[Fini] Séduction dangeureuse...(PV Heater)

[ Ouai t'inquiète c'est OK x)]

Vladimir colla sa truffe contre le béton glacé et malodorant, à la cherche désespéré de quelconque trace de son odeur. Lorsqu'il eu enfin trouver un arôme familier parmi le fumet écœurant de la pollution, il s'efforça de le suivre, tentant d'ignorer le dégout que lui inspirait les effluves nauséabonde de la rue.
Il arriva à remonter la piste suffisamment longtemps pour finir par reconnaitre l'endroit où il se trouvait. Il vérifia qu'il n'y avait personne dans les environs puis repris son corps d'origine. Il sursauta en sentant son portable vibrer dans sa poche. Il le déverrouilla rapidement et un petit message d'information s'afficha aussitôt : 1 appel manqué, 1 message.

" P*tain, t'es où ??? J'ai pas que sa à faire de te chercher dans toute la ville ! Alors tu bouge ton cul de merdeux et tu me rejoins .... Tu me rejoins la où on était tout à l'heure. Et vite. Sinon, surveille tes arrières, tu pourrais bien recevoir une balle dans le dos. Tu connais ma maladresse ... "

Vladimir sourit. C'était du Heather tout craché, ça. Toujours piqué au vif au moindre écart.
Il était à deux pas de leur point de rendez vous, il était même étonné de ne pas encore avoir rencontré son supérieur déambuler furieusement d'une rue à l'autre à sa recherche.
Cependant, sa pensé ne tarda pas à se réalisé car il la vit surgir d'une ruelle et s'approcha de lui d'un pas impatient. Elle allait ouvrir la bouche pour le réprimander, mais il fut plus rapide.

" Charmant votre message, commenta-t-il en engouffrant son portable dans sa poche.

" Mais on à d'autres problèmes, enchaîna-t-il avant qu'une pluie de reproche ne s'abatte sur lui. Est ce que vous vous souvenez de l'animal de l'homme avec qui vous discutiez ?
Il se tut un instant.
" Parce que l'animal que j'ai poursuivit était un chat. Un chat noir. Et ce n'était pas un amateur. "

Ne sachant que faire, je déambulai d'une rue à l'autre, sans trop m'éloigner. C'est alors que je le vis ! Tranquille, marchant d'un pas nonchalant. Un vrai touriste ... Je me dirigeais vers lui furieusement et je préparais mes insultes. Sauf qu'il fut plus rapide que moi.

" Charmant votre message "

Ta gueule, crétin. Bien sur, je n'ai fait que formuler cette phrase dans mes pensées car il enchainait déjà sur ce qui nous intéressait.

" Mais on à d'autres problèmes. Est ce que vous vous souvenez de l'animal de l'homme avec qui vous discutiez ? "

" Parce que l'animal que j'ai poursuivit était un chat. Un chat noir. Et ce n'était pas un amateur. "

Hmm. Enfin des paroles INTELLIGENTES, SENSEES et UTILES. Des mots devenus rares avec lui. Bref, je ne vais pas écrire un livre sur la débilité profonde d'Adamovitch. Quoi que ... En fait, nan, il me demandrait des droits, alors ...
Passons aux choses sérieuses. Un chat noir. Comme ... Anarchy ?

" Si vous n'aviez pas poursuivi ce chat, je n'aurais pas eu à vous envoyer un message "charmant". Sinon, l'animal de l'homme était effectivement un chat noir. Ce qui est assez embêtant, à vrai dire. Au fait, quand vous dîtes que ce n'est pas un amateur ... Ca veut dire qu'il est fort ou que vous êtes nul ? "

J'avais pas pu résister. Je me sens obligé de le tailler. C'est plus fort que moi.
Je consultais à nouveau ma montre. C'était plausible.

" Allez, on y va. On va avoir une petite discution avec le charmant jeune homme qui m'a offert un café. "

" Quitte à avoir recours à la force "

J'avais ajouté ceci avec un petit sourire sadique. Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas torturé quelqu'un ...

" Si vous n'aviez pas poursuivi ce chat, je n'aurais pas eu à vous envoyer un message "charmant", répliqua tout de même Heather, agacé.
Et si je n'avait pas poursuivit ce chat, alors qui l'aurait fait ? Se retint de rétorquer Vladimir. Certainement pas elle, en tout cas.

" Sinon, l'animal de l'homme était effectivement un chat noir. Ce qui est assez embêtant, à vrai dire. Au fait, quand vous dîtes que ce n'est pas un amateur ... Ça veut dire qu'il est fort ou que vous êtes nul ? "

Vladimir serra les dents pour s'empêcher de lâcher une réplique cinglante. Ce n'était pas le moment. Heather devenait vraiment de plus en plus désagréable. Fait équipe avec elle l'irritait le plus au point, elle ne manquait jamais une occasion de le rabaisser. Enfin faire équipe avec qui que ce soit l'agaçait déjà naturellement, ce n'était pas une grande nouveauté.

" Allez, on y va. On va avoir une petite discutions avec le charmant jeune homme qui m'a offert un café, lança-t-elle sarcastiquement. Quitte à avoir recours à la force "

De toute façon, dès qu'il était question d'Heather, il devait toujours avoir recours à la force, comme elle le disait si bien ...
Il la vit sourire. Un de ses sourire bien caractéristique. Elle s'amusait. Elle s'amusait beaucoup, même. La situation avait beau la ravir au plus au point, elle n'en restait pas moins délicate. Délicate car l'inconnu avait désormais des informations d'une importance capitale à leur sujet.
De plus, Vladimir mourrait d'envie de lui régler son compte. Depuis le début, il avait sentit qu'il était une menace. Il avait sentit que cet homme, ayant approché Heather, n'en ressortirait pas vivant. Et il comptait bien lui prouvé sur-le-champs.
Personne ne se dresse contre le Grim Reaper sans en payer le prix fort, se surprit-il à penser.
Il emboita le pas à Heather qui avait déjà commencer à marcher en direction du bar. Cependant, une fois la terrasse en vue, il dépassa sa supérieur sans se préoccupé de savoir si elle avait des protestations ou non. Il repéra rapidement l'homme, tranquillement assis sur sa chaise, il discutait avec son chat. Il feignait de ne pas l'avoir vu, mais Vladimir savait parfaitement qu'il le surveillait du coin de l'œil.
Le regard des deux hommes se croisèrent un instant. Il le vit ouvrir la bouche pour lancer une de ses exaspérante formules de politesses, mais Vladimir ne lui en laissa pas le temps.

" Monsieur, je crois qu'une petite discutions s'impose. Veuillez nous suivre, je vous prie, dit-il sans se répartir de son ton glacial et de son attitude hautaine. Il devinait Heather, bouillonnant de rage derrière lui, mais l'ignora.

Si un regard avait put tué, son interlocuteur serait sans doute déjà mort.
Il se demanda l'ombre d'un instant s'il n'aurait pas dû feindre qu'aucun soupçon ne pesait sur l'inconnu, mais il devinait que cela ne serait pas d'une grande utilité, tant l'un et l'autre était sur leur garde et habitué à mentir promptement.
Vladimir avait décider que l'humain avait suffisamment joué avec eux, maintenant, il était tant de passé au choses sérieuses ...

Fleur Rouge se plongea dans l'observation du fond de sa tasse de café quand ils les vit arriver. Ils les regarda discretement et sut tout de suite que ça allait chauffer pour lui. Anarchy elle même était nerveuse, elle qui gardait presque toujours un calme glacial. Il allait les saluer d'un air innocent mais l'homme ne lui en laissa pas le temps.

" Monsieur, je crois qu'une petite discutions s'impose. Veuillez nous suivre, je vous prie."

