Une faible lumière baignait dans la grotte, un mince filet d'eau perlait sur les cheveux d'or d'une jeune fille assise dans l'ombre.
La tête entre les genoux, serrant fort un objet dans sa main, à tel point qu'elle avait mal. Mais elle avait envi de souffrir, elle avait envi de se punir, se punir d'avoir une vie aussi imparfaite, d'apporter la mort partout où elle allait.
Elle était maudite, il n'y avait pas d'autre explication. Un loup blanc au pelage souiller de boue, semblait inconscient au pied de la fille. Elle leva la tête, d'innombrable larmes perlait sur son visage, chacune d'elles se brisaient dans un silence effroyable.
Qu'avait-elle fait ? Pourquoi elle ? Elle n'avait jamais commis de crime, elle n'avait jamais souhaiter avoir une vie plus spectaculaire qu'une autre, et encore moins une vie semé de chagrin. Elle n'avait rien demander, juste être normal, comme tous les autres...
Elle ouvrit sa main pour contemplé l'objet qu'elle tenait: C'était un petit pendentif, un pendentif comme plein d'autre, d'une banalité commune. Elle en avait des bien plus beau, bien plus précieux, mais celui-ci était unique, elle le resserra sa main, et enfouit son visage dans ses genoux.
Il lui avait offert pour lui faire plaisir ... Pour elle ... Elle qui ne méritait rien, encore moins
son amour...
Elle jeta un regard au petit monticule de terre, elle ravala ses larmes avec peine. C'était là où elle
l'avait enterrer ...
Elle sentait en elle les ténèbres qui bouillonnaient d'impatience, qui n'attendait qu'une chose : Qu'elle perde une nouvelle fois le contrôle de son esprit. elle savait qu'a tout moment, sa vie pouvais basculer dans le néant, dans les profondeur les plus obscures, terrassé par la puissance du mal. Celle qui l'arrachait à son âme par simple plaisir cruel, la laissant vide, amorphe. Entre la vie et la mort. Oui, être entre la vie et la mort. Abstraite de tout sentiments, aveuglé par le voile du néant, l'effroyable sentiment d'être inutile, seule, arracher à l'amour, livré à elle-même dans un univers inconnu où le néant règne en maître, tâtonnant désespérément dans le noir le plus intense, cherchant son âme, perdu dans les ténèbres. Partager entre le désire irrésistible de la mort et la conviction absolue qu'il ne faut pas céder à la tentation. Entre La vie et La mort.
Elle savait le lien qui c'était crée entre
eux n'était pas de l'amitié, mais était beaucoup plus fort.
Il l'avait toujours aimer,
il avait vouer sa vie pour elle, bravant la tentation de retourné à la modernité. Non,
lui, avait sacrifier sa vie pour elle, suivant passionnément ses désirs comme l'ordre le plus ferme.
Il lui avait tout donner, lui avait tout appris, elle lui devait tout, la vie y compris.
Elle savait que s'il succombait, elle tomberait avec lui. Ils étaient deux âme soeur uni dans l'éternité de l'amour. L'Amour ... Partager entre la sensation de bien être, l'impression de nager dans l'inconnu et se noyer dans la mer la plus douce et intense d'un univers terriblement unique, et à la fois, partager entre l'irrésistible désir mortel la perte de sa moitié, succombé dans la tempête la plus effroyable que l'Amour tragique connaisse.
A l'inverse, d'une vaste jungle, inconnu de tous, où la nature sauvage est seule maitresse, partager entre l'extase d'un monde si parfait, émerveiller par tant de beauté unique et inconnue, d'un bonheur euphorique identique à celui d'un enfant, découvrant de large parquet coloré sous un sapin illuminé, et partager entre le désarroi intense de la solitude, du désir irrésistible de la compassion ...
L'Amour c'est le désir cruel de souffrir. Sans l'amour, univers aussi merveilleux soit-il, elle n'étais rien, ce qui me faisait vivre c'était son amour pour
lui ...
Mais l'amour était terriblement mortel, effroyablement cruel, tragique ...
