Lawrence Sefi Roth && Amadeus [FINISH]

Vos personnages

Caractère : Voila un caractère fort complexe qui arrive vers vous. A la fois simple et difficile à comprendre, Lawrence et Amadeus sont très compliqués à cerner. Leur premier trait de caractère, c'est le calme. Que vous les insultiez, que vous les frappiez... Jamais, jamais le sang froid ne sera perdu. Après avoir passer plusieurs années dans la rue, il est très compliqué pour eux de s'énerver. Car, après tout, si on a rien a défendre et rien à perdre, qu'avons nous pour nous énervez ? Si l'on n'est personne sauf un pauvre musicien des rues talentueux, rien ne vous fait perdre votre calme. Car lorsqu'on s'énerve, que l'on se bat, c'est pour défendre. Défendre sa maison, son trésor, ses amis, son orgueil et sa fierté... Mais quand on a rien de tout ça ? Eh bien on est calme. C'est pourquoi, en tant que musicien des rues, SDF et anti-social, ces deux personnages n'ont rien, absolument rien à perdre. Si ce n'est la vie. Parfois, tant de calme est mit en relation avec de la froideur, voir même de la cruauté. Gardez ces idées pour vous. Jamais ces deux personnages ne seront ainsi. Jamais. C'est totalement improbable. Pourquoi ? Parce que si l'on ne met pas de coeur dans sa musique, jamais elle ne sera belle, jamais elle ne sonnera aux oreilles des gens comme le chant d'un rossignol. Elle sera plate, fade. Et non, ces deux personnages ne font pas de la musique plate et fade. Leur musique est magnifique, sonnant comme carillon dans l'air. Voila pourquoi oui, je peux vous affirmer que Lawrence et Amadeus ont un coeur. Il est caché, il a trop subit... Mais ils en ont chacun un. Sans doute quelqu'un pourra t-il le mettre à jour avec beaucoup d'affection. Mais le chemin est ardu, car trouver le coeur de Lawrence est de Amadeus n'est pas donné à tout le monde...
Le deuxième trait de caractère, c'est la volonté bien sur. Tous les jours, se lever. Tous les jours, sortir un de ses innombrables instruments et jouer, jouer encore et toujours. Car on ne veut pas mourir, car on veut toujours progresser. Alors on le fait, on se bat, tous les jours. Rien, non, rien ne pourra les arrêter. Qu'ils soient haït, frapper, blesser... Ils seront là, toujours dans la rue, a jouer l'air de la Volonté, l'hymne de la Liberté. Qu'importe les saisons, qu'importe le temps qu'il fait, ils seront toujours ici. Changeant de rue tous les jours, vous pourrez toujours les trouver. Il suffit d'avoir l'oreille assez fine pour entendre la merveilleuse mélodie qui sort des instruments des musiciens vagabonds. D'ailleurs, encouragez les. Donnez leur de quoi manger, car c'est de vous et de vous seul qu'ils vivent ! Et de la musique, bien évidemment. Toujours, toujours de la musique. Car, ne le savez-vous pas ? C'est Lawrence et Amadeus qui ont choisit d'être SDF. Comment, vous êtes étonner ? Vous ne devriez pas. Vous ne le savez surement pas, mais Amadeus est un chat de gouttière. Cette indice vous a t-il mit sur la voie ? Non, toujours pas ? Avez vous déjà essayé d'apprivoiser un chat de gouttière ? Eh bien vous n'auriez pas du. Un chat de gouttière est sauvage, libre et souvent incompris. Il a besoin d'espace, de liberté pour vivre. Qu'importe le temps et les saisons. Un chat de gouttière vit dehors, et y est heureux. Comprenez-vous ainsi pourquoi Lawrence et Amadeus sont dehors ? Enfin. Une dernière chose. N'essayez jamais d'enfermer ces deux personnes dans une maison. Vous le regretterez...