Il ne savait quoi faire. Pour une fois, il était pris au dépourvu. Il regretta de ne pas avoir suivi les conseil d'Anarchy et de s'être approché de Heater. Mais il avait suivi son instinc, qui ne l'avait pas aidé pour une fois. Il avait très envie de le suivre une autre fois et d'envoyer un coup de poing dans la tête de l'arrogant, mais il se retient. Ce n'était pas vraiment une bonne idée. Il se remémora mentalement ses armes. Son pistolet à sa ceinture, son poignard le long de sa jambe et un petit flacon de poison dans sa poche. Il le devait à une amie qui voulait anticiper son veuvage mais pouvait très bien l'utiliser autrement. Meme s'il ne pensait pas que ses nouveaux 'amis' allait l'emmener au restaurant. Il voyait l'homme s'agacer et cela l'amusa beaucoup. Surtout quand le serveur arriva avec la facture.

Laissez moi au moins regler la note mon cher ami.

Il lui fit un sourire innocent qu'il devait l'enerver beaucoup. Il prit son temps pour chercher la monnaie exacte dans son porte feuille, sachant parfaitement que de toutes facons ils ne pouvait rien contre lui devant tout le monde. Il allait ranger son porte-feuille mais se ravisa et rajouta:

J'allai oublier le pourboire.

Il rajouta un billet sur le tas et se décida enfin à se lever. Anarchy sauta en bas de la table et marcha jusqu'au jambes de Fleur Rouge. Celui ci se tourna vers Heater, ignorant completement l'homme alors que la chatte,vigilante, surveillait son dos.

Alors, on m'enmennait vous belle dame?

(ne le tuer pas, ne le tuer pas!!! bon il est un peu fou, mais j'en ai besoin! entier de préférence, sinon il va avoir du mal à draguer)

(T'inquiètes, sa parait mal parti mais on va te laisser sain et sauf xD)

Nous nous sommes donc dirigés vers la terrasse du café. L'homme était toujours, la chat, à ses pieds. Vu comme ça, rien ne laissait paraître que c'était eux. Et si c'était justement quelqu'un d'autre, profitant de la coincidence pour le faire accuser. Nan, trop invraisemblable. Il n'y a que moi pour imaginer des trucs pareils. Franchement. J'ai honte, parfois. Sa ne devrais pas être permi d'inventer des plans improbables.
Malheureusement, je n'ai pu continuer cette réflexion philosophique car Adamovitch m'a dépassé pour aller rejoindre Fleur Rouge.
Comment avais-je pu oublier une seule seconde de le surveiller ? Inadmissible. Je faiblis, on dirait.
Je pressai le pas pour le rattraper et éviter qu'il ne commette une connerie mais c'était trop tard.

" Monsieur, je crois qu'une petite discutions s'impose. Veuillez nous suivre, je vous prie."

J'ai cru que j'allais l'étrangler. Dommage qu'il y ai tant de monde. Mais Fleur Rouge n'a pas été impréssioner. Pas le moins du monde, même. Rien que pour ça, je l'ai apprécier. Adamovitch se prenait pour un Dieu ou quoi ? D'où il parlait à ma place, d'abord ? Je l'ai fusillé du regard. Sa me fait penser à une chanson. "Elle a les yeux revolvers. Elle a le regard qui tue. Elle a tiré la première ... " Sauf que moi, c'est pas une histoire d'amour, c'est une histoire de meurtre. C'est quelque peu différent, n'est-ce-pas ?

" Laissez moi au moins regler la note mon cher ami. "

En effet, le serveur venait d'arriver avec l'addition. Il était toujours aussi stréssé. En même temps, si j'étais serveuse, rien qu'en voyant la tête d'Adamovitch je serais stréssée. Fleur Rouge fit un petit sourire et sortit son porte-monnaie. Il sortit les billets et le referma.

" J'allai oublier le pourboire. "

Il avait tout compris. Il n'avait rien d'autre à faire que d'essayer de gagner du temps. Mais nous n'étions pas préssés. Enfin, pas moi.
Après avoir sorti un nouveau billet, il rangea son porte-feuille et se leva. Il se tourna vers moi, ne se préoccupant pas outre mesure d'Adamovitch. Au moins, lui avait compris qui était la chef ici. Anarchy surveillait ses arrières, tout de même. Ce qui prouvait que ce n'était pas la première fois, ou alors qu'ils étaient intelligents. Au choix.

" Alors, où m'enmennez-vous belle dame? "

Hum, bonne question. Et puis belle dame, c'est vite dit. Ca devrait être interdit de flatter l'ego de ses ennemis. Bon, où est-ce que j'allais l'emmener ... Dans une ruelle mal famée ? Au QG ? Nan trop loin. Une petite impasse suffirait amplement.

" Pas loin, ne vous inquiétez pas. Et si ça se trouve, ce ne sera même pas long. "

Et si ça se trouve sa ne sera même pas douloureux. Mais sa je ne l'ai pas dit. Il ne faudrait pas affoler ma petite proie. La peur enlaidirai ses traits. Quel dommage. Le sang était beaucoup plus sexy. Non ?

" Allez, on y va. "

Je m'approchais discrètement d'Adamovitch et je lui décochai un coup de coude dans les côtes.

" La prochaine fois, vous me laisserez faire mon boulot. Passez devant. "

Si jamais, Fleur Rouge avait une arme, ce ne serait pas moi qui me prendrait une balle dans le dos. Nan, moi je ferme la marche, je surveille. Et je fais la discussion aussi, si possible.

Un serveur arriva aussitôt, faisant naitre un sourire satisfait sur les lèvres de l'homme.

" Laissez moi au moins régler la note, mon cher ami. "

Vladimir faillit lui faire remarquer qu'il n'était pas son "cher ami" mais se retint. Son ton doucereux, son visage constamment amusé et son comportement
mielleux lui tapait sérieusement sur les nerfs. Comme s'il s'imaginait pouvoir les manipulés à sa guise. Or il allait le détrompé.
L'homme pris le temps de vérifier pièces par pièces que le compte était bon. Il allait ranger son porte feuille lorsqu'il se ravisa et extirpa un second billet de ce dernier.

" J'allai oublier le pourboire, ajouta-t-il sans se répartir de son ton joueur.

Exaspéré au plus au point, Vladimir mourrait d'envie de lui coller le canon de son arme sur la tempe pour voir s'il s'amusait toujours autant ...
Mais la encore, il dû prendre son mal en patience. Après. Après, une fois qu'il serait sortit.
L'humain se leva, lentement, toujours lentement. Puis, ignorant ostensiblement Vladimir, il demanda à Heather :

" Alors, où m'emmenez-vous, belle dame? "

Akira, elle-même, avait du mal à contenir le grondement sourd montant dans sa gorge. Ce type était absolument horripilant avec ses phrases tout droit tiré d'un compte de fée. D'où sortait-il ? De l'école de théâtre du coins ? Fort possible. La vie ne semblait être qu'un jeux à ses yeux, un jeux facile auquel il gagnait sans cesse, si bien qu'il s'en lassait pas.

" Pas loin, ne vous inquiétez pas. Et si ça se trouve, ce ne sera même pas long. "

Ce fut la seule phrase censé d'Heather de la journée. Enfin des mots qui avait un peu de bon sens ! Vivement qu'il en finisse rapidement avec cet insupportable parasite.

" Allez, on y va, lança-t-elle sur un ton tranquille.

En s'approchant furtivement, elle lui donna un petit coup de coude dans les côtes qui le fit grimacer de douleur. Sa blessure était loin d'être totalement guérit.

" La prochaine fois, vous me laisserez faire mon boulot, lui glissa-t-elle discrètement. Passez devant. "

Vladimir doucha sa satisfaction d'un silence hostile appuyer d'un regard glacial. Il avait bien compris qu'elle se servait de lui comme bouclier au cas où leur proie serait armé. Mais qu'elle n'aille pas s'imaginer qu'il allait jouer les martyres pour elle, au moindre geste déplacé de l'homme il l'égorgerait à coup de crocs et de griffes.
Cependant, bien que son aptitude parlait d'elle-même, il ne dit pas un mot. Ne chercha pas même à engager une conversation avec l'un d'eux. Il n'était pas question de parler avec cet insecte exaspérant derrière lui. Il n'était pas question qu'il fasse d'effort pour raconter des propos faussement tranquille avec cet insignifiant petit homme qu'il allait se faire un plaisir d'abattre rapidement.

