[Fini] La vie continue toujours, mais on l'oublie souvent(PV: Angelina)

(bonne lecture, t'endors pas ^^)

Angel hésitait. Elle était devant la porte d'un appartement, le doigt sur la sonnette, mais ne sachant pas si elle voulait appuyer. Elle se rappela tout ce qu'elle avait fait pour arriver jusque là. Elle avait passé la nuit sur un banc de jardin public, et le matin elle était allée à la recherche d'Elisabeth. Elle l'avait trouvé au Palais et la lieutenante lui avait fait un accueil loin d'être chaleureux. La jeune fille ne lui vouant pas un grande tendresse - elle la haïssait pour avoir laissé tomber Vladimir - la conversation n'avait pas été très agréable. Mais pour finir, elle avait obtenu ce qu'elle voulait, la lieutenante avait accepter de faire des recherches sur sa mère, en partant de la date de sa disparition et en fouillant dans les dossiers de la police -dossiers qui avait été heureusement informatisés. Les recherches n'avaient pas été fructueuses, alors elles cherchèrent sur sa disparation à elle, Angel. Elles finirent par découvrir qu'un homme, Hugo Johnson, policer de métier, avait lancé un avis de recherche sur un bébé peu après la naissance d'Angel. Cet avis n'avait servi à rien, l'homme n'ayant même pas put donner un signalement de l'enfant. Rien ne prouvait qu'il s'agissait d'Angel, et pourtant la jeune fille en était persuadée. Peut être parce que c'était son dernier espoir. Toujours était il qu'elle avait demandé à Elisabeth son adresse, ce qu'elle avait fait. Et maintenant, elle était devant l’appartement, regardant la sonnette comme s'il s'agissait d'une magnifique vipère prête à mordre.

Va y Angel, tu sais qu'on a besoin d'aide. Et tu n'as pas envie de le rencontrer?
Si... Mais j'ai trop peur que ce ne soit pas lui.

À ce moment là la porte s'ouvrit...et Angel se trouva face à deux yeux exactement pareils aux siens. Elle sut alors qu'elle ne s'était pas trompée. C'était son père qui se tenait devant elle, accompagné d'un grand chien. Elle le dévora des yeux, voulant graver dans sa mémoire chacun des traits qu'elle aurait dut connaitre depuis toujours. Il était d'un brun tirant sur le blond, avec les mêmes yeux bleus qu'elle. Ses traits étaient doux et beaux. Il était grand et large d'épaule, et Angel se dit qu'elle ne tenait pas beaucoup de lui physiquement, en dehors de ses yeux. Yeux qu'il avait à l'instant écarquillés et stupéfaits.

"An...Angel?"

Il l'avait reconnu! Cette pensée lui apporta un réconfort incroyable, et elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle articula avec difficulté:

"Oui."

Alors il s'avança vers elle et la serra de toutes ses forces dans ses bras. Angel suffoqua, mais elle avait un sourire mi-joyeux, mi-étonné. Quand enfin il la lâcha, ce fut pour la regarder avec autant d'attention qu'Angel un peu plutôt.

"Tu ressembles tellement à ta mère..."

Sa voix était teintée d'une tristesse amère, et Angel comprit à quel point il avait dut l'aimer. Il resta un moment à la regarder, puis revint à la réalité.

"Mais comment tu es arrivée là? Et pourquoi es tu dans un tel état? Mais qu'est ce que Mary a fait de toi?"

Mary... Sa mère s'appelait donc ainsi.

"Je... c'est un peu compliqué.
- Entre et expliques moi tout."

Il sortit de la porte en se répétant à mi-voix: je n'y crois pas, c'est un rêve. Angel entra, Demon sur les talons et resta debout, mal à l'aise. Que dire à un père qu'on venait à peine de retrouver? Qu'on avait besoin d'un toit car on était recherché par la police pour deux meurtre? Qu'on avait besoin d'aide parce qu'un mafieux voulait nous tuer?

"Mais assis toi!"

Il lui montra un canapé où il s'assit quand elle l'eut fait.

