[Fini] Une nuit... Une nouvelle vie. { Fleur Rouge & Anarchy }

→ La nuit tombait presque, le froid était mordant. Mais Doubhée était étrangement contente. Hier encore, elle embrassait l'homme. L'homme de sa vie. L'homme de ses rêves. Un homme aux cheveux bruns. Un beau brun, doux. Un homme aux yeux vert. Un vert mystérieux, ce qui le rendait encore plus intéressant. Hier encore, elle lui avait donné rendez-vous. Ce soir. Une nuit avec cet homme. Un homme qui... a déboulé dans sa vie. Mais que savait-elle sur lui ? Presque rien. L'essentiel, pense-t-on. L'essentiel aux yeux de Doubhée, en tout cas.

→ Elle allait bientôt s'endormir, quand Pola vint la secouer, et lui montrer du bout de sa queue épaisse la pendule accrochée au-dessus du bureau où été déposés de multitudes documents. Ce soir ne se passera pas dans cette demeure, sa demeure. Mais dans un autre endroit. Revenons à la pendule. Elle indiquait qu'il était presque 7 heure et demi. Il était temps de réservé. Elle se leva lentement, en prenant tout son temps, et marcha, pas après pas, jusqu'au combiné, le combiné que Pola avait mis en marche, pour pouvoir faire croire à Fleur Rouge qu'elle avait un copain. Que pensait-il, au fond ? Croyait-il encore que c'était la vérité ? Peu importe, il l'aime, et ça suffit. Elle tapa le numéro de la Playa, l'hôtel où elle allait passer la nuit avec la présence réconfortante de Fleur Rouge.
01 57 48 56 39
Ça sonnait. Plusieurs sonneries se firent entendre quand - enfin - quelqu'un décrocha et dit :
« - Âllo ? Ici l'hôtel de la Playa.
- Bonjour, j'aimerais réservé une chambre pour deux - avec un double-lit - pour cette nuit, sil-vous-plaît.
- Huumm...
Le femme sembla réfléchir, sûrement en train de voir quelle chambre serait libre.
- Il y aurait la chambre 105. Au premier étage.
- Ce sera parfait ! Réservé au nom de...
Elle n'était pas recherchée. Qu'importait son nom ?
- Au nom de Doubhée McLought, sil-vous-plaît.
- Tout de suite, Mme McLought.
Doubhée détestait que l'on l'appelle Mme. Mais ça lui faisait tout de même chaud au cœur...
Après qu'un bref merci et au revoir ont été dit, Doubhée raccrocha, et regarda de nouveau la pendule. Sept heure quarante-cinq. Il était temps qu'elle se prépare. C'était un peu inutile de se mettre sur son trente-et-un, mais elle voulait séduire l'homme qu'elle aime. Alors, en fouillant bien dans son dressing, elle retrouva un pull en cachemire, et une paire de jeans élastiques. Elle mit des converses light bleus, du mascara et du rouge à lèvre rose, et se mit en chemin, suivie de sa moitié, Pola, qui frémissait de joie à l'idée de revoir son amie, Anarchy.

→ Elle longea les trottoirs, un peu avec précipitation, car elle avait peur d'être en retards. Quand, enfin, elle arriva dans la place central, elle se laissa emporté par les sentiment de la journée passé. Ils n'étaient pas encore arrivés, mais ça ne tarderait sûrement pas.

Fleur Rouge pestait. Heater lui avait demandé un meurtre urgent et il n'avait pas eu le choix que d'obtempérer. En plus, sa victime habitait à l'autre bout de la ville, alors il avait prit un temps fou pour y aller et avait passé une demi-heure dans les embouteillages. Il n'avait même pas réussit à se calmer en tuant sa victime, qui avait pourtant payé le prix fort pour sa colère. Il regarda sa montre. Huit heure et quart.

Et merde...