Elle semblait hésiter mais finit par répondre:

" Pas loin, ne vous inquiétez pas. Et si ça se trouve, ce ne sera même pas long. "

Une réponse claire, une! Mais Fleur Rouge ne se départit pas de son sourire en attendant la suite.

" Allez, on y va"

Il la vit s'approcher de Vladimir et lui donner un coup dans les cotes. A voir sa réaction, Fleur Rouge se demanda s'il n'était pas blessé. Il fut très heureux de la douleur de Vladimir. Elle l'entendit chuchoter quelque chose, et il supposa que ce n'était pas un compliment. Il vit l'homme se mettre devant lui. Heater était intelligente, elle l'utilisait comme bouclier. Cela lui allait très bein. S'il voulait tirer, il le ferrait sur Vladimir. Exactement ce qu'il voulait. Mais il prefera ne pas le faire, il se doutait bien que Heater le laisserai pas tuer sans rien dire. Il préféra marcher la tête haute, comme s'il était absolument pas en danger. Ils entrerent dans une ruelle sombre. Ils s'arreterent et Fleur Rouge supposa qu"ils n'allaient pas plus loin.

Alors, que voulez vous de moi?

Le jeu était fini. Les masques étaient tombés et cela ne tournait pas à son avantage. Mais comme toujours, il voulait tirer le meilleur partit de cette situation. Et surtout, il ne voulait pas perdre la face. Car il sentait qu'avec Heater, perdre la face c'était perdre la vie. Il resta fier et planta ses yeux dans ceux de la femme. Il exigeait des expliquations. Comme si c'était lui qui décidait ici.

Nous sommes rapidement arrivés dans une impasse sombre, où il n'y avait pas un chat, hormis Anarchy, bien sur. Ouhla, je m'embrouille moi-même. C'est grave. Je suis en train de devenir folle. Enfin bref ...

" Alors, que voulez vous de moi ? "

La question était sans ambiguïté, la réponse était claire. Il le savait, ce qu'on voulait. Mais il nous défiait. Il avait la tête haute de quelqu'un qui veut faire croire qu'il a le dessus alors que ce n'est pas le cas. D'un autre côté, c'était plus facile. Il n'y avait plus rien à caché. Sa couverture était tombée comme la notre. Il ne paraissait plus si innocent, tout d'un coup ...

" On a des questions et on veut des réponses. "

J'aimais bien répondre sans répondre vraiment. Avouerait-il facilement ou faudrait-il le torturer ? Finalement, la seconde proposition ne me paraissait plus aussi alléchante. Je n'avais pas envie de le faire souffrir. C'était ... Etrange. Il fallait que je dise à Adamovitch de se taire aussi. Je n'avais pas envie qu'ils s'entretuent. Pas encore. Adamovitch pouvait peut-être encore me servir. Un peu. Au pire, il serait dégradé au rang de "je-sort-juste-les-poubelles-mais-je-fais-parti-de-la-mafia". Quant à Fleur Rouge, il pouvait toujours me servir.
Je me tournai donc en direction de mon soit-disant bras droit et lui lançai un regard lui intimant le silence. Au cas où il n'aurait pas compris, je mis un doigt sur mes lèvres.
Puis je me concentrai à nouveau sur notre suspect. J'avançai d'un pas, le faisant reculer contre le mur.

" Est-ce bien Anarchy qui nous a espionné ? "

Qu'allait-il répondre ? Allait-il tout avouer dès maintenant ou nierait-il ? Auquel cas je serai bien obligée de recourir à la force ...

" On a des questions et on veut des réponses. "

Vraiment la phrase qui fait avancer la conversation. Mais Fleur Rouge savait de quoi elle parlait. Je la vit se tourner vers l'autre homme et lui montrer de se taire. Elle ne semblait pas vraiment avoir confiance en ses capacités et cela lui plaisait beaucoup. Elle s’avança d'un pas et Fleur Rouge recula. Il ne voulait pas l'avoir trop près de lui, il avait l'impression que c'était une femme à faire un coup en traître. Et de toutes manières, il préférait être prudent, une imprudence lui avait déjà coûté beaucoup.

" Est-ce bien Anarchy qui nous a espionné ? "

Il prit son temps pour lui répondre, comme s'il avait du mal à se souvenir. Puis, il lâcha:

Peut être. Mais vous n'avez rien a craindre, que je l'ai fait ou pas, votre conversation était trop innocente pour avoir une quelconque importance, n'est ce pas?

Il fit semblant de cacher sa curiosité. Le but était evidement de leur faire croire qu'il ne savait rien mais qu'il voulait savoir. Il espéra que son mensonge était convainquant, mais il faisait confiance en ses talents d'acteur. Il avait beaucoup d’expérience, mais pour l'instant il ne l'avait jamais essayé sur des tueurs. Il s'imaginait à leur place. Il aurait tué tout de suite l'intrus, sans poser de questions. Peut être était il chanceux finalement.

( j'ai décider de répondre finalement xD )

Rapidement, Vladimir se rendit compte que personne ne cherchait à échanger un seul mot avec l'un ou l'autre de ses interlocuteurs, seule l'ambiance tendu demeurait inflexible. L'homme ne semblait pas le moins du monde intimidé, mais il affichait une désinvolture si grotesque que sa nervosité était palpable malgré ses talents d'acteurs. Son pas nonchalant, son regard absent, presque rêveur, son aisances dans ses déplacement ... Tout dans cet homme irritait Vladimir.
Cependant, il finit par s'arrêter, jugeant l'endroit où ils les avaient mener suffisamment loin de la ville et de potentiels témoins
Vladimir s'apprêtait à lancer une réplique cinglante mais l'humain fut plus rapide :

" Alors, que voulez vous de moi ? Demanda-t-il sur un ton glacial. Un ton qui semblait presque accusateur, à la limite de l'arrogance.
Il garda la tête haute, plantant sans hésiter son regard dans les yeux gris métalliques d'Heather. Il avait bien comprit qui était la meneuse ici, mais il ne devait pas espérer qu'elle serait plus indulgente, car ce ne serait pas le cas. Loin de là.
Cependant, l'aspect positif de la situation était que l'inconnu avait enfin fait preuve de sérieux, même s'il ne semblait toujours pas les considérer comme une réelle menace.

" On a des questions et on veut des réponses, martela Heather sans se démonter.

L'homme garda le silence sans se repartir de son impassibilité.
Heather quant à elle, lui jeta un regard menaçant, lui faisant clairement comprendre qu'il n'avait pas son mot à dire.