"Qu'est il arrivé à ta mère?
- Elle... elle est morte. À cause des La Guarde"

Elle commença à raconter toute sa vie, jusqu'au jour de son anniversaire. Là, sa voix se brisa et elle dût essuyer une larme avant de continuer. Au moment de raconter sa fuite, elle hésita une seconde, puis avoua son crime. Il aurait de toutes manières fait le rapprochement avec les deux meurtres. Son père ne dit rien, l'écoutant simplement. Quand elle arriva à sa rencontre avec Vladimir, elle décida de lui mentir. L'assassin était peut être mort, mais cela ne changeait rien, elle ne voulait pas le trahir. Elle dit simplement qu'elle avait vécu sur la plage quelques semaines avant d'être trouvée par Elisabeth Sanlejos. Elle finit en disant que la lieutenante l'avait aidée à le retrouver.

"Tu es donc vraiment comme ta mère...."

Elle ne sut pas s'il parlait de sa nature ou d'autre chose. Elle lui demanda:

"Comment était elle? Son caractère? Et pourquoi m'a t elle abandonnée aux La Guarde?
- C'est une longue histoire, mais je crois que tu as le droit de la connaître. Ta mère s'appelait Mary Read, et elle était une Esprit-Lié, tout comme toi. Ses deux parents était de cette nature, comme son petit frère, et elle grandit heureuse, du moins je le crois, jusqu'à l'âge de douze ans. Là, son père mourut de maladie et ta grand-mère eut beaucoup de mal à supporter cette nouvelle. Elle devint à moitié folle et un homme profita de sa faiblesse. Il s'appelait Guillaume je crois, et il l'épousa pour la fortune qu'elle avait, en profitant de sa faiblesse. Il lui fit croire qu'il était doux et qu'il était le père qu'il fallait pour ses enfants. Hélas, ta grand-mère mourut et il montra son véritable visage. Il était alcoolique et violent, et détestait les Esprit-Lié. Il battait souvent Mary et son frère, qui ne pouvait pas se défendre en raison de leur âge. Mary grandit ainsi, en essayant de protéger son frère quand elle le pouvait tout en faisant attention à ne pas perdre le contrôle, tu comprends pourquoi. Mais un jour où son beau-père était ivre, il battit son frère à mort. Mary ne put le supporter, et elle se transforma."

Il ne dit pas les conséquences, pensant peut être avec naïveté qu'Angel ne pourrait pas supporter.

"Elle se cachait dans la banlieue pour échapper à la police quand je l'ai arrêtée. Je l'emmenait au commissariat et pendant le trajet, elle me raconta ce que je t'ai dit. J'ai compris qu'elle n'avait pas tué par plaisir ou par envie, mais par nécessité. Je décida de ne pas l'emmener en prison et de l'aider. Elle était fière et voulu refuser mon aide au début, mais on tomba amoureux l'un de l'autre et rien ne put m'empêcher de la protéger. Elle se cacha pendant six moi, puis un jour elle me dit qu'elle était enceinte de toi. La nouvelle me mit aux anges, mais ta mère désespérait parce qu'elle ne voulait pas t'élever dans la misère où elle vivait. Je lui disait que je trouverais de l'argent et qu'on nous trouverions un moyen, et elle finit par céder, enfin c'était ce que je croyais. Parce que neuf mois plus tard, elle avait accouchée et tu avais disparu. Elle me dit que tu était morte à la naissance, mais je refusais de la croire, à raison. Quelques jours plus ard, elle avait disparue. Je vous ai cherchées toutes les deux longtemps, mais je n'ai rien trouvé et j'ai finis par croire que Mary était partie avec toi dans un plus bel endroit pour élever un enfant. Je vous croyais heureux toutes les deux."

Ces dernière phrase sonna comme des excuses dans la tête d'Angel, mais elle était trop troublée pour s'en inquiéter. Elle se mit à pleurer à chaudes larmes, parce que toutes cette histoire lui rappelait celle d'un autre Esprit-Lié qui n'avait guère eut plus de chance. Son père la prit dans ses bras.

"Ta mère ne voudrait pas que tu pleures, elle a fait ça pour ton bien. Et maintenant je vais m'occuper de toi, tu n'as plus rien à craindre."

