant ressassé au cours des jours suivant. Que je voyais et revoyait dans ma tête, au ralenti. Ce geste, qui je m'en rend compte aujourd'hui, m'a peut-être sauvé la vie. La sienne aussi, par la même occasion, j'en suis bien consciente. Il posa la main sur le canon du flingue, le détournant quelque peu. Sa peau effleura quelques instants la mienne. Ce contact me fit frissoner. Mon regard était fixé sur l'endroit où la chaleur fugitive de son corps était passé. A vrai dire, c'était la première fois qu'il me touchait. Et ... Je ne sais pas, ce que j'ai ressenti reste encore flou. Bref, passé cet instant qu'on pourrait qualifier de magique, bien qu'il n'ai rien de merveilleux, je relevai les yeux pour plonger dans les siens. Ils étaient bleus. Détail insignifiant que je m'empressai d'enregistrer.
" Couchez vous. Couchez vous ou vous allez retomber dans le coma. Vous me tuerez dès que vous irez mieux, vous ne pourrez pas me tuer si vous mourrez avant."
Au début, je ne savais pas quoi penser. Ses paroles ne me paraissaient pas dénuées de sens mais il agissait surement dans son propre interêt. Pourtant j'obéis. Je me sentais très mal. J'avais la nausée, une affreuse douleur dans le crâne et aussi au ventre. Ce dernier mal me paraissait plutôt inhabituel. Je veux dire que la douleur n'était pas celle de simple maux de ventre. C'était bien plus fort et ... Différent. Je relevais donc difficilement la tête et relevai quelque peu mon T-shirt. Un bandage m'entourait quasiment tout le torse. Quand on me l'avait mis, il devait être blanc. Ce n'était plus le cas. Il était d'un rouge sanglant. Pas très étonnant quand on y pense ... Je laissais ma tête retomber sur les coussins. J'en avais assez vu. En effet, je n'étais pas en état de faire mal à qui que ce soit. A part, en pensée et encore, cela m'aparaissait comme au-dessus de mes forces.
J'avais un gout métallique dans la bouche et pourtant je m'efforçais de prononcer quelques paroles qui ressemblaient plus à des piaillements stridents.
"Bordel ... Bordel. BORDEL, qu'est ce que vous avez fait Adamovitch ? Qu'est vous m'AVEZ fait !?"
"Je suis désolé. Je ... "
Je suis désolé. Nan mais il se prenait pour qui, la ?! Qu'il assume ses actes au moins. C'est la moindre des choses. Si encore c'était sincère, j'aurais presque pu ne rien dire. Mais mon agacement l'emporta.
" Fermez-la, vous n'êtes pas là pour vous excusez, vous êtes là pour mourir. "
Mes lèvres se sont pincées, j'enrageais. Sa dernière phrase m'avait mis en rogne. J'étais son maitre. J'avais tout les droits. Le droit de vie. Le droit de mort ... Il me devait tout. C'est moi qui l'avait sorti de sa rue minable. Il était bien payé, il faisait ce qu'il savait faire de mieux. A part être idiot bien sur. Mais sa c'est autre chose. Ma colère enflait douloureusement dans mon crane et je compris que c'était autre chose. Je posais la main sur ma tête et me recroquevillai. Je m'en voulu de laisser paraître une telle faiblesse. Mais si je devais mourir et pas lui, je devais au moins savoir.
"Adamovitch ... Qu'est ce que ... Qu'est ce qu'il s'est passé ? Je ... je veux tout savoir. Tout. Je veux savoir ... Qui vous êtes vraiment. "
Comme ça je mourrais un peu moins idiote. A moins que je ne m'endorme avant la fin. Adamovitch semblait me préparer un discours digne d'un homme politique. J'allais avoir droit à son auto-biographie en direct. Waaah, génial. Je commencais à regretter quelque peu ma question. Mourir en écoutant le récit d'un vieil imbécile, c'est pas la meilleure façon. J'aurai préféré mourir au combat. Enfin je pense, vu que je n'avais jamais vraiment envisagé ma mort. Je n'y pensais pas. J'avais d'autres occupations, bien plus importantes. Mais maintenant, j'en avais plus. Ma seule occupation était de dépérir sur un canapé miteux aux côtés de l'homme que je revais d'abattre. Charmant, non ?
