[Fini] Rencontre nocturne [PV : Mia Knight]

Taylor jeta un vague regard au monticule de papier étalé sur son bureau. Une réjouissante perceptive l'attendait : Lire ce tas de dossier éparpillé un peu de partout dans la pièce. Ah. Lui et le sens de l'ordre, ça faisait deux. Et cette lecture s'annonçait passionnant. Tellement passionnant qu'il préféra finalement reporter ce travail pénible et fastidieux à demain. Il commençait à être tard, et bien que personne ne l'attendait, il aimait être chez lui seul avec Destinée, voir en compagnie de sa télévision ou de son ordinateur, ces deux plus fidèles alliés. Taylor ferma la porte de son bureau et salua d'un geste de la tête quelques collèges restés au commissariat. Il se réjouissait déjà de retrouver sa petite vie tranquille et sans encombre, chose qu'il n'avait pas dans son métier : Ewalhin étaient bourrés de criminels en tout genre et bien qu'il soit tout nouveau dans la ville, il avait vite compris que contrairement à ce que sont emploi récent était sensé lui garantir, il aurait affaire à des gens dangereux et sans scrupules. Ce n'était de toute évidence pas une profession de tout repos, et il débutait sérieusement dans ce métier ; Il devait profiter de chaque instant de tranquillité.
Cependant, alors que Taylor était toujours en train de loué les bien fait de sa paix personnelle, il entendit quelque chose. Quelque chose qui attira son attention. Un cris. Il se demanda un instant si c'était son imagination qui lui jouait des tours ou juste la sénilité qui le prenait prématurément. Cependant lorsque le cris se répéta encore, ses doutes se confirmèrent : Soit il était devenu fou, soit il y avait réellement un problème. Et à vrai dire, il ne savait pas vraiment ce qu'il préférait. Mais dans le seconde cas, il valait mieux aller voir. Alors, ne sachant pas vraiment quoi en penser, Taylor s’avança prudemment ; toute trace de plaisanterie avait désormais disparu de son esprit et sa main c'était instinctivement posé sur le révolver accroché à sa ceinture. Le cris semblait humain, mais il était suffisamment faible et lointain pour qu'il ne puisse pas distinguer l’intonation sur laquelle celui-ci avait été poussé. Peut-être était-ce simplement des enfants jouant dans les rues ou braillant pour un rien, mais il estimait qu'il était trop tard pour que cette hypothèse soit plausible. Peut-être était-ce juste des jeunes cherchant à attirer l'attention ou encore peut-être devait-il aller se faire soigner, tout simplement. Ah. Voilà qu'il se remettait à faire de l'humour maintenant ... ça prouvait au moins sa facilité légendaire à se concentrer. Néanmoins, au fur et à mesure qu'il avançait, son mauvais pressentiment se renforçait et il se figea en distinguant quelque chose bouger dans l'ombre. Il s'approcha et son sang se glaça brusquement, le laissant sans voix face au spectacle terrifiant qui se dressait devant lui : Un homme gisait inerte au sol, éventré. Taylor réprima avec peine une terrible envie de vomir ; C'était une véritable boucherie. Il n'était encore qu'un jeune débutant, jamais il n'avait été confronté si durement aux cadavres de qui que se soit et jamais il n'avait même envisagé en voir un si rapidement et dans un tel état. Ce ne fut qu'a cet instant qu'il aperçu avec horreur que quelqu'un se tenait juste à coté du corps, debout, un long couteau ensanglanté à la main. Cependant Taylor était tellement troublé par le spectacle auquel il venait d'assister qu'il mis plusieurs seconde pour comprendre que cette petite fille à l’apparence inoffensive et innocente, n'était autre que l'auteur de ce crime. Ce n'était qu'une enfant et il n'était plus certain de rien ; Comment était-ce possible ? ça ne pouvait tout de même pas ... Si. Dans son regard luisait une joie immodérée ; une folie inhumaine, la folie de tuer, la folie assassine d'un meurtrier. Elle était tant absorbée par sa macabre contemplation qu'elle ne semblait même pas s'être aperçu de sa présence. Une gamine. Ce n'était qu'une gamine ! Elle avait tout au plus dix ans, pour ne pas dire neuf. Taylor frémit, choqué, mais se ressaisit et empoigna brusquement son révolver.