C'était si réconfortant d'être là dans ses bras, qu'elle aurait presque put être heureuse et arrêter de pleurer. Mais à ce moment là entra une fille d'une quatorzaine d'années, avec toujours les mêmes yeux bleus.

Angelina se réveilla avec le sourire aux lèvres, comme tous les matins. Elle venait de faire un rêve particulièrement intéressant. Dans ce rêve, elle et Hedwige avaient découvert une plante extrêmement rare réputée pour jouer une berceuse chaque fois qu'on lui donnait une fraise et elles la cultivaient dans leur serre. Bien sûr, cette plante était tellement rare qu'elles n'auraient jamais de chance de la trouver, mais cela ne l'affectait pas, car pour elle les choses les meilleures étaient bien mieux lorsqu'on ne les voyait pas souvent et cela lui suffisait donc de voir ce magnifique spécimen en rêve.
Elle se leva, s'étira et regarda sa chambre. Elle habitait seule avec son père dans un appartement spacieux au rez-de-chaussée d'une bel immeuble autour de la place centrale d'Ewalhin, ils avaient un beau jardin, elle était heureuse. Les murs de sa chambre étaient pleins de toutes ses oeuvres. Elle adorait dessiner et peindre. Des chevaux, la campagne, Hedwige,... tout.
Elle se laissait aller comme à son habitude à la contemplation de ses chefs d'oeuvre, lorsque des bruits de voix la tirèrent de sa rêverie. Sans réveiller sa chouette, la jeune fille ouvrit la porte et se dirigea vers le salon, puisque c'était de là que venaient les voix. En chemin, elle fut distraite par un papillon de nuit qui volait d'une façon qui voulait dire qu'il avait vu des chats oranges, détermina-t-elle.
Elle entra dans le salon et vit une jeune fille d'environ 16 ans, aux yeux bleus pareils aux siens et à ceux de son père, dans les bras de se dernier. Cela ne la gêna pas plus que cela, son père avait quand même bien le droit d'enlaçer qui il voulait ! Surtout si cette personne s'avérait être sa fille, comme le déduit l'esprit intelligent et sage d'Angelina. Elle était comme ça, elle devinait tout avant que les autres ne lui en parlent, et elle ne le cachait pas. C'étair clair, cette fois là, sinon pourquoi serait-elle ici, dans les bras de son père, avec les mêmes yeux ? Elle sourit et s'avança vers l'inconnue, elle allait enfin connaître le passé de son père.

Bonjour, je suis Angelina, la fille de Hugo Johnson, et également ta demi-soeur. Tu veux un peu de soupe de requin alexandrin d'eau douce ?? Je suis la seule à savoir la faire, enfin évidemment je suis aussi la seule à trouver de ces animaux là, tu sais, ils sont très très rares et pour les attraper je dois chanter "Frère Jacques" en hébreu, mais c'est très bon.

(Mdr j'me suis trop éclatée xD elle découvre trop vite qu'elles sont soeurs ou pas ??)

(je surkiff ton perso ^^)

Angel resta figée, toujours dans les bras de son pire, mais les yeux rivés sur la nouvelle venue. Elle la reconnu comme sa demi-soeur, et immédiatement la jalousie creva son coeur. Elle était belle, souriante et avait l'air de n'avoir jamais manqué de rien. Et surtout avec une naïveté dans le regard qui prouvait qu'elle était bien humaine.

"Bonjour, je suis Angelina, la fille de Hugo Johnson, et également ta demi-soeur. Tu veux un peu de soupe de requin alexandrin d'eau douce ?? Je suis la seule à savoir la faire, enfin évidemment je suis aussi la seule à trouver de ces animaux là, tu sais, ils sont très très rares et pour les attraper je dois chanter "Frère Jacques" en hébreu, mais c'est très bon."

Elle en resta interloquée. Non seulement elle venait ici la narguer avec son bonheur et sa nature, mais elle la prenait pour une idiote. Angel se libéra de l'entreinte de son père et répondit de sa voix la plus glaciale:

"Je m'appelle Angel."

Considérant qu'elle avait largement était suffisamment polie avec la nouvelle venue, elle se tourna vers son père, le regard interrogatif.