Il était presque arrivé à l’hôtel de la Playa mais il ne savait pas si Doubhée l'attendait encore. Ce qui n'était sûr de vouloir, elle allait être dans une rage noire et il serait obligé de lui avouer qu'il faisait partit de la Mafia et qu'il lui avait mentit au début. Voilà de quoi mettre de l'animation dans un rendez-vous qui n'en aurait eut pourtant pas besoin.
A coté de lui Anarchy courrait pour garder le rythme, et aussi par hâte de rejoindre Pola. Elle, elle n'allait pas devoir faire face à une tueuse qui attendait depuis un quart d'heure, elle n'aurait qu'a accuser sa moitié et elle serait tranquille. Dommage qu'il ne puise pas en faire autant.
Il rejoignit enfin l'hôtel et poussa la porte vitrée de l'entré. Il remarqua au passage qu'il avait un long filet de sang sur sa manche.

Espérons qu'elle trouve le sang sexy.

Il chercha des yeux Doubhée.

[ Et je fais quoi, là ? Tu aimes me mettre dans des trucs pas possible ! --' ]

→ Bon, OK. Doubhée avait dit qu'ils viendraient. Mais après un quart d'heure, c'est pas trop ce qu'elle attendait. Elle était maintenant dans le hall de l'hôtel, le froid était trop froid à son goût... Elle plissa les yeux pour mieux voir à travers la vitre, mais rien, aucun chat, ni homme super méga beau à l'horizon. C'était vraiment trop triste. Mais qu'est-ce qu'il foutait ? Elle s'énerva, au bout d'un certain moment. Pour se tenir plus chaud; au lieu d'être normalement dans ses bras, elle serra son pull en cachemire contre elle. Quand - enfin - elle vit arriver un homme accompagnéd'un chat noir, elle se décida à aller s’asseoir dans le canapé, pas loin. Il entra dans l'hôtel, beau comme un Dieu, et chercha quelque chose du regards. Elle. Pola ne voulut pas attendre et alla à la rencontre d'Anarchy.
Doubhée, elle attendait, encore qu'il viennent, en colère, bien sûr.

[ Dsl c'est nul ]

(oh c'est la meilleure! t'es bien plus forte que moi pour faire ça!)

Il remarqua d'abord Pola, qui trotta gaiement jusqu'à Anarchy. Comme il l'avait deviné, elle, elle n'allait pas se prendre de baffes. Quand il vit l'expression de Doubhée, il sut que ce n'était pas son cas. Il allait peut être décider de ne plus se faire que des amis, c'était moins dangereux. Il marcha jusqu'à elle, elle était assise dans un canapé non loin, et lui dit:

"Bonsoir. Je suis désolé pour le retard, j'avais un travail urgent à faire, et ma patronne n'est pas du genre sympathique."

Pour sûr, il aurait préféré énerver un lion que Heater. Le premier avait plus de pitié. Il insista:

"J'avais vraiment pas le choix, sinon je te jure que je serai arrivé à l'heure."

Les promesses, ça ne coûtait rien, surtout quand elles étaient en l'air. Mais elles ne payaient pas beaucoup non plus.


(désolé, c'est super court)

[ J'ai juste mis ma vengeance, mouhahahaha ]

Il vint vers elle, et lança :
« Bonsoir. Je suis désolé pour le retard, j'avais un travail urgent à faire, et ma patronne n'est pas du genre sympathique. »
Sa patronne ? Doubhée aurait voulu lui foutre une bonne droite retentissante, mais elle resta patiente, et se décida à garder sa force. C'est là qu'elle remarqua le long filet de sang qui gouttait sur la manche de Fleur Rouge. C'était son sang. Doubhée pensa. Pensa à une chose, plutôt ... drôle.
« J'avais vraiment pas le choix, sinon je te jure que je serai arrivé à l'heure. »
« Aha, pas le choix, et qui est cette patronne pas gentille dont tu parles ? Je te crois bien que tu serais venu, mais dit-moi juste le nom de cette patronne ... »
Doubhée était énervé, si maintenant il lui sortait que c'était ... Non, elle ne voulait pas y penser, mais en tout cas, il recevrait une bonne claque, cette fois-ci, c'était sûr.