Seulement, elle n'avait pas le courage de se donner elle-même la mort, elle avait déja tenter plusieurs fois, mais au moment d'enfoncer le pieux dans son coeur ou de se jeter dans le vide, une force invisible, un instinct de survie, un bouclier interne, la faisait reculer, jetant son arme loin derrière elle.
Loana était seule, terriblement seule, elle avait toujours cru que la solitude était son meilleure allier, mais en réalité, cela manquait cruellement de bon sens, le silence qu'elle avait prétendu comme la plus merveilleuse des musique, c'était transformé en une effroyable mélodie, comme pour l'appeler à la mort. Un son démesuré qui la mettait dans un état second, entre la colère et l'impuissance. La folie. Elle craignait de de ne plus pouvoir mesurer ses faits et gestes, accomplir le désir d'un être imaginaire malveillant, être le pantin de la créature la plus exécrable qui soit, les ténèbres. Non, elle lutterai contre la folie jusqu'au bout.
Elle devait l'admettre, Kelvin était mort. C'était ainsi, il ne reviendrait jamais... Jamais. Elle savait qu'il n'allait pas bien depuis quelques temps, mais il lui assurait que ce n'était qu'un rhume. Or, lui savait que ce n'était pas le cas, au dernier instant de sa vie, il lui avait avouer qu'il était atteint d'une maladie incurable. Des médecins aurait put la prolonger quelques mois, mais il avait affirmer qu'il était née libre et qu'il mourrait libre. Il ne voulait pas succombé dans un lit d'hôpital sordide. Il lui avait aussi confesser son amour pour elle, a cet instant elle avait pris conscience qu'elle éprouvait le même sentiment. Elle avait pris cela pour un amour paternel, mais ceci était terriblement faux, c'était bien plus puissant.
Un amour enflammé, où ils avaient partager leurs craintes, leurs désespoir, les moments les plus intense, le bonheur euphorique d'être deux ...
Loana assista tétaniser à l'agonie interminable de l'homme, le serrant contre elle et le couvrant de baiser.
Désormais, ça vie n'avait plus de sens, on lui avait tout arracher, sa vie avait été brisé par le destin.
Son coeur avait été dévaster, il ne restait plus rien d'elle-même, le dernier pilier qui la rattachait à la vie c'était brisé sous les flots des ténèbres, brulant son énergie de seconde en seconde, tout semblait si loin ...
Elle leva brusquement la tête, ravala ses larmes, un lueur de détermination farouche brillait dans ses yeux. Elle devait prendre une décision si elle ne voulait pas sombrer dans la folie.
C'est alors qu'une idée germa dans son esprit. Elle s'aperçut qu'elle n'avait jamais vu la ville, qu'elle en avait toujours rêver. Kelvin l'avait mis en garde au sujet des personnes qui y vivait, qu'il pouvait profiter de ses dons ... Que certain était terriblement cruel...
C'était l'endroit rêver ou trouver la mort, là bas quelqu'un accepterai de la tuer, ou bien elle ferait en sorte de leur faire faire.
Elle savait que le centre était très loin, si elle ne voulait pas succomber à la faim et au intempérie naturel elle devait partir immédiatement. Elle secoua Narusak pour le réveiller, elle n'eus pas besoins de lui expliquer son plan, il avait déja lu dans ses pensé et était de son avis. Sans eux, Kelvin et Etoile son tigre des neiges, ils n'étaient plus rien. Le destin avait désirer les persécuter, c'était acharner, les avait rendu maudis. Il n'avait plus aucune raison de vivre.
Les deux compagnon marchèrent pendant deux semaines, volant et troquant pour se nourrir et s'abreuver. Deux semaine de souffrance intense, physiquement, mais surtout psychologiquement. Le froid était mordant, l'effroyable vent était glaçant. Leur haine pour eux-même n'avais pas été étouffer par le temps, encore moins leur chagrin.
Le seul lien qui leur permettait encore de vivre, était leur objectif, celui qui les conduirait à la mort.
Mais le matin du seizième jours de marche, les deux amis arrivèrent devant un large panneau de bienvenue. Leur périple était finit.
Loana fut submerger par le soulagement, elle avait survécu au voyage, elle était épuiser, elle savait qu'elle allait enfin pouvoir abréger ses souffrances.