" Je suis ... Un monstre. Murmura-t-il. Je suis ... Un esprit-Lié. J'ai cru que ... J'avais cru avoir sceller mon passé au fin fond de mon âme, j'avais cru avoir sceller la moindre parcelle de sentiments humain en moi ... J'ai cru ... J'ai cru pourquoi contrôler mon pouvoir. Mais ce gamin ... Ce gamin était ... Ce gamin était comme moi. "
" Comme vous ... ? Qu'est ce que vous racontez ... ? "
" J'ai perdu mes parents très jeunes. C'est ... C'est mon frère qui les a tué. Il voulait monter une grande organisation criminelle pour se venger des habitant du village, je n'ai jamais su exactement ce qu'ils lui avaient fait, mais quoi qu'il en soit, il m'a fait son esclave, il voulait que je devienne complice de tout ses crime, il voulait de moi comme une arme ... Ainsi, dès mon plus jeune age il m'a appris à tué, il m'a contraint à faire les pire crimes qui soit. Jusqu'au jour où je suis devenu suffisamment puissant pour le tuer. Cependant, je n'avais qu'une dizaine d'année et nulle par où aller. J'étais si frustré, si bouleversé par tous mes crimes ... Que je me suis transformé pour la première fois en mon loup et ... J'ai errer pendant des mois et des mois dans la banlieue, tuant et dévorant tout ce qui était sur mon passage ... j'étais un monstre ... J'étais incapable de contrôler les pulsion de la bête. Incapable de maitriser mon pouvoir. C'est ... C'est si terrible de se dire que personne ne pense à vous. Qu'il n'y a pas une personne au monde peut avoir une pensé à votre égard. C'est si terrible de vivre sans but, de vivre pour tué, de ne vivre pour personne ... Mais mes crimes ne pouvait pas rester impuni toute ma vie, et venait un jour où il était temps de les expirer. J'ai finit par vraiment m'attirer des ennuis. C'était une organisation qui se chargeait d'éradiquer des criminels gênant. J'étais blesser. Ils étaient trop nombreux, j'allais mourir. Et cet à cet instant que mon pouvoir m'a quitté, j'étais trop faible, je ne pouvait plus rester sous cette forme. Quand ils ont compris que j'étais un esprit lié, ils en ont conclus que je serais une arme très efficace. En faite, il n'y jamais eu personne dans ma vie qui ne m'a pas considérer comme une arme. J'ai toujours été ce pions passant d'un échiquier à un autre. Mais au moins, j'étais utile à quelque chose. Je ne vivait que pour les servir, car je n'avait pas d'autre raison de vivre. Mon seul but était de leur être utile. Mon seul rêve était de réalisé les leurs ... Mais ... je ... Mais je suis un monstre. Et à chaque fois que quelqu'un me donnait envi de vivre, à chaque fois qu'il me donnait la sensation de vivre pour lui ... Je ... Je l'ai tuer. Je l'ai tuer car j'ai été trop faible pour contrôler la bête en moi. Je les ais tué ... De mes propres mains ... je ... je ne pouvait rien ... J'étais impuissant face au pulsion meurtrière de mon corps de loup ... Je suis un monstre. Les années se sont écoulé, toujours la même histoire, toujours plus noire, toujours plus de sang, toujours plus de mort ... Toujours par ma faute. Toujours la même ronde infernale. Et cet enfant ... Cet enfants sans parent, sans rêve, sans but, sans rien au monde ... ça m'a tant rappeler ce que j'étais ... Et ... Il s'est laisser tué. Il ne c'est pas lâchement enfui, il avait peur, il était terrifié, mais il a affronté la mort avec courage. Je suis désolé, Heather. Je suis désolé d'être un monstre. Je suis désolé d'être moi-même. Je suis désolé d'être si faible... "
Son histoire ne m'émut pas, pas bien sur. Mais elle n'était pa saussi ennuyante que je l'avais cru. On se serait presque cru dans un mauvais feuilleton ... Mais une question me brulait les lèvres.
" Pour...quoi ... vous ne m'avez... rien dit ?