" Est-ce bien Anarchy qui nous a espionné ? "

Extérieurement, cette question ne semblait pas d'une très grande utilité étant donné qu'ils connaissaient tout les trois la réponse, mais en réalité, son but était tout autre. C'était un test. Heather le sondait, elle réfléchissait à ce qu'elle pourrait bien faire de lui, s'il pouvait lui être utile. Sellons ce qu'il allait dire, comment il allait se comporter, de la façon dont il allait s'y prendre pour les dissuader de le tuer, Heather jugerait s'il serait dès maintenant un nouveau pion sur son échiquier ou simplement une nouvelle victime.
Lorsque l'homme sourit, Vladimir compris qu'il avait eu tord : Pas une seule seconde il n'avait été sérieux, le jeu continuait.
" Peut être. Mais vous n'avez rien a craindre, que je l'ai fait ou pas, votre conversation était trop innocente pour avoir une quelconque importance, n'est ce pas? "
Ce furent les paroles de trop. Aveugler par la rage et la haine, Vladimir le pris par le col de sa chemise et le plaqua contre le mur de toute ses forces. Hors de lui, il en oublia la menace muette d'Heather.
" Putain arrête de faire celui qui comprend pas. Tu sais très bien de quoi on parle. Tu sais très bien que si tu continue à faire l'innocent d'une façon si grotesque tu vas crever en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Non. En faite tu va crever dans d'atroce souffrance. La mort serait trop douce pour un connard aussi horripilant que toi. Soit un peu sérieux, merde !
Impulsivement, Vladimir dégaina son révolver et le pointa sur l'homme.
" Est-ce que c'est clair ? "
Il sentait le regard furibonde d'Heather aller de Vladimir à son adversaire, mais il était incapable de savoir au quel des deux elle en voulait le plus. Si, par son impertinence, il s'était attirer ses foudres ou bien si c'était l'homme qui, en répondant de son ton nonchalant teinté d'arrogance avait le plus poussé sa patience à bout. Sans doute un peu des deux.
Mais il n'allait pas tarder à le savoir.

(le chantage devrait être interdit --')

" Peut être. Mais vous n'avez rien a craindre, que je l'ai fait ou pas, votre conversation était trop innocente pour avoir une quelconque importance, n'est ce pas ? "

Mais à quel jeu jouait-il à la fin ? Ma patience avait des limites, quand même. J'étais calme, pour l'instant mais je n'allais pas tarder à m'énerver. Sa réponse ne m'avançait pas du tout. Que savait-il exactement ? Quelles étaient ses ressources pour qu'il soit aussi sur de lui ? Il n'avait pas peur ou alors il le cachait très bien. Il ne se sentait pas pour autant à l'aise. Ce n'était pas un tueur. Avec un peu d'entraînement, il pourrait le devenir. Il faudrait juste un petit stage de redressement pour qu'il perde son attitude hautaine.
A mes côtés, Adamovitch perdit son calme. Je fus surprise mais je crois comprendre. Je crois. Les hommes ne sont pas si difficiles à déchiffrer. Peut-être est-ce à force de les cotoyer. Eux. Les tueurs plus particulièrement. Le monde du crime. C'est un monde sexiste. J'ai fait mes débuts déguisée en mec. Puis j'ai percé mon trou jusqu'à pouvoir révéler ma vraie identité. Mais pendant ces quelques années, j'ai appris à vivre comme un homme. Leur univers est simple. C'est la loi du plus fort. Pulsions de violence. Fierté mal placée. Cela fait parti d'eux. Tous ceux qui sont en prison. Les délinquants. Les gens les redoutent, les méprisent. Ils renient ce qu'il y a de plus profond en eux. Ces mecs ont eu la vie dure. Ils ont été obligés de faire ressortir leurs vieux instints. C'est ça un homme. Un vrai. Une bête sauvage capable de défendre son honneur au prix de sa vie.
C'est pour tout ça que je n'ai pas réagit quand Adamovitch s'est élancé sur Fleur Rouge. Il l'attrapa par le col de sa chemise et le plaqua de toutes ses forces contre le mur.
Le corps de Fleur Rouge ressemblait à un pantin inanimé dans le smains habituées d'Adamovitch. Il heurta la cloison avec un bruit sourd tandis que mon collègue lui jetai à la figure les paroles suivantes :

" Putain arrête de faire celui qui comprend pas. Tu sais très bien de quoi on parle. Tu sais très bien que si tu continue à faire l'innocent d'une façon si grotesque tu vas crever en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Non. En faite tu va crever dans d'atroce souffrance. La mort serait trop douce pour un connard aussi horripilant que toi. Soit un peu sérieux, merde ! "

Je fus, la encore, étonée par la violence de ses paroles. Depuis quand Adamovitch aime bien torturer les gens ? M'enfin, sa m'arrange. Sa m'évite de le faire moi-même.
Adamovitch sortit son flingue, comme pour appuyer ses dires.

" Est-ce que c'est clair ? "

A mon humble avis, c'était on ne peut plus clair, mais ce n'était pas à moins que s'adressait la question. Par contre, c'était à moi de jouer, la.

" Range ton flingue, Adamovitch ! "

Mon ton n'était pas agressif, il était plutôt amusé, je dirais. En même temps, je m'approchais des deux hommes.
Adamovitch rangea son pistolet de mauvaise grâce mais je savais qu'il comprennait mes raisons. Pas d'arme pour l'instant. Il le relacha, et je ne pus pas m'empêcher de le lui faire remarquer.

" Je ne t'ai pas demandé de le lacher, il me semble ... "

Il se fit un plaisir de le balancer à nouveau contre le mur, quelque chose craqua dans le dos de Fleur Rouge, arrachant un sourire à Adamovitch.
Je m'adressai enfin à notre "prisonnier".

" On ne rigole plus maintenant. Dis-nous tout ce que tu sais et nous te laisserons peut-être la vie sauve. Adamovitch se fera un plaisir de ressortir son arme. Il me suffit d'un mot pour signer ton arrêt de mort. Alors réfléchis bien avant de reprendre la parole. On ne laissera plus rien passer maintenant. On est des tueurs, pas tes potes, ok ? Tu peux pas rigoler avec nous ? J'espère que tu mesure ta chance, au moins. Tu devrais déjà être au cimetière. Nous t'offrons une fleur, la, alors ne la laisse pas se faner. "

J'ai beaucoup aimé ma dernière métaphore mais je n'avais pas le temps de m'auto-congratuler pour mes paroles historiques. Il allait moins faire le malin, maintenant. Il avait réussi à me rendre furieuse. Il allait donc en payer le prix.

(héhé, vengeance =P Remercie moi Vlad', je suis de ton côté pour une fois xD)

Vladimir plaqua Fleur Rouge contre le mur. La douleur s'empara de lui mais il se reteint de le montrer. Jamais il ne laissait paraître ses sentiments, que ce soit la peur ou la joie. Car c'était déjà livrer une partie de soi même au regard des autres. Il se contenta d'insultait Vladimir avec tout son vocabulaire-très étendu- dans sa tête.

Putain arrête de faire celui qui comprend pas. Tu sais très bien de quoi on parle. Tu sais très bien que si tu continue à faire l'innocent d'une façon si grotesque tu vas crever en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Non. En faite tu va crever dans d'atroce souffrance. La mort serait trop douce pour un connard aussi horripilant que toi. Soit un peu sérieux, merde !

Sérieux? Mais il sa vie était un jeu. Une pièce de théâtre. L'histoire était sa vengeance et l'héros, lui. Et le but était de survivre jusqu'à la fin. Ce qu'il comptait bien faire. Vladimir sortit son flingue. Cela commençait à sentir le roussi.

" Est-ce que c'est clair ? "

Difficile de faire mieux. Il avait parfaitement compris, mais il devait maintenant decider de ce qu'il allait faire. Et ils n'avaient apparemment pas l'air de lui laisser le temps de réfléchir.

" Range ton flingue, Adamovitch ! "

Le salut? Il s’exécuta et le lâcha.

" Je ne t'ai pas demandé de le lacher, il me semble ... "

Cette femme était sadique. Et il aimait ça. Mais il aurait préféré qu'elle se défoule sur quelqu'un d'autre. Vladimir le plauqua de nouveau et cette fois, plus fort. Il sentit quelque chose casser et il pria pour pouvoir encore rester debot quand il le relacherait. Car il allait le faire, d'une manière ou d'une autre. Même si le frapper était la dernière chose que Fleur Rouge ferait.

" On ne rigole plus maintenant. Dis-nous tout ce que tu sais et nous te laisserons peut-être la vie sauve. Adamovitch se fera un plaisir de ressortir son arme. Il me suffit d'un mot pour signer ton arrêt de mort. Alors réfléchis bien avant de reprendre la parole. On ne laissera plus rien passer maintenant. On est des tueurs, pas tes potes, ok ? Tu peux pas rigoler avec nous ? J'espère que tu mesure ta chance, au moins. Tu devrais déjà être au cimetière. Nous t'offrons une fleur, la, alors ne la laisse pas se faner. "

Bonne réplique. Maintenant à lui d'être à la hauteur.