Le troisième trait de caractère, c'est l'oreille absolue. Comment, vous ignorez ce que c'est ? N'avez-vous jamais rêver de reproduire exactement, au demi-ton près et encore, c'est presque improbable qu'ils se trompent ? Eh bien c'est ça. Ils ont d'ailleurs un sympathique délire avec ça. C'est clair que l'oreille absolu, c'est pas commun, m'voyez ? Eh bien voila, ils s'amusent, ils en profitent. Et c'est bien ! Leur délire préféré ? Quand une ambulance passe, ils jouent et chantent "SIIII SOOOOOOOOOOL SIIIIIIIII SOOOOOOOOOOOL SIIIIIIIIII SOOOOOOOOOL" pendant une demi-heure. C'est bête hein ? Bon, le problème c'est qu'ils font un peu fuir la clientèle, même si ça fait rire certain. Mais quand il n'y a personne, ils s'en donnent à coeur joie ! Tenez, un autre exemple. La première fois qu'ils ont jouer devant une personne importante. Vous savez ce qu'ils ont jouer ? Eh bien, ils ont reproduit exactement l'air que le canari de Madame chantait tout les jours. Et bien, je peux vous assurez que la Madame en question, eh bien elle a adoré. Littéralement. C'est d'ailleurs grâce à elle qu'ils ont pu acheter un clavier. Petit, mais pratique et accordé, facile à transporter... Mais, me demandez vous, le but dans tout ça ? Lawrence veut savoir jouer de tout les instruments et les acheter. Tous. C'est un beau rêve, n'est ce pas ?
Le troisième trait de caractère, c'est que c'est des Nobles. Quoi quoi ? Mais qu'est-ce que tu me dis là ? Tu ne m'avais pas dit que c'était des SDF ?! Si, bien sur. Mais relisez bien ce paragraphe. Ah, vous trouvez ? Eh bien oui. Ces deux personnes ne peuvent vivre dans une maison, ou même y dormir. C'est pourquoi Lawrence a acheté un grand appartement où il y dépose tout ses instruments. Et croyez moi, il y en a beaucoup. Chaque jour, il en prend un différent. C'est plus sympathique pour la clientèle de le voir parfois jouer du piccolo, du piano ou encore du violon. Et puis, comme ils sont Nobles, vous vous doutez bien qu'il y a quelque chose de plus non ? Oui. Ils parlent tout deux d'un langage sublime et soutenu. Celui... Du dix-neuvième siècle. Enfin, il a bien évolué depuis. Mais jamais vous ne le verrez jurer. C'est comme de voir un canari briser une fenêtre. C'est triste hein ? Pauvre métaphore, jamais elle ne pourra s'envoler vers la liberté. Quelle tristesse pour elle. Enfin bref, nous disions donc que Lawrence et Amadeus était Noble. En même temps, avec des noms pareils... Mais même. Ils sont nobles car leurs défunts parents faisaient partis de l'aristocratie... Pardon, on dit Représentant, par chez vous ?
Le dernier trait de caractère de Lawrence et Amadeus, c'est que c'est... Des rebelles. Ils ont étés parfois rejetés par la société, mais jamais il n'ont penser à obéir à ceux qui avait le pouvoir. Ils les déteste. C'est pourquoi, ils sont toujours contre les décisions. De tout le monde. Truc veut faire construire un WC publique ? Vlan, Lawrence est là, Amadeus également, et ils crient ensemble à l'Anarchie. Et quoi, après ya les autorités. Mais vous saviez que mes deux personnages adorés courent vite ? Ah, pour sur. Ils sont super rapide. Même que personne n'a encore pu les battre à la course, ou même à la fuite. Ils sont courageux, bien sur. Mais quand ils sont une dizaine devant lui, avec des pistolets, j'avoue que moi aussi je serais partie en courant. Depuis belle lurette déjà. Donc, je disais que mon musicien des rues étaient rebelle, anarchiste...