" Au non de la loi, je vous arrête. Vous êtes... Euh .. en état d'arrestation ! Lança-t-il sur une voix qu'il voulait convaincante mais qui était tout sauf assurée.

Il se sentait ridicule d'avoir prononcer de telle parole ; Il se serait cru dans une véritable série policière ! Mais c'était un débutant, il n'avait pas été préparé à un tel cas de figure, seulement, son rôle était de faire cesser les injustices, aujourd'hui il devait faire appliquer cette règle coûte que coûte.

Mia se réjouissait déjà à l'idée de sa soirée. Elle avait prévu d'aller se balader dans les ruelles de Ewalhin, là où il y a toujours des gens à provoquer. Elle avait hâte que le soleil se couche, car elle préférait opérer la nuit, elle se sentait chez elle, dans son élément.
Ce jour-là, elle avait décidé de se diriger vers le centre de la ville. Elle marchait la tête baissée comme à son habitude, mais elle sautillait presque tellement elle avait hâte, et Snow à côté d'elle balançait énergiquement la queue de droite à gauche, signe de son impatience. Elle avait comme à son habitude un long couteau caché dans sa manche. Elle vit plusieurs ivrognes, adossés à des bars miteux, mais ils étaient trop saouls pour être amusants à provoquer. Elle commençait à désespérer de trouver mieux lorsqu'elle repéra un homme, imposant et enveloppé. Il marchait assez vite et avait l'air de fort caractère, ce que Mia appréciait chez ses victimes. Elle se dirigea vers lui et lui rentra dedans.

Qu'est-ce que t'a, gamine ? T'a un problème ??

Mia sourit. L'homme réagissait exactement comme elle le voulait.

Moi ? Un problème ? Tu sais que tu me fais pas peur, le gros. T'es qu'un tas de graisse toute façon.

Il vit rouge.

Un tas de graisse ? Et depuis quand est-ce que tu parles à tes aînés comme ça ? On apprend à vouvoyer les autres, quand on est bien élevé, espèce de pauvre gamine sans cervelle. Tu vas voir si t'a peur de moi !

Et il se jeta sur elle. Mia esquiva sans difficulté, ce qui fit perdre au gros homme l'équilibre. Celui-ci hurla mais elle le frappa du tranchant de la main dans la nuque, puis, l'homme étant tombé par terre, lui planta son couteau dans les côtes. Il émit un hoquet de douleur, et essaya de se relever, mais Snow intervint à cet instant en lui planta violemment ses crocs dans le ventre, ce qui acheva de tuer l'homme qui rendit son dernier soupir, avec cependant quelques cris de plus.
Mia se redressa, essoufflée. Elle contemplait son oeuvre. Elle était satisfaite, mais elle aurait préféré que l'homme ne crie pas. Remarque, ce n'était à la fin plus que des glougloutemments mais quand même.
Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas un autre homme approcher. Celui-ci s'arrêta à quelques pas d'elle et émit un petit bruit choqué, ce qui fit que Mia le remarqua. C'était un policier, suivit d'un tigre. Instinctivement, elle se tendit. Elle avait appris à se méfier des policiers. Mais celui-ci étant apparemment pétrifié d'horreur, elle se détendit. Le nouveau venu tremblait. C'était un piètre policier, pensa Mia, ou alors il n'était pas adapté à ce genre de ville, car elle n'était pas la première criminelle d'Ewalhin. Il sortit vite son pistolet. Mia recommença à se méfier, car un couteau n'est rien comparé à un pistolet et si il lui tirait dessus...

Au non de la loi, je vous arrête. Vous êtes... Euh .. en état d'arrestation !

Alors là il était vraiment ridicule. Sa voix tremblait tellement que ses mots étaient presque incompréhensibles. Il n'oserait jamais tirer, terrifier comme il était, et de plus sur une enfant. Mia partit alors dans un grand éclat de rire. Mais l'homme semblant reprendre contenance, elle monta sur le dos de Snow et s'enfuit en courant, dans le dédale de ruelles.