Elle entendit du bruit. Beaucoup de bruit. Beaucoup trop. Elle n'y était pas habituer, et les nuisance de la ville la faisait frissonné. Elle sentit qu'elle marchait brusquement sur quelque chose de dur, elle n'était plus sur un chemin. Elle regarda ses pied et constata qu'elle se trouvait sur une substance grise, du béton. Elle se souvint d'un livre qu'elle avait lut, il lui semblait reconnaitre cette description, ceci devait être un trottoir.
Elle continua à marcher d'un pas mal assurer, maladroit. Son loup n'avait jamais sentit cet impression, l'étrange substance abrupte lui brulait les patte, c'était vraiment dérangeant.
Il faillit s'étouffer en sentant une odeur nauséabonde pénétrer dans ses narine. La pollution.
Sous leur regard hébéter de grand bâtiment pale, d'une extrême lisseur, avec de large enseignes coloré, était dresser d'une façon imposante. De nombreuse personne sortait et rentrait dans ceci, parfois avec des paquet en plastique étonnant.
Les deux compagnons était totalement déboussolé, tous leur était inconnu ici, tout était si ... moderne !
Tous deux n'avait aucune notion du bien ou du mal ici, dans les pays non civilisé, un conflit pouvait éclater pour une raison sans importance et se finir d'une façon tragique.
" Si on volait d'une façon très visible des objets dans un magasin ? Proposa Loana.
- Genre on fait exprès de se faire chopper ? Demanda Narsuak.
- Oui, confirma-t-elle
- D'accord, on commence par quoi?
- Faisons le tour de la ville.
Le loup hocha la tête.
Ils firent un long détour, jetant des regards émerveiller sur les large vitrines des magasins, jamais ils n'avaient vu de tel chose de toute leur vie ...
Il passèrent devant une maison gigantesque, d'un luxe sans pareil, qui se distinguait de toute les autres, il furent tenter d'y aller, mais il devait choisir lieu de mort avec soin. C'était leur dernière volonté.
Ils virent une jeune femme accouder au rebord d'une fenêtre du bâtiment. Médusé, Loana la contempla, émerveillée, ses cheveux était d'un roux flamboyant, comme embraser par le soleil, son regard restait dans le vague, perdu dans ses pensée, un trait de tristesse déchirait son visage. Elle ferma les yeux, posa ses main dans son visage avec une grâce féline, comme pour oublier un moment désagréable. Un magnifique chat blanc au pelage long et soyeux vint se poster sur son épaule, lui lècha tendrement la main, pour la réconforté. Mais d'un seul coup, celui ci tourna la tête et posa son regard dans celui de Loana. Elle resta un instant interdite fasse au regarde saphir du magnifique félin, mais tétaniser elle se détourna : on venait de la remarquer. Elle marcha d'un pas vif, pour dissiper ses doutes, mais cela ne fit que les amplifier.
" On choisit quoi finalement ? Demanda Narsuak.
- Si on allait dans le magasin de luxe là bas. suggéra-t-elle.
- Excellente idée ! S'écria-t-il.
Une fois devant l'imposant bâtiment, le coeur de la jeune fille se serra. A la fois soulager de savoir que tout était fini, mais à la fois angoisser de s'exposer à l'inconnu. Que l'attendait-il de l'autre coté ?
" Tu crois qu'on restera ensemble dans la mort ... Murmura Loana.
- Je ... je ne sais pas... Bredouilla le loup, perturbé.
A la surprise de l'animal, l'humaine le serra tendrement dans ses bras, quelques larmes perlèrent sur ses joues, elle l'embrassa doucement et enfouit son visage dans sa fourrure.
Profondément touché par cette marque d'affection, Narusak ne put retenir des sanglots.
" Je suis certain que nous ne serons pas séparer ... Chuchota le loup pour la rassurer.
- J'espère ... Oh Narusak ... Je ne pourrais pas vivre dans une quelconque dimension sans toi ...
- Moi non plus ... Avoua-t-il.
- Mais il nous reste notre ultime mission à accomplir, tu te souvient ? Après ceci, nous n'aurons plus à souffrir, promis-t-elle en ravalant ses larmes.
Emu, le loup hocha la tête et se pressa contre sa jambe.