Ce qu'ils aiment le plus : La musique, toujours la musique !
Ce qu'ils aiment le moins : Être enfermé
Leur plus grande qualité : L'oreille absolue.
Leur plus grand défaut : Anti-social
Leur point commun : L'oreille.

Histoire : Voir plus bas.

Hey you !

Votre prénom : Lolita, mais je préfère Lily
Votre Surnom : Fourmi
Votre âge : 15 ans
Code : Okii
Où avez-vous trouvez le forum ? Partenariat Wild Cat
Disponibilité : 7/7 Oui, je suis une Nerdz. Mais chut, faut pas le dire. Non, sérieux. Je passe toujours sur l'ordi, sauf si mes profs sont trop cruel avec moi, ou que mes parents sont de mauvaise humeur.
Des remarques, idées pour améliorer le forum ? NOMMEZ MOI ADMINISTRATRIIICE MOUAHAHAHAHA... Non, tirez pas, tirez paaaaaaaaaas i_________i
Quelque chose à ajouter ? Plusieurs choses. Tout d'abord, Miaou je suis un chat. Ensuite, j'crois que vous vous êtes trompés pour la forêt des Mirages, ya la description d'une plaine de sable dessous . Et troisièmement, le premier qui met un "e" à Fourmi, il a plus d'Anus. Merci de votre compréhension. Et en quatrième, ya personne qui joue à Final Fantasy ? O: Et mon Sefi Roth alors ?!

Histoire

Ahah, détournement de HTML.


Kapitel 1

- C'est un garçon, Madame !

Des cris d'enfants résonnaient dans toute l'entière maison. Par cette nuit d'Hiver, la Dame Lily Patricia Roth venait de mettre au monde le petit Lawrence Sefi Roth. Le père avait accourut, quittant son travail une dizaine d'heure avant pour venir tenir la main à sa bien aimée. Il avait prié, encore et encore, pour qu'elle ne meure pas, qu'elle reste en vie. Il ne s'en pardonnerait plus. Car, oui. Dame Lily Patricia Roth était morte. Son coeur avait cessé de battre au moment même où son fils, le tueur, était né. Un fils ! Non, il ne voulait pas de fils ! Il voulait une fille ! Une belle fille a mettre à marier à une personne encore plus haute dans la société ! Et ainsi, devenir plus riche ! Mais un fils... Et son animal ? C'était quoi son animal ?! Le père regarda, impatient. Un loup, pité, un loup ! Mais non. De ces parents si riche était né un fils, avec, comme animal, un chat... De gouttière ! Le père, Comte Ciel Phantomhive Roth n'en tint plus. Il ordonna à une nourrice de s'occuper du bébé. Il ne voulait plus voir ce... Ce truc, ce tueur, cet assassin ! Jamais ! Et dire qu'il était le fruit de l'amour pour sa femme... Pourquoi ?! Pourquoi le ciel lui avait envoyer ce cadeau empoisonné ?!

Le petit Lawrence fut donc placé chez une nourrice. Il n'eut droit à aucun privilège, mangeait comme les pauvres et s'habillait dans des habits usagés. Mais il n'en voulait à personne. Il trouvait ça très bien, et il ne comprenait pas pourquoi sa nourrice s'excusait à chaque fois qu'elle lui donnait un vêtement un peu abîmé. Ils étaient super, ces vêtements ! Il avait jamais froid grâce à ça. Alors pourquoi, oui, pourquoi s'excusait t-elle ? Chaque mois, le petit allait voir son père. Enfin, son père... Lawrence ne comprenait pas trop. Il voyait que son père ne l'aimait pas mais... Pourquoi ? Il faisait bien ses devoirs, aidait la nourrice, était gentil avec tout le monde... Mais jamais, jamais son père n'esquissait de sourire devant lui. Jamais il ne le félicitait, jamais on ne lui donnait un petit cadeau... C'est injuste ! Lawrence essayait de lui en parler, mais son père ne le regardait jamais. Il faisait comme si Lawrence n'existait pas. Il ne le voyait même pas. Alors, Lawrence avait fait un petit acte rebelle. Oh, tout petit, digne d'un gamin de quatre ans. Et ça les a traumatisés, car il y eu beaucoup, énormément même, de conséquences plus ou moins grave qui les attristèrent et les choquèrent à vie..