La fillette éclata brusquement d'un rire glacial, laissant Taylor incrédule devant cette réaction stupéfiante. Une légère frustration le saisit. Il devait tirer. Il aurait dû tirer. Or son adversaire n'était qu'un enfant. Un enfant. Était-il assez lâche pour abattre un enfant ? En faite était-il seulement capable de descendre qui que se soit ? Il avait été vaguement entrainé au tire lors de sa formation, or ce n'était qu'une question de sécurité ; il n'était pas sensé se retrouver face à un assassin au grade où il était. A ce jour, il était tout juste bon à trier les papiers dont personne ne voulait - Chose qu'il faisait déjà rarement en raison de sa fainéantise évidente. Le doute l'assaillit brusquement ; que devait-il faire ? Cependant il n'eut pas davantage le temps d'approfondir la question car la gamine, nullement intimidé par le révolver qu'il pointait timidement vers elle, grimpa vivement sur son léopard qui bondit aussitôt dans une ruelle annexe. Taylor mis quelques seconde à réaliser ce qu'il venait de se produire ; Le minimum de fierté qu'il s'accordait venait de voler en éclat ! Sale gamine. Destinée quant à elle réagit presque aussitôt et se lança à la poursuite des fuyards. Mais c'était peine perdu, le tigre bien que puissant n'avait aucune chance contre la vitesse légendaire du léopard. Du moins c'était ce que pensait Taylor car Destinée tint la cadence pendant un instant, et cet instant fut suffisant pour mettre son adversaire en mauvaise posture : Basculant tout son poids sur le coté, elle se projeta contre le léopard et le percuta de plein fouet, faisant tombé au sol la gamine. Là encore, Taylor fut un peu long à comprendre ce qu'il venait de se produire, mais la tournure qu'avait prise la situation le dépassait complètement. Cependant, Destinée, elle, fut plus rapide que le léopard et bondit sur lui, toute griffe découverte.
Taylor réalisa brusquement qu'il devait lui aussi agir ; La fillette venait tout juste de se relever d'une démarche chancelante, elle semblait s'être légèrement écorchée mais rien de grave. Rien qui puisse l'empêche de courir. Agir. Il devait agir. Agir. Agir. Agir. Ce mot faisait écho dans son esprit comme une mélodie entêtante, lancinante.
Cependant, Taylor se ressaisit une seconde fois : C'était une meurtrière ! Gamine ou pas, elle venait de tuer un homme. Il n'avait pas le droit de lui prêter des sentiments de pitié. Elle ne le méritait pas.
Cette fois-ci, d'un main qui aurait presque pu paraitre experte, il pointa le révolver sur l'enfant et tira ostensiblement à coté d'elle.
" Ne bouge pas, lâcha-t-il d'une voix réellement glaciale. J'espère que tu as compris que je t'ai raté volontairement, la prochaine fois il en ira différemment. "
Il n'avait pas l'assurance qu'il affichait, mais il devait être convainquant si lui même voulait s'en sortir sans séquelles.

[dsl c'est pourri je dois y alelr]

Snow courait, Mia sur son dos. L'hilarité qu'avait déclenché, chez Mia et lui, l'attitude ridicule du policier avait cédé place à une intense concentration. Il devait courir le plus vite possible, cela dépendait de leur liberté. Mia quand à elle, regardait fréquemment en arrière, aussi tendue que Snow, et lui transmettait ce qu'elle voyait par la pensée. Elle n'était pas seulement tendue, elle était aussi vexée. C'était la première fois en deux ans qu'elle avait passé à Ewalhin qu'elle se faisait surprendre de manière aussi ridicule. D'habitude, elle surveillait ses arrières, était prudente, mais cette fois-ci elle ne savait pas ce qu'il lui avait pris. Elle s'était lamentablement remarquer, et s'était mise à cause de cela en très mauvaise posture. Car bien qu'ils soient de redoutables criminels, Snow et elle avait une grande peur, après le fardeau de la Sphère: celle d'être enfermés.
Un mouvement derrière elle la tira brusquement de sa frustration. Le tigre du policier avait réagit plus vite que ce dernier et c'était mit à leur courir après. Un léopard est plus rapide qu'un tigre, se dit Mia pour se rassurer, mais Snow n'ayant qu'une dizaine d'années et le tigre semblant être déjà bien adulte, ils n'avaient pas beaucoup de chance. Snow redoubla de vitesse mais cela ne suffit pas. Le tigre se projeta contre le pauvre léopard et le percuta de plein fouet, faisant tomber Mia. Celle-ci essaya tant bien que mal de agripper au poils de Snow mais ses mains glissaient et elle tomba lourdement par terre, se cognant la tête au passage sur le bord de trottoir. Elle eut le temps de jeter un coup d'oeil rapide au policier: il était complètement dépassé par les évènement. Malheureusement ce n'était pas de même pour son tigre, qui sauta sur Snow. Mia se releva en chancelant. Elle vit Snow se débarrasser rapidement du tigre et voulut se remettre à courir. Mais le policier s'étant ressaisit courut vers elle trop vite pour qu'elle ai le temps de s'enfuir. Puis il brandit son pistolet vers elle, avec beaucoup plus de confiance que tout à l'heure. Mia se mit fortement à douter. Il n'allait quand même pas tirer sur elle ?? Le tir la surpris. Il était passé à quelques centimètres d'elle, assez près en tout cas pour qu'elle se sente sérieusement en danger. Puis le policier parla, d'une voix forte et assurée que Mia ne reconnaissait pas.