J'avais comprit. Et ne me prenait pas pour un imbécile, s'il vous plait.

Il insista sur ses derniers mots. Sa voix était dure, il voulait être certain qu'ils ne pensent pas qu'ils les supplier. Ça, jamais.

Je sais que vous êtes des tueurs, certainement la mafia.

Il se souvient de quelque chose:

Vous. Il tourna son visage vers Heater. Vous êtes la chef de la mafia.

Un 'ami' lui en avait parlé. Il était saoul et il lui avait avoué qu'il travaillait avec une certaine Heater. Il se souvenait même des mots qui la qualifiait. Il avait raison.

Vous devriez faire plus attention, vos hommes parlent trop.

Bon, c'était lui qui l'avait poussé à boire pour avoir des informations sur une affaire, mais cela, il le gardait pour lui.

Vous voulez renverser les représentantes. Ce qui est une très bonne idée. Ce sont des salo*es.

Il avait du mal à respirer, mais il se força de continuer:

Je ne rêve que de les faire passer dans l'autre monde dans la souffrance. Ces ***** ont tués mes parents, ca fait un moment que je cherche à m'en débarrasser.

Il n'ajouta pas qu'à la place, il voulait l'anarchie totale. Cela, ils le sauraient bien assez tôt. Un plan avait germé dans son esprit. Il voulait les aider et une fois les représentantes tuées, il pourrai s'occuper de ces deux là. Comme cela, il allait avoir le temps de se préparer une retraite.

Vladimir redoutait les paroles d'Heather. Il était certain qu'elle était déjà en train de prévoir de quel façon elle allait le liquider. Quelle arme elle allait utilisé, de quel façon, dans quelles conditions ... Il était sur d'avoir signé son arrêt de mort. Mais il se trompait.

" Rangez votre flingue, Adamovitch ! "

Déconcerté, il constata que la voix d'Heather n'était ni acerbe ni menaçante ni même irritée, elle était amusée.
Trop content de s'en tirer à si bon compte, il rangea son arme et, bien qu'a contre-cœur relâcha l'homme qui n'avait pas perdu une seconde son sang froid. Mais Vladimir comptait bien faire changer cette expression hautaine et arrogante sur son visage, il voulait le voir défigurer par la douleur, déformé par l'humiliation et la honte. Il voulait le voir souffrir.
Au fond de lui, ces pensés meurtrière l'effrayait, il sentait qu'il n'était plus lui-même, comme poussé par une impulsion trop vive, poussé par la fierté démesuré d'un égo sans pareille. D'un égo qui n'avait pas lieu d'être. D'un égo qui, malgré lui, était fictif. Car qui était-il pour, le jour, désirer de tout son être d'assassiner quelqu'un et, le soir, mourir d'envie de se confier à une gamine ? Qu'était-ce ? De la folie ? Peut-être. Mais la soif de vengeance était beaucoup trop intense pour que ces pensées puissent l'atteindre. Qui était ce petit humain pour oser le défier ? Qui était-il pour se dresser, impétueux et méprisant, devant le Grim Reaper ? Qui était-il pour se jouer de lui ? Il n'était rien. Rien du tout. Juste l'objet d'une nouvelle insulte porter à son nom, juste l'objet d'un nouvelle source de haine, d'un nouvelle vengeance.

" Je ne vous ai pas demandé de le lâcher, il me semble ... " Glissa Heather, joueuse.

L'ombre d'un sourire flotta un instant sur les lèvres de Vladimir. Ce n'en était pas vraiment un, car jamais il n'avait réussi à arracher à ce masque imperturbable la moindre expression de joie ou même de satisfaction, mais c'était ce qui y ressemblait le plus.
Un plaisir immodéré le saisit lorsqu'il plaqua de nouveau l'homme contre le mur, cette fois beaucoup plus fort, provoquant un craquement sinistre dans le dos sa victime. Vladimir espérait de tout son cœur lui avoir cassé un membre, bien que se soit peu probable.

" On ne rigole plus maintenant, enchaîna enfin Heather. Dis-nous tout ce que tu sais et nous te laisserons peut-être la vie sauve. Adamovitch se fera un plaisir de ressortir son arme. Il me suffit d'un mot pour signer ton arrêt de mort. Alors réfléchis bien avant de reprendre la parole. On ne laissera plus rien passer maintenant. On est des tueurs, pas tes potes, ok ? Tu peux pas rigoler avec nous ? J'espère que tu mesure ta chance, au moins. Tu devrais déjà être au cimetière. Nous t'offrons une fleur, là, alors ne la laisse pas se faner. "

Heather s'en donnait à cœur joie, et Vladimir constata que pour une fois, il faisait réellement un travail d'équipe.

" J'avais comprit. Et ne me prenez pas pour un imbécile, s'il vous plait, lâcha l'intéresser. Son ton était imperturbable, insondable, inflexible. Il ne demandait pas pitié, non, il était juste là, brave et impétueux, débitant des mots durs et impavides. Des mots qui pouvait lui couté la vie s'il ne les pesaient pas avec soins.
" Je sais que vous êtes des tueurs, certainement la mafia, enchaîna-t-il, inébranlable.
L'homme sembla se souvenir de quelques chose, et repris en s'adressant à Heather.
" Vous, dit-il en la désignant d'un mouvement de la tête. Vous êtes la chef de la mafia.
"Vous devriez faire plus attention, vos hommes parlent trop, ajouta-t-il, sur un ton mielleux qui irrita Vladimir.
" Vous voulez renverser les représentantes. Ce qui est une très bonne idée. Ce sont des salo*es.
Je ne rêve que de les faire passer dans l'autre monde dans la souffrance. Ces ***** ont tués mes parents, ca fait un moment que je cherche à m'en débarrasser.

Vladimir haussa un sourcil, surpris. Tentait-il de sauvé sa misérable vie ou bien était-il sincère ? Un petit quelque chose dans son expression, le fit penché pour la seconde réponse. Peut-être était-ce son regard, embrasé par le désir de vengeance, ou bien le timbre empreint de rancœur dans sa voix ... Il l'ignorait, mais il sentait qu'il était honnête.
Cependant, ses ambitions ne l'était pas forcément. Qui savait si l'homme ne cherchait pas, par leur intermédiaire, à obtenir ce qu'il désirait tant, tout en se débarrassant d'eux par la suite ? Ils devaient être prudent.
" Qu'est ce qui te fait dire qu'elles ont tués tes parents ? Pourquoi l'auraient-elles fait ? Demanda-t-il, méfiant.
Peut-être que s'y creusait un peu plus profondément le problème, il pourrait y voir plus clair. Poser des questions était le meilleur moyens de savoir rapidement si ses dites n'étaient qu'une couverture ou bien si elles étaient réelles.

" J'avais comprit. Et ne me prenez pas pour un imbécile, s'il vous plait. "

Le prendre pour un imbécile ? Mais quelle idée, voyons, jamais nous n'oserions. Pour qui se prenait-il pour nous donner des conseils ? Je serrai le poing.

" Je sais que vous êtes des tueurs, certainement la mafia "

Quelle belle déduction, vraiment. C'est sur qu'on a l'air de fermiers avec nos flingues. Je ne m'étais pas rendu compte à quel point, il était agaçant.

" Vous, dit-il en me désignant d'un mouvement de la tête. Vous êtes la chef de la mafia. "

Quelle mémoire impressionante ! Tout le monde me connaît, je suis une star et il lui a fallu tout ce temps pour me resituer.