" Pour beaucoup de raison. Comment auriez-vous réagit si vous l'aviez su dès le départ ? Vous vous seriez méfier. Vous auriez craint que ça n'arrive pendant que vous êtiez là. Si vous l'aviez sut ... J'ai honte. J'ai honte de tous mes crimes, j'ai honte de ce qui m'habite. Je ne veux pas me rappeler mon passé. Je veux l'oublier, je veux le laisser derrière moi ... Et pourtant ... Et pourtant il me rattrape toujours, quoi qu'il arrive. "
Bon j'voulais pas dire mais il est trop bête ce mec. D'abord il me prend pour sa confidente. Et en plus il me dévoile ses faiblesses. Fin, remarque si je le tue ... OH ! Je venais d'avoir une idée !!! Un plan diabolique .... Je pourrais lui laisser la vie sauve et ... Avoir un moyen de pression sur lui pour être sur qu'il m'obéisse et ne me trahisse pas. C'est ce que j'allais faire. Mais en attendant, j'avais grand besoin d'une dose de morphine sinon j'allais explosé. En plus je mourrais de faim et de soif. Je pris un air lamentable, genre "je vais mourrir, accomplis mes dernières volontés !!" :
" Dîtes, Adamovitch ... Sa vous dirait d'aller me chercher, de quoi manger, de quoi boire et une dose de morph' ? "
Je ne pus m'empêcher d'avoir un rictus narquois. Je reprenais du service !
2) Pauline - Spoiler:
Pseudo : Vladimir L. Adamovitch Rp préféré :
Mini résumé : Dans ce rp, Vladimir, réputé pour être un assassin légendaire connu sous le pseudonyme du Grim Reaper ( La faucheuse ), vient d'échoué dans sa mission qui consistait à tuer Léhana, la représentante de la Volonté. Il s'est faut blesser au ventre et Heather, son supérieur, lui fait chèrement payer son échec. Nous rappelons ici que Paladin est le guépard d'Heather et Akira la louve de Vladimir.
Heather reprit la parole, mais à son grand soulagement elle ne chercha pas à presser de nouveau son pied contre la blessure. En réalité elle allait faire bien pire, il le savait.
" Bien, Adamovitch. Vous m'avez donné tout ce que je désirais. Mais il manque quelque chose n'est-ce pas ? Oui, je vois à votre tête que vous avez compris. Tout échec mérite un châtiment digne de ce nom. Mais ne vous inquiétez pas, vous en sortirez vivant, j'aurai peut-être encore besoin de vos piètres services. "
Vivant ? Quel était ce mot ? Était-il vraiment réel ou venait-il de l'imaginer ? Un étrange sentiment était née en lui. Un sentiment utopique qui lui était familier. L'espoir ? Il n'aurait sut le dire, son esprit n'était pas en état de réfléchir, seule la douleur occupait ses pensées. Seule la brulure déchirant chacun de ses muscle importait. Mais à défaut de mourir, Vladimir savait qu'il ne s'en sortirait pas à si bon compte. Non, Heather n'en avait pas encore fini avec lui. Pas encore. La souffrance qu'il endurait n'était toujours pas suffisante à son goût, elle en voulait plus encore. Plus d'humiliation. Plus de sang. Plus. Plus. Sa soif réclamait plus. Plus. Toujours plus. Vladimir entrevit vaguement Paladin s'approcher, mais il ne se dirigeait pas vers lui. Non, c'était à coté. Juste à coté. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait plus rien. Tout était confus, tout était embrouillé, tout était flou. Que se passait-il ? Que faisait-il ? Vladimir l'ignorait. Il avait l'impression de sombrer progressivement dans une torpeur effroyable. Tout son corps tremblait, le sang brulant glissait le long de ses paumes pressées contre la plaie, sa vue elle-même paraissait semblable à un océan de taches indistinctes et il sentait ses paupières se refermer doucement, tout doucement. Trop doucement. Mais une douleur atroce l'extirpa précipitamment de sa léthargie. La souffrance était insupportable, insoutenable, pire que tout ce qu'il avait jamais ressenti jusque là. Il avait l'impression de se noyer dans l'océan d'une autre dimension, de bruler dans les flammes de l'enfer, consumant la moindre parcelle de lui-même. Il ne comprenait pas. Non, il ne comprenait rien. Rien. Tout était confus. Tout semblait si loin ... Pourtant la douleur n'était pas habituelle, non elle ne l'était pas. Comme si personne ne lui infligeait de blessure à cet instant précis, comme si la vrai souffrance venait de lui-même, du fin fond de son âme. C'est alors qu'il compris : Paladin ne s'en était pas directement pris à lui, mais à Akira. Il sentait ses crocs planté dans sa gorge dévorer ses ultimes forces et ravaler le cris sourd qui montait en lui-même. Il devinait la folie meurtrière dansant dans le regard du guépard, l'intense satisfaction d'enfin pouvoir faire couler le sang de son plus cher rival, s'abreuvant de sa souffrance sans retenue. Vladimir sentit tout son corps se convulser. Agiter de spasmes incontrôlables, chaque parcelles de lui-même semblaient s'être embrasées dans un feu de souffrance extrême. Ses yeux semblaient regarder sans voir, comme enveloppé par le voile de la mort. La douleur était insoutenable, intolérable, il ne la supportait plus, il n'en pouvait plus. Il aurait voulu que tout s'arrête, que le brasier cesse de consumé sa vie, mais rien à faire, il avait beau serrer sa gorge entre ses mains de toutes ses forces, il avait beau tenter de surmonté la souffrance de toute son âme, son corps en lui obeïssait plus, l'étau se resserrait, encore et encore, étouffant progressivement ses ultimes espoirs. L'espoir d'en ressortir en vie. Mais à cet instant, seul importait que cette torture cesse, il voulait mourir. Juste, mourir. La souffrance était démesurée, il ne pouvait la soutenir plus longtemps, il ne pouvait que céder sa vie à la Mort, cette fichue Mort qui s'obstinait à rester terrée dans l'ombre. Pourquoi ne venait-elle pas ? Pourquoi ne l'achevait-elle pas ? Pourquoi n'était-ce toujours pas fini ? Pourquoi ?