Ne bouge pas, lâcha-t-il d'une voix réellement glaciale. J'espère que tu as compris que je t'ai raté volontairement, la prochaine fois il en ira différemment.

Mia déglutit. Elle avait deux solutions: s'enfuir, ou se rendre. Elle ne se rendrait jamais, question de principe. Elle tourna alors le dos au policier et recommença à courir. Mais sa chute lui avait foulé la cheville, et Snow était assez griffé par le tigre pour ne pas pouvoir la porter. Mais elle ne voulait pas s'arrêter, elle ne voulait pas aller en prison. Elle fit encore quelques pas chancelants puis tomba par terre.

L'enfant sembla hésiter pendant un bref instant ; De toute évidence le bluff avait fait son effet. Cependant celui-ci ne s’avéra pas suffisant car la gamine se retourna et fit quelques pas incertain à l'opposé du policier. Mais sa tentative de fuite s’avéra vaine car sa chute avait dû laisser quelques séquelles, dont une blessure à la cheville ; Elle vacilla un instant puis retomba lourdement au sol. Le léopard rabattit instinctivement ses oreilles, signe qu'on pouvait interpréter de divers façon, mais dont Taylor doutait que ce soit de la soumission. Celui-ci s'approcha aussitôt, Destinée en avant pour tenir en respect son propre adversaire. Il analysa rapidement la situation : La fillette saignait au niveau de la tête - les blessures du cuir chevelu saignent longtemps et abondement , se rappela tant bien que mal Taylor - la plaie n'était probablement pas grave ; Elle avait quelques éraflures au niveau des genoux et des mains ainsi que de légères égratignure aux coudes. La blessure la plus préoccupante restait celle de son crane, mais il jugea qu'il valait mieux la menotter avant qu'elle en reprenne ses esprits, ce qu'il fit sans attendre. Le léopard gronda de mécontentement mais se tint tout de même tranquille face à l'imposant tigre qui lui barrait le passage.
Taylor passa un bref coup de téléphone pour appeler du renfort - Il doutait que l'animal se laisse conduire au poste facilement, mieux valait le soutient d'une équipe. De plus, il devait avouer qu'il ne savait pas vraiment comment réagir dans une telle situation, il était même plutôt surpris d'avoir pensé aux menottes.
Il jeta un vif coup d'oeil à la fillette ; elle semblait absolument furieuse. Une fureur désespérer qui le troubla malgré lui. Il l'appuya contre un mur - en dépit de la maigre résistance qu'opposa la gamine - et planta son regard dans le sien. Il y lisait autant de crainte que de colère, et ceci accentua son malaise ; Ce n'était qu'une enfant.