"Je pensais ne jamais revoir Mary, alors j'ai réussi à tourner la page, même si ta mère a toujours eu une place dans mon coeur. Je me suis remarié il y a environ quatorze ans et j'ai eu Angelina. Sa mère nous a quitté il y a plusieurs années."

Elle lui fut reconnaissant qu'il n'eut pas dit 'ta belle-mère', elle ne l'aurait pas supporté. Ainsi, son père avait réussi à tourner la page.

Moins de deux ans, c'est pas long pour chercher.

Elle était furieuse. Alors qu'elle avait pensé que son père avait réellement remué ciel et pour les retrouver, il s'était contenté de faire une Angelina deux ans plus tard. Les mêmes yeux, presque le même nom, et voilà, plus besoin de chercher.

"Tu dois être fatiguée, Angel."

Le ventre de la jeune fille gronda.

"Et affamée. Angelina, sort quelque chose à manger et montre lui la douche, je doit y aller."

Il se tourna vers Angel.

"Tu es chez toi ici maintenant. Tu va dormir dans la chambre d'ami qui sera désormais la tienne, tu l'aménagera comme tu veux. Et Angelina va te passer quelque chose à te mettre, elle doit bien avoir des habits un peu grands pour elle. Et elle t'emmènera de quoi te faire une belle garde-robe."

Il déposa un baiser sur son front et partit. Angel eut la désagréable impression qu'il pensait qu'une chambre et une douche était tout ce qu'elle était venue chercher. Elle regarda de nouveau Angelina, attendant froidement qu'elle bouge ou parle.


(c'est chaleureux les retrouvailles avec Angel ^^)

(J'avoue xD)

Angelina regardait sa demi-soeur avec un grand sourire.

Je m'appelle Angel

Celle-ci répondit avec moins d'enthousiasme mais la jeune fille ne s'en formalisa pas, elles auraient tout le temps de se connaître, elle devait être très fatiguée. Ainsi sa soeur s'appelait presque comme elle !! Etait-ce une coïncidence ? Sûrement que son père l'avait appelée ainsi en souvenir de sa première fille perdue...Après réflexions, elle décida que cela ne la gênait pas, c'était au contraire amusant. Elle acquiesça toujours avec le même grand sourire, et considérant que cela ne la concernait plus, elle se désintéressa de la conversation.
Elle se mit à observer une petite araignée violette sur le mur, c'était les araignées qui, disait-elle, avait le pouvoir de tisser des toiles tellement grandes qu'elles pouvaient emprisonner un éléphant. Pour l'instant, elle n'était apparemment pas décidée à faire un démonstration, c'est pourquoi Angelina décida d'écouter un peu ce qui se disait.

... être fatiguée Angel, dit son père. Et affamée.

Son père se tourna vers elle.

Angelina, sors quelque chose à manger et montre lui la douche, je dois y aller.

Elle acquiesça en se demandant ce qu'elle allait lui donner à manger. Elle décida d'éviter pour son premier repas la soupe de requin alexandrin d'eau douce, le goût pouvait impressionner la première fois, elle allait plutôt lui préparer des tartines.
Son père conclut en se tournant vers sa soeur.

Tu es ici chez toi, tu vas dormir dans la chambre d'amis qui sera désormais la tienne, tu l'aménageras comme tu veux. Et Angelina va te passer quelque chose à te mettre, elle doit bien avoir quelque chose de un peu trop grand pour elle. Et elle t'emmenera de quoi te faire une belle garde-robe.

Sur ce, il partit. Angelina adressa un sourire encourageant à Angel et lui fit signe de la suivre.

Je vais te faire visiter. Tu connais déjà le salon, là c'est la chambre de Papa, là ma chambre et là ta chambre. Au mur, c'est des une mosaïque de graines d'amandier que j'ai faite moi-même, c'est réputé poir apporter la joie, tu vas être contente. Là la salle de bain, par la fenêtre on voit le jardin avec ma serre, c'est là que je cultive des plantes très rares. Mq préférée a la faculté de chanter du rock, enfin bien sûr il n'y a que moi qui l'entend, les autres ne savent pas écouter. La cuisine, tu veux manger quoi ??