Tous deux entrèrent dans le magasin avec l'air le plus naturel possible, mais Loana devinait qu'elle n'avait pas une dégaine qui laissait penser qu'elle était une cliente normale. Elle sentit les regard converger inconsciemment vers elle. Elle les ignora superbement et se comporta comme une personne anodine. Elle observa longuement de long manteau de fourrure, comme si cela l'intéressait. Or elle avait horreur de ce genre de d'habit, et ne comprenait pas cette barbarie envers les animaux sauvage. Elle s'aperçut, à sont grand soulagement, que les clients ne faisait plus attention à elle. Elle pris vivement un horrible - raison de plus pour le prendre - manteau jaunâtre. Une pensé la traversa : comment les gens pouvait aimer
ça ?
Puis elle se mis brusquement à courir vers la porte de sortie d'un pas bruyant, qui ne ressemblait pas à l'élégance habituelle de Loana mais qu'elle se força à adopter, pour s'assurer d'être prise les mains dans le sac.
Elle avait remarquer que personne ne surveillait l'entré, cela l'avait étonner sachant qu'aucun article de ce magasin ne descendait en dessous de cinq cent euro. Elle le fut d'autant plus en entendant une sirène stridente une fois sortit.
Jamais elle n'avais vu ces alarmes dans les villages primitif où elle volait pour se subvenir à ses besoins.
Tétanisé, elle jeta un regard circulaire autour d'elle : deux colosse habiller de large costume noir accourait vers elle. Au même moment un vendeur vint l'empoigna brutalement par le bras pour la ramener au magasin.
Irrité, elle ne supportait pas ces manières, même si elle allait mourir, elle n'acceptait qu'on lui manque ouvertement de respect.
Elle avait eu la vie la plus terrible et immonde que cet homme n'aurais jamais pu connaitre. Elle avait survécu pendant dix-sept ans parmi chagrin et souffrance, le destin lui -même l'arrachait à la vie et la solitude, le silence, l'appelait à la mort.
Elle ne méritait rien, le mépris de l'homme le lui prouvait bien, elle n'avais rien, plus personne ne l'aimait, plus personne ne la connaissait. Elle n'était qu'un grain de sable parmi plein d'autre, un grain de sable comme des milliard dans toute les plages du monde, que tous les êtres écrasait de leur démarche presser.
Livré à elle-même par son destin. C'était ce qu'elle était.
Le geste partit tout seul, pousser par une force invisible, invincible, un mouvement irréfléchie. Elle lui assena une claque d'une violence inouï. La force du désespoir. L'ultime élan de vie, le dernier besoins de se montrer vivant, de montrer qu'on est toujours de se monde.
Son plan consistait à se laisser tué, donner enfin à son destin la preuve de ce qu'on a été. Loana voulait mourir bravement, elle voulait quitter se monde injuste, le quitter pour un monde inconnu, où rien ne pourrait être pire que ce qu'elle avait déjà vécu. Mais c'était plus fort qu'elle. A croire qu'elle tenait toujours à la vie ... A elle-même ... Quelle égoïste ! C'était un déchet, une ordure, quelque chose de repoussant que personne ne voulait. Or les objets inutile sont toujours jeter, détruit à jamais. Elle méritait le même sort, personne ne voulait d'elle, elle n'avait plus de raison de vivre.
Mais quand l'un des colosse tenta de l'attraper, une telle fureur, un tel désir de vengeance l'envahit, qu'elle sentit son esprit s'emporter. Elle se sentit d'un seul coup loin... Terriblement loin de la scène. Sa vue bascula en noir et blanc, et celle ci s'affina tellement qu'elle aurait pu compter les grains de poussières en suspension dans l'air. Elle sentit
une odeur étrange,
une odeur désagréable, repoussante. Elle compris que c'était l'arôme écœurant de
la peur. Oui, la peur de la foule de gens qui l'envahissait. Sous cette forme, elle était encore plus repoussante et haïe du monde. Désormais elle était crainte. Elle leur faisait peur ... Son coeur sa serra, ou qu'elle aille, tous le monde la détestait.