[Punaise désolé c'est TROP archi pourritissime et je sais pas quoi dire pour continuer, je dois y aller, si tu veux répondre tu peux (par exemple tu peux t'exciter sur Taylor même si t'es attaché parce que t'es hyper furieuse de t'être fait avoir etc. ) sinon j'essayerais de continuer demain ou plus tard :/]

Mia était furieuse. Elle était vraiment trop bête, elle s'était fait prendre comme un débutante. D'abord elle ne surveillait pas ses arrières pendant qu'elle oeuvrait, elle était ensuite lamentablement tombée de Snow et pour finir elle n'arrivait même pas à s'enfuir. Elle essaya de se relever mais elle avait trop mal à la tête, du sang coulait de son crâne mais elle ne s'en inquiéta pas, se demandant plutôt ce qu'il allait advenir d'elle. Elle tourna la tête et elle vit le policier s'approcher, son tigre devant pour assurer sa protection. Mia réprima un rire: ce policier était vraiment peureux. S'il croyait que Mia pourrait encore s'échapper, il était loin du compte. Car même ci celle-ci détestait reconnaître qu'elle avait perdu, il était évident qu'elle ne pourrait plus s'enfuir ce soir. Elle prit soudain conscience du terrible futur qui l'attendait: elle allait aller en prison. En prison. Enfermée. Mia tenait énormément à sa liberté, elle ne voulait surtout pas en être privée. Car c'était la seule chose au monde qu'elle avait, sa liberté, à part Snow et la Sphère. Plus de passé, plus d'argent car tout ce qu'elle avait volé avait contribué à payer son petit une pièce dans le quartier le plus mal famé d'Ewalhin. Cela ne la gênait pas, c'était plutôt une bonne chose, elle n'était pas loin de chez elle lorsqu'elle "travaillait". Mais si on l'enfermait, elle perdait tout. C'était comme de couper les ailes à un oiseau.
Tout à ses réflexions, Mia n'avait pas entendu le policier s'approcher près d'elle. Elle se redressa et lui jeta un regard de défit. Elle dit un rapide inventaire de son état: quelques éraflures aux genous, des égratinures aux coudes, une cheville foulée et une blessure au crâne. Rien de bien préoccupant. Le policier sortit rapidement de sa poche une paire de menottes qu'il lui mit. Elle était enchaînée. Fini, plus de liberté. Mais elle ne devait pas laisser tomber, elle s’échapperait une fois en prison. Ce maigre espoir lui redonna de la force. Elle essaya tant bien que mal de se débattre mais elle était trop faible et lui trop fort. Snow gronda mais il se tue rapidement car le tigre s'était redressé et lui jetait un regard malveillant.
Le policier sortit son portable et sortit quelques mots sûrs de lui, pour appeler du renfort d'après ce que Mia comprit. Elle sentit un bouffé de fierté pour Snow, car même un policier et un tigre ne pourrait pas venir à eux seuls à bout de lui.
L'homme attrapa Mia la mis debout contre un mur. Elle était furieuse et en même temps complètement désespérée. Elle avait peur. Peur. Pour la première fois de sa vie, Mia avait peur. Elle le regarda dans le yeux, et y sembla lire un certain malaise. Elle n'y accorda pas plus d'attention que cela et continua à se débattre. Elle lui donnait des coups de pieds, s'appuyant sur sa jambe valide et elle se débattait dans tous les sens.

Mais p***** lâche moi, tu me fais mal ! Lâche moi, m**** !! T'es qu'une poule mouillée tout façon, t'a faillit t'évanouir à la vue du sang, ça t'a fait peur, hein, la pauvre petite personne éventrée ? Fallait pas faire policier mon pauvre gars si t'es même pas cap' de voir ça, ou en tout cas pas à dans cette ville, parce que t'as pas finit !! Mais arrêteuh, lâche moi espèce de c** !!

Elle continuait à se débattre comme elle pouvait, cherchant à tout pris un moyen de s'enfuir.

La gamine qui avait jusque là été relativement coopérative, commença à s'agiter brusquement.