C'était un matin comme les autres, Lawrence allait bientôt avoir cinq ans, dans deux jours, exactement. Et c'était le jour de la visite à son père. Lawrence ne comprenait pas pourquoi la nourrice voulait toujours qu'il aille voir son père, puisque ce dernier s'en fichait. De mauvaise grâce, Lawrence enfila son plus beau vêtement, Amadeus se fit une toilette complète, et ils partirent ensemble, avec la nourrice, au cabinet de leur père. En arrivant là-bas, Lawrence fut subjugué, comme toujours, par autant de luxe. C'était beau, bien sur. Mais c'était inutile aussi. Ça sert à quoi, tout cet or de partout ? Enfin bref [ Oui, oui, deux connecteurs, c'est interdit, je saiiis. ] Bref, ils arrivèrent enfin dans le grand bureau de leur père. Comme toujours, celui-ci était assis à son bureau, sur sa chaise en cuir, en train de lire, signer, trier des papiers. Toujours, toujours des papiers ! Lawrence ne savait même pas lire. Et, comme toujours, son père ne leva même pas le regard. Bien sur, la nourrice disait que Lawrence avait fait ci, qu'il avait grandit de quelques centimètres... Rien, aucune réponse. Alors, pour le première fois de leur vie,Lawrence et Amadeus prirent la parole.

- Tu vas nous ignorer comme ça longtemps ?!

Leurs voix étaient douce, clair. Jamais, auparavant, Lawrence n'avait parler. Amadeus, lui, n'avait poussé que de faibles grognements. Mais jamais ils n'avaient parler. La nourrice était folle de joie, félicitant Lawrence, lui donnant un petit bonbon... Qui fut arraché par le loup de son père, Wolfgang. Lawrence protesta en geignant, il voulait son bonbon ! Mais son père s'était levé, et se tenait face à lui. Il n'avait pas l'air content du tout. Mais pas du tout du tout. Genre, si il avait eu le pouvoir de lancer des éclairs avec ses yeux, Lawrence et Amadeus seraient morts depuis bien longtemps. Oh, enfin, on s'occupait d'eux ! Eh bien non, mon petit. Tu te fourre le doigt dans l'oeil jusqu'au cerveau. Ton père, il va gueuler.

- C'est comme ça que vous lui apprenez à parler ?! Quelle insolence ! Vous lui apprenez aussi à se rebeller, à crier à l'anarchie, c'est ça ? Dégager ! Vite !

Sous les yeux impuissants de Lawrence et de Amadeus, la nourrice fut renvoyer. Ils eurent beau crier "Nanou, Nanouuuu !" Elle ne revint plus. Les yeux pleins de larmes, les deux enfants se retournèrent vers leur père. Ils voulaient comprendre, oui, comprendre pourquoi ils avaient crier sur Nanou, et pourquoi elle était partie. Ils l'aimaient bien, eux ! Ils n'eurent droit à aucune explication. Sans doute la gâtait-elle trop ? C'est pas grave, ils ne mangeraient plus de bonbons dans ce cas ! Soudain, le père changea d'expression. Ils réfléchissaient. C'est alors que, le sourire aux lèvres, le père, avec une incroyable douceur, fit installer le gamin et son chaton dans une grande chambre, avec un grand lit et un petit piano. Lawrence et Amadeus n'en avait jamais vu ! Ils se précipitèrent aussitôt dessus. Le père et Wolgang voulurent dire quelque chose, mais se retinrent lorsque le petit joua la berceuse que la Nourrice lui chantait tout les soirs. Son père et Wolfgang étaient effarés. Non seulement, Lawrence était un garçon, mais en plus, il avait l'oreille absolu ?! Inconscient de ce qu'il se passait à l'intérieur du crâne de son père, Lawrence continuait de jouer et Amadeus miaulait en rythme. Ils vécurent ainsi pendant dix longues années...