" Lâche-la. "
Vladimir eu d'abord du mal à comprendre cet ordre sec, glacial, provenant d'Heather, mais quand la douleur s'apaisa enfin, il sut qu'il était toujours en vie. En vie. Mais pour combien de temps ? Il se rappela qu'il avait appeler du renfort quelques minutes plus tôt, alors qu'il avait cru en avoir fini avec sa souffrance. Quel idiot... Quel idiot ! Comment avait-il put l'imaginer ne serait-ce qu'une seconde ? Comment avait-il put ? Il se pressa doucement contre Akira, inerte à son coté, presque inconsciente. Le contact de sa fourrure douce et chaude contre sa peau le rassura un peu. Un peu. Mais la douleur était toujours là, le hantant comme un cauchemars lancinant. Or ce n'était pas un cauchemars, pas l'illusion qu'offrait un rêve, non, la souffrance était bien réelle. Trop réelle. Mais à cet instant il se rappela vaguement de la présence d'Heather. Elle était là. Toujours là. Sans doute devait-elle se délecter de sa faiblesse avec une joie non dissimulée. Une joie cruelle, inébranlable. Vladimir s'obligea à ouvrir doucement un œil, il ne distingua que de vague tâche de couleur se mouvoir autour de lui, mais cela lui suffit pour confirmer son intuition : Elle était toujours là. Il sentit l'humiliation peser sur lui avec force, sa dignité venait d'être balayer en un instant, noyé dans un bain de sang, consumé par un brasier de souffrance. Mais il ne comprenait pas. Non, il ne comprenait toujours pas. Pourquoi Heather l'avait-il laissé en vie ? Pourquoi ? Il n'était qu'un subordonné comme les autres, alors pourquoi ne faisait-elle pas comme avec les autres, justement ? Par pitié ? Non, elle ne connaissait pas ce mot. Par bonté ? Tout aussi improbable. Alors pourquoi ? Pourquoi ? Vladimir inclina sa tête dans la direction d'Heather, puis ferma les yeux, trop fatigué pour les garder une seconde de plus ouvert. " P ... P...Pour...quoi ... ? Réussit-il à articuler d'une voix si rauque et faible qu'il se demanda un instant si elle l'avait entendu. Mais peu importait. Il savait qu'il n'aurait plus la force de dire un seul mot, il n'avait plus la force de faire quoi que se soit. Il espérait seulement en avoir suffisamment pour comprendre sa réponse.