" Mais p***** lâche moi, tu me fais mal ! Lâche moi, m**** !! T'es qu'une poule mouillée tout façon, t'a faillit t'évanouir à la vue du sang, ça t'a fait peur, hein, la pauvre petite personne éventrée ? Fallait pas faire policier mon pauvre gars si t'es même pas cap' de voir ça, ou en tout cas pas à dans cette ville, parce que t'as pas fini !! Mais arrêteuh, lâche moi espèce de c** !! "

La pitié de Taylor se transforma aussitôt en effroi, mais une petite part d'humanité de lui-même analysait la situation d'un façon plus personnelle : Elle paniquait. Elle paniquait complètement. Poussé par la peur, elle disait les premiers mots qui lui venait à l'esprit, des mots amplis de haine et de crainte. De haine envers lui, de crainte envers l'avenir.
Fallait pas faire policier mon pauvre gars si t'es même pas cap' de voir ça. Cette phrase lui revint à l'esprit, ranimant quelque chose de plus profond en lui-même ; Il avait toujours voulu exercer cette profession, toujours depuis qu'il avait lui-même failli à plusieurs reprise sombrer dans les abysses du mal, depuis qu'on lui avait arraché sa sœur.

" J'aimerais savoir ce que tu connais sur le choix de mon métier ! Il me semble que ça ne regarde que moi pourtant ; J'ai paniqué en découvrant le cadavre, je ne suis pas sensé occuper ce genre d'affaire actuellement, mais de toute façon c'était mon but d'origine. Mais ce que tu ne comprends pas, c'est que je ne me bat pas contre toi, mais pour toi, tu es jeune et tu avais de la vie devant toi. Tu avais la chance de vivre ; Tu l'as gâché. Tu vas sans doute te tapé quelques année de maison de redressement voir quelques mois de prison, mais tu as l’avantage d'être jeune, et crois-moi, tu peux changer. Je sais de quoi je parle. "

A cet instant, Taylor n'aurait sut justifié ces paroles qu'on aurait presque pu qualifiée de réconfortantes car elle était sortie promptement. Trop promptement. Mélange de pitié et de vécu, empreint d'une certaine douleur.

Mia remarqua que ses mots avaient fait mouche. Elle sourit, ravie d'être parvenue à son but. Mais le policier la regardait bizarrement, il y avait dans ses yeux un mélange de pitié et de défiance. Elle ne voulait pas qu'il est pitié envers elle ! C'était même le dernier sentiment qu'elle voulait qu'il ressente à son égard. De la pitié. Elle n'avait pas besoin de sa pitié, elle se débrouillerait bien toute seule. Le policier semblait réfléchir et il n'avait pas l'air heureux qu'elle ai critiqué son métier.

" J'aimerais savoir ce que tu connais sur le choix de mon métier ! Il me semble que ça ne regarde que moi pourtant ; J'ai paniqué en découvrant le cadavre, je ne suis pas sensé occuper ce genre d'affaire actuellement, mais de toute façon c'était mon but d'origine. Mais ce que tu ne comprends pas, c'est que je ne me bat pas contre toi, mais pour toi, tu es jeune et tu avais de la vie devant toi. Tu avais la chance de vivre ; Tu l'as gâché. Tu vas sans doute te tapé quelques année de maison de redressement voir quelques mois de prison, mais tu as l’avantage d'être jeune, et crois-moi, tu peux changer. Je sais de quoi je parle. "

Mia n'avait pas besoin qu'il se batte pour elle ! Elle pouvait se débrouiller seule ! Curieusement, les mots du policier lui avaient redonné confiance en elle, elle n'avait plus peur d'être enfermée car elle s’échapperait, elle pouvait forcer n'importe quelle serrure et elle savait pertinemment qu'en prison ils n'ont pas assez de moyens pour payer des choses plus perfectionnées que des serrures. Et puis, elle ne voulait pas changer ! Elle aimait sa vie, vivre le soir, la nuit, dans les ruelles et dans l'ombre, tout cela était ce qu'elle aimait.

Moi ? Changer ? Mais pourquoi est-ce que je voudrais changer ? J'aime vivre comme ça, dans l'ombre des ruelles, à traquer et voler, c'est ma vie ! Si tu veux, envoie moi dans une maison de je sais pas quoi ou en prison, je m'en fiche, parce que je suis libre, je ne suis pas un canari domestique que l'on met en cage quand on veut, je vis ma vie. Essaie un peu pour voir de me mettre en prison je ne sais où, je te paris que je m'enfuis au bout de quelques heures, vous êtes tellement mal payés, vous, les policiers, que vous n'avez pas les moyens de payer des trucs plus sophistiqués que de simples serrures pour vos prison. Pas étonnant que des policiers finissent par devenir des criminels ! On est rapporte beaucoup plus d'argent chez soit lorsqu'on vole que lorsqu'on fait un métier bien gentil.