[ Dsl, c'est super couurt ! ]

« Aha, pas le choix, et qui est cette patronne pas gentille dont tu parles ? Je te crois bien que tu serais venu, mais dit-moi juste le nom de cette patronne ... »

L'idée de mentir lui traversa l'esprit. Après tout, c'était dans ses habitudes, il savait très bien le faire. Elle lui tapait sur les nerfs aussi, alors pourquoi être honnête? Il n'avait qu'un quart d'heure de retard, elle n'allait pas mourir pour si peu, ce n'était pas la peine d'en faire tout un plat. Il eut très envie de la plaquer là en lui répondant quelque chose comme 'ma maîtresse'. Et pourtant il ne put s'empêcher de penser à quel point elle était belle quand elle était en colère. Il se contenta alors de répondre avec défi, ce qui était surement pire:

«Heather Wells.»

Il lui sourit et insista:

«La meneuse de la Mafia.»

Au moins comme ça elle saurait qui il était vraiment. Ce n'était pas un homme à se mettre à genoux devant une femme pour être pardonné, ou encore moins à dire toujours la vérité. Mais si elle la voulait, elle l'avait, maintenant qu'elle en fasse ce qu'elle voulait. Il l'aimait plus qu'il n'avait aimé aucune femme, mais il ne l'aimait certainement pas plus que lui même. Qu'elle le sache, et si elle l'acceptait comme ça, il consentirait peut être à rester avec elle. Peut être. Ou plutôt surement, il devait se l'avouer. Sinon Anarchy ne lui pardonerrai jamais.

(il devenait trop gentil ^^ )

[Ouais, la main va valseeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer ! Et après, elle lui dit désolé, qu'elle a réagi comme ça parce qu'elle déteste Heather, et qu'après ils vont dans la chambre et font l'amour ! ]

« Heather Wells. La meneuse de la Mafia. »
Bouillante de colère, Doubhée ne put empêché sa main de valser et d'atteindre le visage, la joue de Fleur Rouge. La marque de main devenait visible, et ce n'était pas le seul à souffrir un peu, Anarchy se crispa, mais continua à rigoler avec Pola.
Remarqua trop tard son geste, elle s'approcha de lui, et se laissa tomber dans ses bras.
« Désolé, mais je déteste Heather, ça me choque que tu travaille pour elle... » murmura-t-elle
Elle voulait aller en lui, se fondre en lui. Elle avait envie de lui. Sans se contrôler vraiment, car l'excitation demeurait en elle, plus grande que jamais, elle poussa discrètement Fleur Rouge vers le bureau d'accueil de la Playa. Comme pour l'inciter à prendre les clefs et a aller dans leur chambre. Il ne broncha pas, mais Doubhée ne savait ce qu'il pensait. Pour lui faire monter son excitation, à lui aussi, elle lui caressa la nuque, et rapprocha ses lèvres des siennes, en restant pourtant hors de porté.

(ok, mais il réagi quand même un peu à sa baffe avant)

Avant qu'il ne puisse réagir, elle lui fichu une baffe retentissante. Il eut le souffle coupé, autant par la douleur que par le choc. Elle se laissa tomber dans ses bras pour se faire pardonner.

« Désolé, mais je déteste Heather, ça me choque que tu travaille pour elle... »

Elle le poussa vers l’accueil de l'hôtel et il comprit immédiatement où elle voulait en venir. Il ne réagi pas. Elle lui caressa la nuque et s'approcha de lui. Fleur Rouge savait exactement ce qu'elle voulait, mais ne se rapprocha pas d'elle. Il lui dit lentement d'une voix brûlante de colère:

"Ne refais jamais ça. Jamais."

Il resta un moment là à la regarder froidement pour se venger. Puis il sourit et se tourna vers l’accueil.

"Vous avez une chambre pour nous, non?"

Le réceptionniste lui tendit une clé sans mot dire. Il avait du voir la gifle de Doubhée et se demandait qui était ce couple si étrange. Tout aussi muet que lui, Fleur Rouge prit la clé, se tourna vers son amie et l'embrassa. Puis il s'éloigna légèrement et dit en faisant tinter la clé:

"Je crois savoir où on pourrai finir notre 'conversation'."


(on va peut être s’arrêter là, non? il y a des jeunes esprits innocents sur le fow ^^)