Elle resta un instant figer d'horreur en constatant se qu'elle avait fait. Elle ne pouvais plus retourner en arrière. Elle avait honte, honte de ce qu'elle était, honte d'elle-même. Le corps de Narusak était une carapace, un bouclier contre le monde, contre son apparence, c'était un réconfort de l'habiter.
Elle se sentait soulager de ne pas avoir à supporter le regard incompris des passants. Elle préférait encore leur air sidéré et terrifier...
Elle devait fuir, fuir pour ne pas être abattu sauvagement, comme une bête. Paniqué, elle avait totalement oubliée son plan initial. Ses pattes agirent toutes seules; le puissant loup blanc bondit sur son assaillant.
Un liquide chaud déferla dans son palais, quand elle l'avala elle le trouva attirant, délicieux. Elle en voulait encore, encore plus. Des taches écarlates giclèrent sur les vêtements de l'homme. Horrifiée, elle compris que c'était du sang. Elle était devenu une créature avide, une créature du mal, qui ne méritait pas de vivre. Elle comprenait que le destin est décider de l'éliminer. Paniquée, elle recula, la substance brulante devint moins abondante dans sa gueule mais son désir pour le brevage devint insoutenable. Elle vit un homme accourir dans sa direction avec une longue dague en argent, il se précipita sur elle et tenta de la poignarder. Mais elle fut plus rapide: Elle maintint fermement le bras qui tenait l'arme, dans ses crocs et sentit de nouveau irrésistible liquide pénétrer dans sa gorge. Ses gestes devenaient machinal, elle ne les contrôlait plus, comme manipuler par une force bestiale, invincible. Son esprit était incontrôlable, avide de sang, avide de mort. Elle n'arrivait plus à arrêter ses mouvements.
D'autre personnes vinrent se mêler au combat, elle ne faisait plus que de défendre, mais elle mordait pour le sang, pour tuer.
Horrifié, elle observait chacun de ses actes sans réussir à les contrôler, son corps, sont instinct de prédateur, son instinct du mal, avait pris le dessus sur sa conscience.
Mais d'un seul coup, elle perçu un mouvement, un sentiment, une odeur ... Quelque chose n'allait pas, un élément avait changer, le comportement de le foule aussi.
Son regard fut attiré par deux hommes, ceux-ci se tenait dresser sur un espace en surplomb par rapport à elle, ils étaient vêtue d'une tenue bleu sombre et blanche. Horrifié, Loana vit ce qu'il brandissait dans sa direction: des fusils. Terrifier, elle lâcha ses assaillants et tenta de se dégager. Non, elle ne pouvait pas mourir comme ça, pas comme une créature odieuse et avide de sang. Elle voulait pas rester dans la mémoire des témoins comme une Esprit-Lié incontrôlable et mauvaise, car elle savait qu'elle reprendrait sa forme original à sa mort.
Elle bondit hors de la foule, elle sentit des hommes abattre de long bâtons sur elle, avec force, la douleur la transperça, mais cela valait mieux qu'une balle dans le corps... Elle entendit de nombreux coup de feux, l'un faillit l'atteindre à l'épaule, mais l'évita souplement. Elle se déplaçait lestement, avec rapidité, avec une force nouvelle, la force du désespoir. Un instant elle eu l'impression d'avoir semer ses poursuivant, pourtant une masse grouillante de monde restait dans les parages, poussant des cris terrifier à son passage.
Elle avait mal, mal pour elle, mal pour sa vie ... Qu'allait-elle devenir ? Un monstre sanguinaire ? A quoi servait cette course contre son destin ? A quoi cela servait-il de renoncer lâchement à la mort pour survivre ... Mais comment ? Survivre pour quoi ? Elle n'avait plus de raison de vivre, elle était repoussante ... Elle effrayait les humains, elle terrifiait les plus forts ... Elle emportait la vie de ceux qu'elle aimait ... On lui arrachait tout, la mort lui criait de la rejoindre et la vie lui murmurait de continuer à y croire. Mais pourquoi? Pourquoi devrait-elle continuer à souffrir ? Continuer à apporter la mort là ou elle allait ...
Qu'avait-elle fait pour provoquer le destin ? Pourquoi lui en voulait-il ?