Elle se tu et attendit la réaction de l'homme. Elle se débattait de plus belle et elle sentait l'emprise de l'homme se desserrer. De plus, les menottes trop grandes pour elle ne servaient pratiquement à rien. Elle ne savait pourquoi mais elle avait repris de la force et n'avait plus du tout peur.

" Moi ? Changer ? Mais pourquoi est-ce que je voudrais changer ? S'écria la gamine, indignée. J'aime vivre comme ça, dans l'ombre des ruelles, à traquer et voler, c'est ma vie ! Si tu veux, envoie moi dans une maison de je sais pas quoi ou en prison, je m'en fiche, parce que je suis libre, je ne suis pas un canari domestique que l'on met en cage quand on veut, je vis ma vie. Essaie un peu pour voir de me mettre en prison je ne sais où, je te paris que je m'enfuis au bout de quelques heures, vous êtes tellement mal payés, vous, les policiers, que vous n'avez pas les moyens de payer des trucs plus sophistiqués que de simples serrures pour vos prison. Pas étonnant que des policiers finissent par devenir des criminels ! On est rapporte beaucoup plus d'argent chez soit lorsqu'on vole que lorsqu'on fait un métier bien gentil. "

Taylor sentit son cœur se serrer. Il aurait préféré en rester là, ne jamais connaitre cette part de naïveté mêlée de mépris qui animait la jeune fille. Cependant il n'appréciait pas l'assurance nouvelle qu'elle démontrait, il n'aimait pas non plus la façon dont elle parlait de lui et de son métier. Il décida d'être réaliste.

" Si tous les criminels parvenaient à s'enfuir de nos prisons, on ce ferait pas chier à les enfermer, tu crois pas ? Désolé mais c'est inutile de te faire de faux espoirs, très peu de prisonnier on les moyens de le faire, et dans la majorité des cas c'est uniquement grâce à une aide extérieur. Et même si tu parvenait à t'enfuir, on connaitra ton visage et tu seras traquée sans relâche jusqu’à ce qu'on te retrouve. Ne nourri pas de faux espoirs, ça ne sert à rien. "

[Dsl fallait que je le fasse, mais c'est archi énormément pourri >.< on dit que après ta réponse les voitures de police arrive et tout ?]

[Ok x) Mais nan c'est pas pourri c'est très bien, par contre là moi mon truc ça va être pourri ^^"]

" Si tous les criminels parvenaient à s'enfuir de nos prisons, on ce ferait pas chier à les enfermer, tu crois pas ? Désolé mais c'est inutile de te faire de faux espoirs, très peu de prisonnier on les moyens de le faire, et dans la majorité des cas c'est uniquement grâce à une aide extérieur. Et même si tu parvenait à t'enfuir, on connaitra ton visage et tu seras traquée sans relâche jusqu’à ce qu'on te retrouve. Ne nourri pas de faux espoirs, ça ne sert à rien. "

Mia reconsidéra la question. Il était vrai que là, elle ne pouvait plus rien dire, et l'angoisse d'être enfermée commençait à reprendre le dessus. Mais déterminée à ne pas le montrer, elle préféra mentir. Elle leva les yeux au ciel et parla d'une voix méprisante, du moins elle essaya.

Pfff... et qu'est-ce qui te dit que j'ai pas d'aide extérieur ?? Tu parles comme si tu savais tout de moi, mais en fait tu sais même pas comment je m'appelle. Et si je m'enfuis, je pourrai très bien vous échapper, je suis sûre que je connais la ville dix fois mieux que toi, ou du moins les quartiers mal famés qui sont de vrais labyrinthes, vous arriverez jamais à me retrouver dedans. Et tu sais, je sais pas si tu te rends compte mais t'a l'air vraiment ridicule à t'engueuler comme ça avec une gamine de 10 ans comme moi. Vas-y, mets moi en prison, fais ce que tu veux, j'ai quelqu'un qui viendra m'aider à m'échapper.

Elle avait parlé plus pour se convaincre elle-même, et elle commençait à croire à ce qu'elle racontait. Elle allait continuer son massacre verbal lorsqu'un bruit de sirène de police se fit entendre.