3)Marie - Spoiler:
Pseudo : Elisabeth Sanlejos Rp préféré :
Elisabeth était assise à une terrasse sur la Place centrale. De loin, avec ses lunettes de soleil et son verre de limonade, elle aurait put passer pour une touriste profitant du soleil. Mais elle était au contraire tous sens en alerte, scrutant la place. Elle attendait quelqu'un qui devait lui donner des informations sur la mafia. Une taupe qui avait déjà trois quart d'heure de retard. Mais elle avait décidé d'attendre encore un peu, elle n'avait rien de spécial à faire et elle voulait en profiter pour essayer de coincer les pickpocket qui avaient la fâcheuse tendance de travailler dans le coin. Bien sur, des policiers étaient sur le coup, mais elle préférait compter ses yeux et ceux de Night. On n'est jamais mieux servis que par soit même. Alors qu'elle commençait à s’énerver du peu de résultat, elle entendit une musique s’élever. Elle venait de l'autre coté de la place. Elle remarqua un homme jouant du violon. l'air était triste mais bizarrement, il la détendit. Elle n'écoutait pas souvent la musique, elle préférait garder ses oreilles prêtes à guetter un danger, mais ce morceaux lui plaisait beaucoup. Elle se surprit à fermer les yeux. Un bruit la fit sursauter. Elle porta immédiatement sa main à la ceinture, lâchant au passage le verre qui s'écrasa au sol, répandent son contenu sur ses chaussures. Elle pesta. Un serveur arrivait déjà pour nettoyer et elle s'excusa:
Je suis désolée, je ne sais pas ce qu'il m'a prit.
Elle sortit son porte monnaie et tendit un billet vers le serveur pour rembourser le verre. Mais elle remarqua quelque chose derrière lui. L'homme au violon avait arrêté de jouer et un autre homme se tenait à coté de lui, la capuche de son sweat shirt cachant son visage. Même si elle détestait ne pas voir les traits de quelqu'un, ce n'était pas ça qui l'avait alerté. Il avait la main plaquée contre la bouche du musicien et elle remarqua un éclat gris. Elisabeth aurait mis la main au feu qu'il s'agissait d'une arme. Sans les quitter des yeux, elle attrapa un autre billet et le fourra dans la main du serveur et elle fila. Derrière elle, un homme éberlué ce demandait si Noel n'avait pas neuf mois d'avance en voyant la valeur des billets. La lieutenante esquivait les passant, courant presque. A ses cotés, l'Ombre grognait à chaque fois que quelqu'un ne s'éloigner pas suffisamment vite à son goût. A une vingtaine de mètre des deux hommes, elle ralentit pour les observer. Le musicien avait rangé son instrument et marchait vers une rue sombre, l'homme au sweat shirt derrière lui. Le premier était accompagné d'un chat et le douzième d'un loup noir qui risquait de poser problème en cas de bataille. Bien sur, Night était de taille à l'affronter, mais elle préférait quand le double de son ennemi était un petit animal, ainsi la bataille durait moins longtemps et elle prenait moins de risque. Tant pis, la prudence n'était pas la chose la plus importante. Elle marcha doucement vers la rue et s’arrêta après deux pas. Ils étaient tout les deux là, avec trop de passant pour qu'il ait l'intention de le tuer sur place. Un coup d'oeil circulaire lui permit de vérifier qu'il n'avait pas de complice. La Colombe Rouge s'approcha d'un homme et lui demanda avec un grand sourire:
Bonjour mon cher Stefen! Tu va bien?
Devant lui l'homme d'une bonne cinquantaines d'année se demanda comment une femme aussi jeune pouvait lui parler ainsi. Mais il perdit son sourire quand elle lui souffla.
Faites semblant de me connaitre si vous voulez garder tous vos morceaux. S'il vous plait.
Bien...bien sur. Je vais très bien, cela fait un moment que je vous avez pas vu! Votre fille va bien?
Elisabeth eu une furieuse envie de lui envoyer son pied entre les jambes mais elle se contrôla.
Oui, très bien, elle adore s'occuper de votre petit fils! Vous étiez en vacances n'est ce pas? Racontez moi.
Elle disait cela tout en observant les deux hommes, ne manquant pas un seul de leur gestes. Elle leur emboîta le pas, indiquant d'un geste à l'homme qu'il pouvait partir. Ce qu'il se pressa de faire. Gardant une distance suffisante pour ne pas être repérée mais qui lui permettait d'entendre si les deux hommes parler, elle les suivit.
Emma: - Spoiler:
Pseudo : Luna McEwan Rp préféré :
Driiiing !!
Youpi, faut se lever. Quel bonheur. Je suis super contente. Oooh c'est bon, arrête de faire cette tête tous les matins ! On va au lycée aujourd'hui alors faudrait peut-être te bouger un peu. Oui je sais mais j'ai pas enviiiie. Bon allez je me lève, de toute façon si je me lève trop tard, April va encore râler que le déjeuner est pas sur la table, elle est vraiment trop flemmarde !! Raison de plus pour te lever, sinon vous allez encore vous disputer et on sera encore en retard au lycée, ça va finir par mal aller pour nous. Pffff.