(Désolée la fin est nulle mais je dois y aller :/ si tu veux qu'elle change de comportement, tu me dis )

(non, c'est très bien!ça énerve Angel encore plus)

Angelina lui sourit et commença à lui faire la visite de l’appartement:

"Je vais te faire visiter. Tu connais déjà le salon, là c'est la chambre de Papa, là ma chambre et là ta chambre. Au mur, c'est des une mosaïque de graines d'amandier que j'ai faite moi-même, c'est réputé pour apporter la joie, tu vas être contente. Là la salle de bain, par la fenêtre on voit le jardin avec ma serre, c'est là que je cultive des plantes très rares. Ma préférée a la faculté de chanter du rock, enfin bien sûr il n'y a que moi qui l'entend, les autres ne savent pas écouter. La cuisine, tu veux manger quoi ??"

Angel, qui l'avait suivie plus proche de l’enthousiasme du zombie que de celui de la jeune fille, répondit d'une voix lasse:

"N'importe quoi qui n'a pas de nom ou d'activité bizarre."

Elle aurait préféré rester affamée plutôt que de manger une soupe 'de requin alexandrin d'eau douce'. Elle commençait à croire que sa demi-soeur était soit un folle, soit qu'elle prenait Angel pour une. Et elle n'aimait pas du tout ça. Elle regarda l’adolescente avec une colère mélangée de jalousie. Elle avait l'impression que c'était elle qui aurait dût vivre là, avec son père, grandir au moins quelques années avec sa mère, et surtout avec encore suffisamment d'innocence pour faire des mosaïques en graines d'amandier ou faire pousser des plantes chanteuse de rock. Elle s'assit sur la première chaise qu'elle trouva, et observa sa demi-soeur, sans lever le petit doigt pour l'aider à sortir quelque chose à manger. Elle repensa à ses rêveries quand elle était petite, et qu'elle voulait un soeur pour jouer avec elle ou avoir quelqu'un avec qui discuter.

J'étais vraiment conne.

Elle repensa à tous ce qu'elle croyait à l'époque, à ses rêves de gamine et à ses jeux. Elle se rendit compte à quel point elle avait été naïve et immature. Maintenant elle avait l'impression d'avoir pris dix ans, et son regard sur le monde était plus résigné qu'émerveillé. Elle avait peut être à un moment ressemblé à Angelina, mais cette période était définitivement révolu pour elle.

Angelina regardait sa demi-soeur. Celle-ci avait un air étrange, un mélange de stupéfaction, d'exaspération et de lassitude. La jeune fille soupira imperceptiblement. Encore quelqu'un qui allait la trouver bizarre, presque folle à cause des choses qu'elle racontait, et qu'elle était la seule à comprendre. Ce n'était quand même pas sa faute si les gens, jaloux d'elle à cause du fait qu'elle savait plus de choses qu'eux se moquaient d'elle dans son dos !!

N'importe quoi qui n'a pas de nom ou d'activité bizarre.

Angelina soupira une fois de plus. Les gens qu'elle ne connaissait pas, elle s'en fichait, mais sa demi-soeur... Elle décida de lui faire part de ses connaissances moins souvent, sans quoi Angel allait vraiment commencer à la détester car elle serait trop vexée de ne pas comprendre ses propos. Elle se mit à lui préparer des tartines de beurre, en s'abandonnant de temps en temps à la conptemplation d'une mouche dotée d'une tache rose sur le dos, une espèce qu'elle n'avait encore jamais vue. Cette tache était sûrement une tache de peinture, mais la jeune fille l'interpréta une nouvelle fois à sa façon. Selon elle, l'animal était le fruit d'un croisement entre une mouche et une sauterelle rose, car en plus d'avoir cet étrange chose sur son corps, l'insecte se déplaçait en sautillant sur le bors de la cuisinère au lieu de s'envoler.
Elle observa sa soeur. Celle-ci était avachie sur une chaise et regardait dans le vague. Que pouvait-il bien lui être arrivé ? Elle voulait connaître son histoire, elle allait lui demander.

Tiens, c'est du pain et du beurre.

Elle l'observa quelques secondes puis reprit.

Il t'est arrivé quoi ? Pourquoi je connaissais même pas jusqu'à ton existence. Tu sais, tu peux tout me dire.