"Vous devriez faire plus attention, vos hommes parlent trop "

Et toi, tu parle pas trop, peut-être ? Pff, quel enfoiré ! Je m'occupe de mes hommes comme j'en ai envie. Qu'est ce que j'en ai à faire qu'ils parlent ? Je ne suis pas invincible mais c'est tout comme. Je suis intouchable. Cela suffit. Si un jour je ne le suis plus, alors j'aurais du souci à me faire. Mais pour l'instant tout va bien.

" Vous voulez renverser les représentantes. Ce qui est une très bonne idée. Ce sont des salo*es.
Je ne rêve que de les faire passer dans l'autre monde dans la souffrance. Ces ***** ont tués mes parents, ca fait un moment que je cherche à m'en débarrasser. "

Je ne savais pas quoi penser pour le coup. J'en étais bouche bée, pourtant ces paroles m'incitaient à la méfiance. Qu'elle étaient réellement ses intentions ? S'il cherchait à s'en débarasser, comment cela se faisait-il que je n'en ai jamais entendu parler ? Je me tenais au courant, pourtant. Peut-être avait-il juste échafauder un plan, sans jamais passer à l'acte. Il allait nous le soumettre. Nous l'éxécuterions, et qui serait content ? Lui. Des bénéfices pour nous ? Non, aucun. Etait-ce cela qu'il voulait ? C'était pas mal comme plan. Mais nous pouvions le déjouer. Et sans me vanter ce serait grâce à mon intelligence extraordinaire.

" Qu'est ce qui te fait dire qu'elles ont tués tes parents ? Pourquoi l'auraient-elles fait ? "

Bonne question. Sauf qu'il me volait un peu la vedette, la. Mais bon, j'ai laissé passer. Une autre chose me vint à l'esprit. Ce n'est pas des représentantes dont nous avions parler lorsqu'Anarchy nous avait espionné.

" Et comment sais-tu que nous voulons renverser les Représentantes ? "

[C'est trop pourri --']

Apparement, Fleur Rouge avait peu convaincu ses interlocuteurs.

" Qu'est ce qui te fait dire qu'elles ont tués tes parents ? Pourquoi l'auraient-elles fait ? "

Parce que c'est des ***.

Parce que mes parents ne les appréciaient pas. Ils montaient une organisation pour les renverser. Vous avez pas du en entendre parler, ils étaient plutôt du genre discret. Il y a deux semaines, ils ont étaient tué alors qu'ils travaillaient. L'organisation a aussi éclaté. On coupe la tête, le reste meurt. Mais elles m'ont oubliées.

Sa voix était dure et il arrivait à faire le tour de force d'avoir l'air fier plaqué contre un mur.

" Et comment sais-tu que nous voulons renverser les Représentantes ? "

Je vous l'ai dit, vos hommes parlent trop. Je cherchai des informations sur elle et je suis tombé sur un gars un peu soul qui disait qu'elles ne feraient pas long feu. Je lui payé 'un' verre et il m'a raconté ce qu'il avait entendu à travers une porte.

Il se souvenait parfaitement de ce soir, il s'était bien amusé à écouter ce qu'il prenait pour des divagations.

Evidemment, je l'ai pas cru, mais, pour une fois, j'avais tort.

Je suis sur qu'il va lui arrivait des bricoles à ce poivrot.
Celui auquel t'as promis de rien dire?
Je n'ai qu'une parole.

Mais Fleur Rouge ne se démonta pas.

" Parce que mes parents ne les appréciaient pas. Ils montaient une organisation pour les renverser. Vous avez pas du en entendre parler, ils étaient plutôt du genre discret. Il y a deux semaines, ils ont étaient tué alors qu'ils travaillaient. L'organisation a aussi éclaté. On coupe la tête, le reste meurt. Mais elles m'ont oubliées. "

L'histoire paraissait plausible. Mais il n'avait pas de preuve. Aveugler par le désir de vengeance, un homme pouvait croire beaucoup de chose.

" Et comment sais-tu que nous voulons renverser les Représentantes ? " Demanda Heather.

" Je vous l'ai dit, vos hommes parlent trop. Je cherchai des informations sur elles et je suis tombé sur un gars un peu soul qui disait qu'elles ne feraient pas long feu. Je lui payé 'un' verre et il m'a raconté ce qu'il avait entendu à travers une porte. Évidemment, je l'ai pas cru, mais, pour une fois, j'avais tort.

" Et sais-tu qui était cet homme ? Demanda froidement Vladimir laissant clairement pensé qu'il ne donnait pas cher de sa peau.

" Au faite ... Qui es-tu pour parler ainsi ? Tueur ? Dealeur ?

" Et ne me dis pas que tu es un honnête petit citoyen sinon tu risque de mourir plus vite que prévu, ajouta-t-il, au cas où son ennemi avait gagner assez d'assurance pour faire mine de jouer avec eux. Il resserra un peu son étreinte pour appuyer ses paroles.

" Parce que mes parents ne les appréciaient pas. Ils montaient une organisation pour les renverser. Vous avez pas du en entendre parler, ils étaient plutôt du genre discret. Il y a deux semaines, ils ont étaient tué alors qu'ils travaillaient. L'organisation a aussi éclaté. On coupe la tête, le reste meurt. Mais elles m'ont oubliées. "

Il a d'abord répondu à la question d'Adamovitch. C'était intéréssant. Très intéréssant. Cependant, la "discrétion" de cette prétendue organisation n'était pas en sa faveur. Cela pouvait tout aussi bien être un énorme mensonge. Dont il payerait le prix si nous venions à le découvrir. Il ne s'était pas départi de son air fier et hautain. Comment osait-il afficher autant de bravoure devant nous ? C'est totalement inadmissible !
Cependant, il continua, reprenant seulement son souffle.

" Je vous l'ai dit, vos hommes parlent trop. Je cherchai des informations sur elles et je suis tombé sur un gars un peu soul qui disait qu'elles ne feraient pas long feu. Je lui payé 'un' verre et il m'a raconté ce qu'il avait entendu à travers une porte. Évidemment, je l'ai pas cru, mais, pour une fois, j'avais tort. "

Pour une fois, il avais tort. S'il croyait qu'il s'en sortirai sans dommages, il aurait tort à nouveau. Par ailleurs, il pouvait très bien avoir payé plus d'un verre à mon employé, celui-ci n'étant pas soul au départ. Ce n'était qu'une supposition, bien sur, mais les hommes que je recrute ne sont pas alcoolos.

" Et sais-tu qui était cet homme ? Au fait ... Qui es-tu pour parler ainsi ? Tueur ? Dealeur ? Et ne me dis pas que tu es un honnête petit citoyen sinon tu risque de mourir plus vite que prévu "

En vérité, son nom m'importait peu, si j'arrivais à faire de cet homme un tueur, il aurait plutôt une promotion. Enfin, c'est autre chose ... Il n'avait pas la tête d'un criminel. Juste celle d'un mec qui n'y connait rien et qui est assoifé de vangeance. Et qui est apparemment, un peu plus intelligent que la moyenne.
Je n'avais rien à rajouter, attendant la réponse de Fleur Rouge.

Vladimir lui demanda d'une voix glacée:

" Et sais-tu qui était cet homme ? Au fait ... Qui es-tu pour parler ainsi ? Tueur ? Dealeur ? Et ne me dis pas que tu es un honnête petit citoyen sinon tu risque de mourir plus vite que prévu "

Mais pourquoi est ce que pour une fois qu'il disait la vérité on avait tant de mal à le croire? Il se souvient de l'histoire du loup et de la gamine qui finissait mangée pour avoir trop crié au loup. Il avait toujours prit cela pour une idiotie, mais peut être avait il eu tort.

Je sais pas son nom, ça m'est pas venu à l'idée de lui demander. Et je ne suis pas un dealer ni un tueur à gage, plutôt une personne qui profite de toutes les occasion de la vie sans scrupules.