Comme tous les matins, Luna n'avait pas envie de se lever et Miru devait la forcer. Elle se leva difficilement et alluma la lumière. Celle-ci l'éblouit un instant et elle joua avec les rayons en plissant les yeux.
Luna...arrête de trainer, bouge toi. Ouii maman !
Elle lui tira la langue.
Elle se traina vers la salle de bain. Là, elle ouvrit le robinet au plus froid et s'éclaboussa, ce qui la réveilla complètement. Elle revint ensuite dans sa chambre et ouvrit son armoire. Elle pris au hasard un tee-shirt, enfila son jean et se passa un coup de brosse dans les cheveux.
C'est bon, je suis prête. Tu viens ?? Mouai, tu aurais pu soigner ta tenue.
Luna leva les yeux au ciel et se dirigea vers la cuisine. Elle chercha sa mère des yeux par habitude mais elle savais que c'était inutile, celle ci était sûrement de se saouler au bar du coin, dehors à fumer des tonnes de cigarettes ou se droguer avec des racailles. Elle ne s'inquiétait pas, sa mère n'était plus rien dans sa vie. Elle les avait rejointes April et elle il y a quelques mois, après la mort de leur père, mais Luna n'en avait rien à faire, toute sa vie était à Ewalhin maintenant, le passé n'importait peu. Elle mis deux bols, sorti les céréales, la confiture et le pain et s'assit. En regardant Miru grignoter un bout de pain, elle n'avait pas vu arriver April. Celle-ci devait être d'humeur massacrante, vu sa tête. Super, elles allaient encore se disputer.
Ah ba c'est pas trop tôt ! T'aurais mieux fait de rester encore un peu au lit, histoire d'être encore plus à l'heure. ****
C'est ça, ouais. Occupe toi de tes affaires, pour changer.
Nan mais n'importe quoi !! De quel droit elle me parle comme ça ?? Je rêve, on a le même âge quand même ! Elle est vraiment trop débile, y a pas un jour sans qu'elle soit d'une humeur massacrante ! Ça m'étonnerai pas que Maman l'ai cognée quand elle était bébé. Ça expliquerai des choses... Sur la tête apparemment. Et regarde Wapi, avec ses grands airs !! C'est pas possible, ils sont issuportables !!!
Luna regarda April prendre un bol dans l'évier d'un air dégouté. Il fallait vraiment faire quelque chose, elle était vraiment impossible à vivre ces temps-ci ! A croire qu'il n'y avait qu'elle qui existait. C'est malin, maintenant Luna aussi était d'une humeur massacrante, le simple fait de voir sa soeur lui donnait envie de lui sauter dessus et de l'égorger !
C'est pas une mauvaise idée...je m'occupe de Wapi si tu veux... Nan mais c'est bon, de toute façon, si je la tuais, les gens qui la vénèrent au lycée m'en voudraient à mort...
April avait apparemment remarqué que Luna la dévisageait d'un air furibond.
Qu'est ce qui ya ? T'as un problème ? Si c'est le cas tu pourrais peut-être te barré d'ici, vu que toi tu as fini de manger comme tu me l'as si bien fait remarquer il y a quelques minutes... Après tout faudrait pas que t'arrive en retard à cause de ta très chère soeur ! Ce serait dommage que Mlle. La faux-cul soit pas là pour lécher les bottes des profs ! En tout cas compte pas sur moi pour te regretter ...
QUOI ?? Ah oui, et ben si elle voulait la guerre, elle allait l'avoir.
Peut-être que moi j'essaie de me faire bien voir par les profs, en plus c'est pas vrai, mais c'est qui qui passe son temps à se pavaner et à envoyer balader tout les mecs qui veulent sortir avec toi ?? Regarde, le petit blond d'hier, il est super sympa, mais tout ce que tu sais faire c'est faire de faux espoirs aux mecs qui eux t'aiment vraiment et après les lâcher, tu me DÉGOUTE ! Et le pauvre Kal', il demande qu'à être tranquille et toi tu peux pas t'empêcher de lui courir après, juste à cause d'un pari débile ! C'est pas assez pour toi que tous les mecs du lycée soient à tes pieds ?? T'a vraiment pas besoin de le faire chier !! C'est ça, arrive en retard si tu veux et prend toi encore des heures de colle, moi j'y vais ! Oh oui, c'est tellement dommage que les profs ne te vénèrent pas...
Sur ces mots, elle attrapa son sac et sorti en claquant la porte, Miru sur ses talons.
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