[ Patricia c'est le deuxième nom de ma môman *sors* ]
[ Black Butleeer /o ]



Kapitel 2

C'était un matin de mai, je crois. Lawrence et Amadeus se levaient, comme toujours, aux environs de sept heures. Un maître venait leur apprendre à lire vers neuf heure, et ils devaient être prêt. Bien qu'ayant quatorze ans, le chat et l'humain avait encore énormément de mal à lire un texte... Contrairement aux partitions. A leur plus grand bonheur, et au grand malheur de leur père, Lawrence et Amadeus savait extrêmement bien lire une partition. Ils la déchiffraient en quelques secondes, et quelques minutes plus tard, au piano, ils pouvaient la jouer tranquillement, Amadeus jouant les notes lorsque les mains de Lawrence était trop petite. Oui, vraiment, c'était un véritable concert qui avait lieu lorsqu'ils se mettaient au piano. Ou au violon même ! Lawrence l'avait maîtrisé en un mois seulement. Cependant, Ciel détestait lorsque son fils jouait, de même que Wolfgang. Il trouvait ça tellement horrible, toutes ces notes qui sonnaient de partout... De toute façon, rien n'était assez bien pour Ciel. En effet, Lawrence n'arrivait qu'a mettre des habits du dix-huitième siècles. Quoi ? Comment ça se fait ? Eh bien, les t-shirts ne lui allait pas, les pantalons n'avaient pas la bonne coupe... Non, vraiment, seuls ces habits là lui allait. Et puis, Amadeus. Ah, Ciel ne supportait pas de voir cet horrible chat de gouttière se balader tranquillement dans ses appartements si luxueux. Il n'allait tellement pas avec la tapisserie ! Non, ce cadeau empoisonné ne servait à rien... Si ce n'est qu'a le faire monter en grade. Un jour, les trois dirigeantes auraient des enfants, n'est-ce pas ? Et si l'une d'elle, celle de la Volonté, de préférence, avait une fille ? Lawrence serait le mari parfait ! Il était beau et savait jouer de la musique. Ça leur plaisait, à ces Demoiselles, la musique, non ? Donc, Lawrence pouvait se marier avec elle. Et les deux enfants vivaient encore, sans se douter du complot que menait leur père et son loup...

Seulement, quelques jours plus tard, Lawrence renversa une assiette par terre, tâchant le tapis fétiche du père. Celui-ci se mit alors dans une rage folle, accusant son fils d'être un incapable, tout juste bon à casser les oreilles des gens ! Il ne méritait même pas de vivre sous son toit, d'être son fils ! Pour la première fois, Lawrence se mit en colère, vraiment très en colère. Le pelage hérissé, Amadeus grognait si fort d'un sol bémol que le père recula d'un pas. Lawrence prit alors la parole en ces termes :

- Mais que t'ai-je fait ? ?! Tu es toujours à me regarder comme un déchet de la société ! Que t'ai-je fait, que Diable ?!

- Tu es né ! Voila ce que tu as fait, assassin ! Tu as tué ta mère, ma si belle, tu l'as tué et tu m'as enlever l'espoir d'avoir un jour une fille et de monter en grade, de devenir encore plus puissant ! Et avec toi comme fils, je ne suis que ruiné ! Si je n'avais pas des projets de mariage avec l'une des futurs filles des trois gouvernantes, ou même d'une en personne, jamais je ne t'aurais garder, pourriture !

Les mots prononcés par Ciel glacèrent le sang de Lawrence et Amadeus. Leur père ne... L'aimait pas ? Ils étaient juste un outil, un truc pour le faire devenir plus puissant qu'il l'était déjà ?! Mais... C'est totalement abjecte comme réaction ! Tout ça parce qu'il était un garçon ? Si il avait été une fille, si sa douce mère n'était pas morte, aurait-il eu une vie plus facile ? Sûrement. Même bigrement plus facile. Il ne lui restait plus qu'a vivre en dehors de la société, jusqu'à ce que son père le marie avec une inconnue. Tout ça pour devenir un homme puissant, respecté... Ne l'était-il pas assez ? Ne voulait-il donc pas rester à sa place, comme un honnête représentant, comme un gentil citoyen un peu supérieur que tout le monde aimait pour sa bonté ? Sa bonté... Lawrence crachait à chaque fois que l'une des servantes en parlait. Et puis quoi encore ?! Lui, gentil, bon et cordial ? Mon oeil oui. Il n'est bon et fayot qu'avec ceux qui le font devenir plus riche, plus puissant. Ce comportement était tellement... Puérile.