Il s’arrêta puis reprit. Il ne pensait pas l'homme capable de comprendre ce qu'il venait de dire:

Je suis voleur et tueur quand il le faut. Ou quand j'ai envie.

Il sourit. Il se rappelait de son premier meurtre. Il avait 20 ans. Il avait été surpris par un mari. Il se souvenait de son expression quand il lui avait enfoncé son couteau dans le ventre. Du sang qui avait giclé. Ce souvenir l’amusa. A l'époque, il s'était demandé comment il allait s'en sortir. Maintenant, il savait que cacher un meurtre ce n'était pas si compliqué que cela. Il avait fait jurer à la femme de ne rien dire, lui disant qu'ils s'enfuiraient et seraient heureux. Finalement, elle avait dit qu'un voleur avait tué l'homme. Et il ne l'avait jamais revu, lui disant que c'était plus prudent d'attendre un moment avant de se rencontrer de nouveau. Elle devait encore attendre.

" Je sais pas son nom, ça m'est pas venu à l'idée de lui demander. Et je ne suis pas un dealer ni un tueur à gage, plutôt une personne qui profite de toutes les occasion de la vie sans scrupules. Je suis voleur et tueur quand il le faut. Ou quand j'ai envie. "

Je suppose qu'il ne sait vraiment pas son nom. Il ne parait pas du genre à sauver la vie de quelqu'un. Juste de quelqu'un qui en a rien à foutre. En tout, c'était une bonne occasion pour grossir les rangs de la mafia. On était dans une bonne passe pour l'instant. Je trouvais pas mal de nouvelles recrues. J'en avais bien besoin, avec tous ceux qui se faisaient arrêter ou tuer. J'avais entendu parler d'une nouvelle lieutenante. Apparemment, elle est pas mal portée sur la justice et elle devrait m'attirer de sérieux ennuis. Donc une mafieux de plus ne me ferait pas de mal.

" Tu profites de toutes les occasions ? Il y en a peut-être une qui se présente à toi, ici même ... En fait tu n'as pas trop le choix. Soit tu dis oui, et c'est bon soit c'est non et tu meurs. Sachant que si tu dis oui, c'est loin d'être bon en fait. On va dire que tu seras mis à l'épreuve. Et à la moindre erreur, au moindre faux pas, couic. "

S'il disait oui - et je n'en doutais pas une seule seconde -, il aurait droit à sa première mission. C'est à dire, découvrir le QG et faire le ménage. Après on verra. Je pense faire quelques tests médicaux sur lui. Et si tout va bien je ferai quelques tests de combat. Et s'il n'est pas encore mort je pourrais l'envoyer sur le terrain. Avec un coéquipier qui devra me faire son rapport. Même, une coéquipière je dirais. Rien que pour le tester.

[HAAAAAAAAAAAN c'est d'un nuuuuuuuul -.-]

" Tu profites de toutes les occasions ? Il y en a peut-être une qui se présente à toi, ici même ... En fait tu n'as pas trop le choix. Soit tu dis oui, et c'est bon soit c'est non et tu meurs. Sachant que si tu dis oui, c'est loin d'être bon en fait. On va dire que tu seras mis à l'épreuve. Et à la moindre erreur, au moindre faux pas, couic. "

L'envie de lui dire d'aller s faire voir le démangea. Mais le regard noir d'Anarchy le dissuada. Il valait mieux être prudent, il pourrai toujours se venger plus tard. Ce qu'il ne manquerai pas de faire.

D'accord, je vous fait la grâce de vous aider. Mais si vous vous attendez à se que je fasse le chien chien comme lui, il indiqua Vladimir de la tête, vous pouvez autant gagner du temps et me tuer tout de suite. Je n'obéit qu'à mes intérêts. Mais tant qu'ils sont même que les votre, il n'y a pas de problèmes, non?


Il sourit, même si au fond de lui il était sacrement soulagé. Il n'avait pas penser s'en sortir vivant, mais la situation semblait tourner à son avantage. Dame Chance l'avait toujours aimé.

Tu aimes provoquer les gens qui sont en situation de force?
Tu ne remarque cela que maintenant?

« Je sais pas son nom, ça m'est pas venu à l'idée de lui demander. Et je ne suis pas un dealer ni un tueur à gage, plutôt une personne qui profite de toutes les occasion de la vie sans scrupules. »
Il se tut un instant et ajouta en lançant un regard insistant à Vladimir, lui faisant clairement comprendre que ces mots lui était destiné.
« Je suis voleur et tueur quand il le faut. Ou quand j'ai envie. »
Vladimir serra rageusement les dents. Il se moquait de lui ! Il contestait ouvertement son manque de liberté. Or c’était son choix et non le sien, il n’avait pas le droit de juger ainsi. Il mourrait d’envi de lui faire ravaler ses paroles mais il savait que ce n’était pas le moment, Heather était en train de l’évaluer, de réfléchir à ce qu’elle pouvait bien faire de lui. Vladimir espérait qu’il l’agaçait autant que lui, suffisamment pour avoir le plaisir de le tuer sur-le-champ, mais dans son regard brûlait de convoitise, consumant les espoir désespéré de Vladimir en un instant.

" Tu profites de toutes les occasions ? Lança-t-elle finalement Il y en a peut-être une qui se présente à toi, ici même ... En fait tu n'as pas trop le choix. Soit tu dis oui, et c'est bon soit c'est non et tu meurs. Sachant que si tu dis oui, c'est loin d'être bon en fait. On va dire que tu seras mis à l'épreuve. Et à la moindre erreur, au moindre faux pas, couic.
Aïe. C’était prévisible après tout. Mais Vladimir aurait préféré que cette histoire cesse aussi vite qu’elle était apparut.
Par ailleurs l’homme semblait assez réticent, il caressa l’espace d’un instant l’espoir d’un refus, mais celui-ci fut aussitôt balayer par ses paroles acerbes.

« D'accord, je vous fait la grâce de vous aider. Mais si vous vous attendez à se que je fasse le chien chien comme lui, dit-il en lançant un vif regard vers Vladimir, vous pouvez autant gagner du temps et me tuer tout de suite. Je n'obéit qu'à mes intérêts. Mais tant qu'ils sont même que les votre, il n'y a pas de problèmes, non? »

Vladimir le fusilla du regard.
«  Dois-je vous rappelez que étant donné que vous venez d’accepté l’offre de Mlle. Wells, je suis votre supérieur ? Répliqua-t-il.

Néanmoins, Vladimir le lâcha brusquement, manquant de peu de le faire tomber.

«  Je veillerais à ce que vous soyez irréprochable. Au moindre écart, c’est bien plus qu’une simple mort que vous empocherez. J’espère que c’est clair.

Il insista lourdement sur le dernier mot et d’un regard glacial, doucha toute trace d’amusement sur le visage de l’homme.

Fleur Rouge n’apprécia pas le regard que lui lança Vladimir, mais il apprécia encore moins les paroles qui le suivirent.

Dois-je vous rappelez que étant donné que vous venez d’accepté l’offre de Mlle. Wells, je suis votre supérieur ?

Il le lâcha.

Je veillerais à ce que vous soyez irréprochable. Au moindre écart, c’est bien plus qu’une simple mort que vous empocherez. J’espère que c’est clair.

Fleur Rouge sentit la fureur l'envahir. C'était trop. Cette homme, cette homme l'avait humilié, l'avait blessé. Il se jura d'enfoncer un couteau dans le ventre de ce chien une fois sa première vengeance accomplie. Il s’imagina déjà le sang l’éclaboussant et le visage de ennemi tordu de douleur, implorant sa pitié. Pitié qu'il n'aurait jamais. Anarchy labourait le sol de ses pattes, son regard empli de haine. Si un regard pouvait tuer, ce serai celui là. Nul n'était supérieur à Fleur Rouge et Anarchy Alone, et on ne les menacent pas sans conséquences. La voix de Fleur Rouge vibrait de colère quand il lui cracha sa réponse:

C'est clair.