Elle lui sourit gentillement.

(Désolée c'est nul >.< je devais dire ça ou pas ??)

"Tiens, c'est du pain et du beurre."

Elle se jeta aussitôt dessus, elle mourrait de faim. Ce n'était que des tartines au beurre mais elle les trouva plus délicieuses qu'un festin. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas put manger quelque chose du genre! Elle n'avait pas fait de véritable repas depuis sa fuite. Son anniversaire était si loin maintenant, même s'il ne datait pas d'un mois. Tout avait tellement changé. Elle avait tellement changé depuis. Ces pensées furent interrompue par Angelina.

Il t'est arrivé quoi ? Pourquoi je connaissais même pas jusqu'à ton existence? Tu sais, tu peux tout me dire.

Elle lui sourit avec gentillesse. Elle était extrêmement sympathique comme ça, mais ça énerva Angel. Parce que non, elle ne pouvait pas tout lui dire. Elle ne pouvait pas dire à une fille de quatorze ans lunatique et innocente qui elle était réellement, ce qui était arrivé à sa mère, elle ne pouvait pas lui dire à quel point la vie est douloureuse et cruelle. Et si fragile. Cela la ramena à Vladimir encore une fois, elle ne pouvait pas oublier le visage de son ami qui la quittait pour toujours certainement. Il était peut être mort à présent. Elle ne le reverrait plus. Plus jamais. C'est alors qu'elle craqua. Elle sentit les larmes couler sur ses joues, des larmes de désespoir, de fatigue et de colère. Elle n'en pouvait plus, elle ne supportait pas sa vie, elle refusait de vivre avec une gamine bizarre, un père qui l'avait abandonnée et sans Vladimir, le seul véritable ami qu'elle n'ai jamais eu. Elle refusait de sourire à cette inconnue qui était pourtant sa demi-soeur, elle refusait de regarder tout les jours ce qu'elle aurait put être, ce qu'elle aurait du être. Elle ne pouvait pas vivre comme ça c'était tout simplement au dessus de ses forces. Elle se leva et dit avec colère:

"Désolé, je peux pas raconter ma vie à une gamine sans problèmes qui a vécu dans le bonheur sans danger et sans pertes. Je ne voudrais pas déranger ton beau petit bonheur."

Elle lui tourna le dos et ressorti de l’appartement en claquant la porte. Elle aurait voulu s'enfuir et quitter tout ces regrets, mais elle ne put. Elle s'écroula à coté de la porte et pleura sans bruits.


(et là elle peut lui rappeler qu'elle a perdu sa mère. Ou alors elle lui dit qu'elle n'a pas de raisons d'être jalouse ou je ne sais quoi. comme ça Angel la hait pas trop)

(Désolée pour le retard >.< faut quand même qu'Angel commence à bien l'aimer à un moment parce que sinon elle voudra jamais aller la chercher chez FR ^^)

Angelina vit sa soeur se jeter sur le pain et le beurre qu'elle lui avait apporté, comme si elle n'avait pas mangé depuis des jours. Que lui était-il donc arrivé ? Quelles choses horribles avait-elle vécues ? Elle l'observait en essayant de percer le mystère de sa vie passée lorsqu'Angel fondit en pleurs. Les larmes coulaient, ininterrompues. La jeune fille voulut la prendre dans ses bras, elle aurait voulu pouvoir la réconforter mais elle se doutait que sa soeur ne serait pas de cet avis, on voyait bien qu'elle la détestait, Angelina avait cru que c'était parce que ses connaissances en matière floral et faunal la vexaient mais elle voyait à présent que c'était plus profond, plus fort, au delà d'une quelconque fleur chantante ou d'un chat à trois queues, non, c'était différent.
Tout à coup, Angel se leva d'un bond, et dit d'une voix pleine de colère.

Désolée je peux pas raconter ma vie à une gamine sans problèmes qui a vécu sans danger et sans pertes. Je ne voudrais pas déranger ton beau petit bonheur.