Le désespoir la submergea, une terrible vague de faiblesse l'envahie, sa force s'évapora, elle eu l'impression qu'elle ne sentait plus ses membres, que ses pattes s'enfonçait petit à petit dans une substance moelleuse ; elle se noya dans un océan d'épuisement. Elle était fatigué, fatiguer de vivre, de survivre. Où cela allait-il la mener ? Elle avait trop d'honneur, elle voulait mourir bravement, à sa juste valeur, pourtant elle ne méritait rien. Les déchets avaient-ils choisit leur destruction, eux ? Non, et elle non plus.
Elle s'était cru maitre de son destin, mais elle se trompait, sa vie lui avait toujours échappé, guidé par le mal, par la tentation de mourir, par le désir irrésistible de mettre fin à sa souffrance, à cette vie qui n'en était plus une, arraché à sa volonté, arraché à l'amour ... Elle méritait ce qu'elle était, méritait le prix que lui avait offert le destin, celui de devenir pour toujours une créature sanguinaire, ne vivant que pour le sang, que pour le désir cruel d'arracher la vie d'autrui, puisant dans son âme que les ténèbres avait engloutit et ne cessait de bruler petit à petit. Bientôt elle ne ressentirait plus rien, bientôt, elle serai le mal incarné, noyer dans l'océan terrifiant du néant.
Elle continuait à avancer malgré la douleur, malgré la mort imminente qui l’attendait.
Elle n’avait même plus d’objectif… Survivre ? Pour quoi faire ? Elle était déroutée, égarée. Sa volonté était absente et avait laissé place à son instinct, son instinct sauvage, bestial, son instinct du mal.
Elle se rendit compte que courir apaisait sa souffrance, atténuait le poids de sa conscience, laissait son corps diriger ses actes et oublier. Oublier tout. Oublier son passé, oublier son chagrin, oublier ses crimes. Oublier la vie.
La laisser la où elle avait commencé. L’enfouir sous le voile des ténèbres, l’enfermer dans le néant et laisser la facilité compromettre un pacte avec le mal.
Offrir au démon, le corps du prédateur, jeter sa conscience au diable contre la mort.
Loana n’était plus elle-même, elle était le serviteur du mal, elle tentait de rejeter son désir, son désir de tuer. Elle ne faisait plus attention à ce qui l’entourait, non, elle menait une bataille interne. Une bataille contre les ténèbres. Mais elle perdait. Elle perdait sa volonté, ses sentiments…
Au moment ou le néant portait l’ultime coup, une odeur attira son attention, ravivant ses sens et son esprit. Mais au grand désarroi de Loana, c’était l’arôme délicieux du sang, l’odeur d’une vie … D’une vie qui ne serait bientôt plus de ce monde. Inexorablement, son instinct repris le dessus sur sa conscience.
Elle sentit son corps se diriger vers l’humain, aveugler par le voile du néant, elle ne pouvait se repérer qu’à son odorat, son ouï et son toucher.
Sa raison lui intima de reculer, au prix d’un terrible effort, elle réussit à vaincre la tentation.
Elle gémit en constatant que l’homme n’avait pas fuit. Le désir pour le sang devenait incontrôlable, son corps ne lui obéissait plus, elle se rendit compte qu’elle avançait vers la personne, un son sourd monta dans sa gorge, elle gronda bestialement, ses babines se retroussèrent et elle sentit le contact de ses canines sur ses gencives.
Le loup bondit ; à l’instant où elle se précipitait à la gorge de l’humain, sa conscience, paniquée, la retint au sol et, attiré à terre, elle bascula lourdement sur le coté, sa tête frappa violement le béton et elle sombra dans l’inconscient.
Le loup blanc, était couché sur le flanc, le souffle rauque mais régulier, une mince flaque de sang se propageait sur le trottoir, quand, son corps s’allongea, puis se déforma et se sépara en deux forme distinct. L’une garda l’apparence de la bête, l’autre, pris celle d’une jeune fille.
Loana gisait au sol, ses longs cheveux souillé de sang, à coté d’elle, on pouvait distinguer le superbe animal, la tête contre la sienne.
Inconscient, ils ne savaient pas encore que leur avenir était déjà celer.
[ Faudra que je relise le RP un jour, mais là j'ai la flemme, donc aller GOOOOOOOOOOOOOO Morgane !!
]