Lorsque Lawrence reprit ses esprits, il partit en courant, suivit d'Amadeus, en larmes. Comment, les chats ne peuvent pas pleurer ? Eh bien, la preuve est là. Ils s'enfermèrent pendant des jours entiers, voulant mourir, voir même ne pas être nés. Mais quelle existence était la sienne, si il ne pouvait plus vivre ? Amadeus, roulée en boule sur son ventre, ne pipait mot. Lui non plus. Ils n'avaient même plus envie de jouer du piano afin d'envahir la pièce si sombre et si silencieuse qu'était sa chambre. La remplir, cette pièce luxueuse ? A quoi bon, puisque Lawrence et Amadeus était des indésirables ? Pourquoi vivre ? Mais, alors qu'ils allaient sombrer dans la dépression complète, quelque chose se passa, et changea leur vie de part en part.



Kapitel 3

Un cri, non, un hurlement dans la nuit si claire, de cette lune si belle.
Lawrence se réveilla en sursaut. N'y avait-il pas quelqu'un qui avait crier ? Si. Il en était sur. Se tournant vers Amadeus, il l'interrogea du regard. Ce dernier, usant de son ouïe si fine, essaya de localiser des bruits quelconques. Rien... Pourtant, Lawrence était sur d'avoir entendu quelqu'un crier ! Remarque, ce n'était pas la première fois. Depuis que son père les avait rejetés, lui et Amadeus, il rêvait sans cesse d'une femme qui criait. Ils savaient que c'était leur mère, si douce. Lawrence se souvenait de la douceur de ses mains. Amadeus, lui, sentait encore le pelage fin et doux de Mina, la magnifique chatte liée à sa mère. Et tout deux s'endormaient en pleurant, gémissant pour ce coeur si vide, qui voudrait tant avoir de l'affection...

Le lendemain matin, Lawrence et Amadeus se levèrent plus tôt que d'habitude. Quelque chose n'allait pas. Un silence de mort s'étendait, tandis qu'il y aurait du y avoir un boucan infernal dans les cuisines, dans les chambres. Tout deux se mirent en marche vers la bureau de leur père. Ce qu'ils y découvrirent les laissèrent coit. Une trentaine de personne, servantes, passants et gardes étaient regroupés. Lorsque Lawrence entra, un jeune garde lui barra la route.

- Hola, enfant des rues. Tu es dans la propriété du défunt Comte Ciel Phantomhive Roth et de son regretté Wolfgang. Que viens-tu faire là ? Quel est ton nom, que je puisse te ramener chez toi ?

- Je m'appelle Lawrence Sefi Roth, et voici Amadeus. Vous êtes ici chez moi.

Un silence glacial suivit ses paroles. Ainsi, Ciel n'avait même pas parler de son fils. Donc, aux yeux de la société, Lawrence et Amadeus n'existait pas. Même si ils avaient des papiers, Lawrence doutait qu'ils ne les croient. Après tout, n'importe qui pouvait arriver par ici et se faire passer pour son fils... Une seconde. Il avait dit "défunt" ?! Lawrence paniqua. Voila qu'ils perdaient un deuxième parent ! S'agitant, il regarda partout. Au sol, sous un drap de lin, gisait un corps immobile. A ses côtés, une forme de loup apparaissait. Non... NON ! Lawrence et Amadeus se précipitèrent. Autour, des personnes essayaient de les retenir. Ils n'avaient pas l'air de le croire... Pourtant, une femme remarqua que Lawrence avait le même nez que le défunt Comte. La mâchoire aussi, était identique. Enfin, tout le monde crut ce petit homme qu'était Lawrence Sefi Roth, fils du défunt Comte.

Quelques jours plus tard, après l'enterrement de son père, on lui proposa le rôle de Représentant, comme chaque héritier devait succéder à son père. Il refusa. Il vendit la maison, acheta un petit appartement et commença à vivre dans la rue. Au début, ce fut difficile. Mais son caractère fort et son courage vinrent à bout de sa répugnance, et enfin, Lawrence et Amadeus devinrent musiciens des rues.