Sur ses mots, elle lui tourna le dos et sortit de l'appartement en claquant la porte. Angelina entendit un bruit contre la porte et des sanglots, sa soeur n'était pas partie.
C'était donc cela ! Elle était jalouse ! Jalouse de la petite vie sans danger et sans pertes qu'elle avait vécu, comme elle disait, mais il y avait apparemment erreur sur la personne. La jeune fille avait perdu sa mère, elle avait vécu sous les moqueries des autres enfants jaloux, eux elle en était sûre, de ses connaissances. Elle était si partagée entre l'envie d'aller répliquer à sa soeur que sa vie n'avait pas été si peinarde que ça et de la consoler qu'elle en oublia la mouche à tâche rose. Elle décida de faire d'une pierre deux coups et traversa l'appartement.
Arrivée devant la porte d'entrée, elle hésita brièvement puis ouvrit la porte. Angel était recroquevillée sur la marche du perron. Sa soeur s'assit lentement à côté d'elle, laissa passer quelques secondes de silence puis lui parla d'une voix douce, pesanr chacun de ses mots.

Je sais que l'ai l'air très naïve, et je le suis sûrement un peu, même pas mal peut-être, mais faut que tu saches que moi aussi j'ai perdu ma mère, je suis très triste quand j'y pense, dit-elle sur le ton de la conversation. J'essaie pas de dire que ma vie a été aussi éprouvante que la tienne. Faut pas que tu sois jalouse de ma vie, parce que c'est pour ça que tu me détestes non ? De toute façon tu peux pas la changer alors à quoi bon ? Je veux juste que tu saches que moi je veux bien t'aider.

Elle effleura les cheveux de sa soeur puis se leva et rentra dans l'appartement.

(Désolée c'est nul elle est trop lucide >.<)

(non c'est bien! et Angel l'aimera, mais jsue un peu plus tard, vu qu'elle l'aime pas pendant le rp avec vlad)

Plus les larmes coulaient, plus être trouvait de raisons de continuer à pleurer. La mort certaine de Vladimir, la mort de sa mère, Fleur Rouge qui menaçait de la retrouver, sa nature qui la rendait si dangereuse, les Laguarde qui devait encore la chercher, le fait qu'elle n'aurait jamais de vie normale... Plongée dans son chagrin, elle n'entendit par la porte s'ouvrir, et ce ne fut qu'en entendant sa voix qu'elle remarqua qu'Angelina l'avait suivie.

"Je sais que l'ai l'air très naïve, et je le suis sûrement un peu, même pas mal peut-être, mais faut que tu saches que moi aussi j'ai perdu ma mère, je suis très triste quand j'y pense, dit-elle sur le ton de la conversation. J'essaie pas de dire que ma vie a été aussi éprouvante que la tienne. Faut pas que tu sois jalouse de ma vie, parce que c'est pour ça que tu me détestes non ? De toute façon tu peux pas la changer alors à quoi bon ? Je veux juste que tu saches que moi je veux bien t'aider."

Angel la regarda à travers le voile de ses larmes. Comment avait elle compris? Elle avait l'air si sotte et naïve, comment pouvait elle comprendre sa jalousie? Elle semblait si innocente, avec sa vie parfaite et son père toujours à ses cotés. Mais elle avait perdu sa mère elle aussi, elle devait comprendre cela. Ce n'était pas la mort d'une presque inconnu -même si c'était sa mère- qui était la principale raison de son chagrin, mais d'avoir quelqu'un qui comprenait au moins ça la réconfortait un peu.
Angelina étant rentrée dans l'appartement, Angel était de nouveau seule avec Demon. Elle médita sur sa vie et ce qu'elle voulait faire. Est ce qu'elle désirait réellement retourner dans la rue ou le désert? Non, sans Vladimir elle n'en aurait pas la force et elle n'en voyait pas le sens. Pouvait elle rentrer chez les LaGuarde? Non plus, ils devaient savoir qu'elle avait tué les gardes, et elle ne pourrait pas supporter de vivre avec ceux qui l'avaient tenue éloignée de sa mère, et qui avait certainement donné les ordres aux assassins de Mary. Il ne lui rester qu'une solution. Une solution loin d'être affreuse, surtout face à ce qu'elle avait vécu. Elle sécha ses larmes du revers de la main, se remit debout et ouvrit la porte de chez elle. De chez elle.

(on fini là?)