Je t'obéirai pour mieux te tuer quand tu aura le dos tourné. Et tu sera ce qu'est la souffrance. Et l’humiliation. Je veillerai à se que ton dernier souffle soit un cri de douleur.

« D'accord, je vous fait la grâce de vous aider. Mais si vous vous attendez à se que je fasse le chien chien comme lui, dit-il en lançant un vif regard vers Vladimir, vous pouvez autant gagner du temps et me tuer tout de suite. Je n'obéit qu'à mes intérêts. Mais tant qu'ils sont même que les votre, il n'y a pas de problèmes, non? »

Vu ses paroles, j'aurai du, en effet le tuer sans attendre. Mais, heureusement pour lui, j'avais du temps à perdre. Le seul truc qu'il devrait savoir c'est que quand nos interêts ne seront plus les mêmes, il mourra. S'il croit qu'il peut quitter la mafia, comme ça, en sifflotant, il rêve !
J'allai répliquer mais Adamovitch fut plus rapide que moi, manifestant son mécontentement.

" Dois-je vous rappelez que étant donné que vous venez d’accepté l’offre de Mlle. Wells, je suis votre supérieur ? "

Haha, c'est la première fois que je l'entend m'appeller comme ça. Je sens que je vais bien rire avec toute cette histoire. Adamovitch le lacha soudainement si bien que Fleur Rouge fut désiquilibré. D'ailleurs, il faudra que je sache au plus vite son nom de famille. L'appeller par son prénom nous confère une certaine égalité. Or, je suis supérieure. Dans tout les sens du terme.

" Je veillerais à ce que vous soyez irréprochable. Au moindre écart, c’est bien plus qu’une simple mort que vous empocherez. J’espère que c’est clair. "

Adamovitch paraissait drôlement sérieux. Il devait être drôlement énervé aussi. Il a carré la machoire, signe chez lui, d'une intense fureur qu'il essaye de contenir. Quant à son regard, il était on ne peut plus méprisant. Anarchy gratta le sol de ses pattes et décocha un regard assassin en direction d'Adamovitch.

" C'est clair. "

On sentait sa colère sous son masque d'éternelle indifférence. Mais il ne pouvait pas nous tenir tête. Chaque parole pouvait faire basculer la balance. D'un côté la vie, de l'autre, la mort. Et Adamovitch lui avait fait clairmeent comprendre qu'il se chargerait de lui personellement et ne lui offrirai pas une mort rapide et sans douleur.
Mais il était temps pour moi d'intervenir. Je devais remettre en place les deux, pour qu'ils n'oublient qui commande.

" Adamovitch, dois-je vous rappellez que étant donné que vous avez accepté mon offre, il y a très longtemps, je suis votre supérieur. Et en tant que tel, j'ai mon mot à dire. Bien sur je vous laisse la liberté de faire ce que vous voulez de lui quand je n'en aurai plus besoin. Cela vous convient-il ? "

Je laissai un blanc, comme si j'attendais une réponse mais au moment où Adamovitch ouvrit la bouche, je continuai :

" Quant à vous, Fleur Rouge, j'ai le regret de vous dire que ce n'est pas vous qui fixez les conditions. Vous avez donc interêt à ce que nos objectifs restent les mêmes. Si ce n'était plus le cas, je vous laisserai aux mains de mon coéquipier ici présent. Est-ce clair ? "

Fleur rouge lui décocha un regard noir.
" C'est clair. Cracha-t-il, la voix vibrante de colère.
Le chat, quant à lui, semblait maintenir son irritation en se concentrant sur le sol, lacérant de ses griffes aiguisés la terre sèche.
C’était plus prudent. Dommage justement qu’il n’ait pas été un peu plus réactif, peut-être aurait-il put empocher un aller sans retour au cimetière …

" Adamovitch, dois-je vous rappellez que étant donné que vous avez accepté mon offre, il y a très longtemps, je suis votre supérieur ? Lança Heather. Et en tant que tel, j'ai mon mot à dire. Bien sur je vous laisse la liberté de faire ce que vous voulez de lui quand je n'en aurai plus besoin. Cela vous convient-il ? "
Sa remarque lui rappela effectivement qu’il n’était pas le chef ici, mais peut importait, ce marché était tout à fait à son goût.

" Quant à vous, Fleur Rouge, j'ai le regret de vous dire que ce n'est pas vous qui fixez les conditions. Vous avez donc intérêt à ce que nos objectifs restent les mêmes. Si ce n'était plus le cas, je vous laisserai aux mains de mon coéquipier ici présent. Est-ce clair ?

Heather ne devait pas en attendre trop de son nouveau jouet, celui-ci paraissait assez récalcitrant … Un jouet cassé, mal fabriqué. Peut-être qu’avec un bon petit coup dessus il se remettra à fonctionner ? Vladimir aurait volontiers essayé mais il se doutait que ce n’était pas vraiment le moment. Non, en faite c’était tellement plus amusant de voir combien de temps ce nouveau pion, soi-disant libre de faire ce qu’il voulait, allait survivre …
Mais brusquement, Vladimir se rappela des paroles d’Heather. Fleur Rouge. Fleur rouge … ? N’avait-il pas entendu ce pseudonyme quelque part ?
« Tu es Fleur Rouge ? L’interrompit-t-il aussitôt, étonné.
En effet, cet homme n’était pas réellement connu, mais c’était fait un petit nom dans la région, d’après ses souvenirs. Il était étonné qu’Heather n’en ait pas entendu parler.
« Tu as une assez sombre réputation, je me trompe ? Qu’est-ce que c’est déjà cette histoire de fleur taché de sang ou je ne sais quoi ? Car oui, Heather voyez-vous notre très cher ami à l’air de faire dans la poésie …

" Quant à vous, Fleur Rouge, j'ai le regret de vous dire que ce n'est pas vous qui fixez les conditions. Vous avez donc intérêt à ce que nos objectifs restent les mêmes. Si ce n'était plus le cas, je vous laisserai aux mains de mon coéquipier ici présent. Est-ce clair ?

C'est clair.

Son visage resta impassible mais il fulminait intérieurement. En quelques minutes il avait supporter plus d'humiliations que jamais auparavant. Il avait une furieuse envie de taper dans quelque chose, surtout si ce quelque chose était Vladimir.

« Tu es Fleur Rouge ?"

Ben tient, il avait toujours pas capté lui? Il est encore plus idiot que je ne le croyais.
Il repousse toujours plus loin les limites de l'idiotie pour son usage personnel.

Tu as une assez sombre réputation, je me trompe ? Qu’est-ce que c’est déjà cette histoire de fleur taché de sang ou je ne sais quoi ? Car oui, Heather voyez-vous notre très cher ami à l’air de faire dans la poésie …

Sa réputation était donc arrivé à ses oreilles. Il commençait donc à se faire un nom. Il releva fièrement la tête et répondu:

C'est effectivement cela. Vous voyez, je ne suis pas une brute, moi. Et en plus, je trouve cela particulièrement amusant et poétique, pas vous? Fleur bleue c'est tachée de sang...

Cette phrase qu'il avait tant de fois murmurée à sa victime agonisante qui lui demandait pourquoi. Cette phrase qui le décrivait si bien... Il se souvenait de sa jeunesse, quand il n'était encore qu'un jeune homme insouciant courant les jupons sans jamais avoir fait le moindre mal, en dehors de quelques coeurs brisés. Il aurait pu continuer à être ainsi, mais on avait décidé ainsi. L'assassin de ses parents en avait décidé ainsi.Le sang avait coulé. Et maintenant il était face à deux mafieux et il devait ravaler sa fierté. Sa fierté. La seule chose qui lui restait en dehors d'Anarchy, sa vengeance et la vie.

Mais toi, qui es tu?

Il doutait que le tueur lui réponde, mais au moins cela éloignerai la conversation de lui même.