Quand une famille se rencontre... { Vladimir L. Adamovitch }

La rue était déserte. Pas une personne ne foulait ces trottoirs. Pourquoi ? Par peur. Les habitant d'aujourd'hui ont peur au moindre frémissement des feuilles, au moindre bruit inhabituel dans les rues désertiques. Heureusement, heureusement que Doubhée n'était pas comme ça. Elle ricana. Ces humains était définitivement trop naïfs. Pour croire ces conneries d'histoires de fantôme. Ou autre... Elle marchait actuellement dans une ruelle sombre et malfamée. Mais pourtant, elle avait l'impression que qu'elle allait rencontré quelqu'un. Une personne de sa famille.
* - je suis folle
- ça, oui !
- oh hé, Pola arrête un peu ! *
Doubhée entendit des pas régulier, un peu pressé. Et il déboula.
C'était le cousin de Doubhée. Elle le reconnut tout de suite, impossible de prétendre le contraire. Elle s'avança vers lui :
- Salut Vlad' !
Car oui, il s'appelait Vladimir. Ce nom... Elle s'en était moqué longtemps. Mais elle adorait son cousin, et elle espérais qu'il ferait encore maintenant de même.

[ dsl, c'est nuuuuuuuuuuul mais c'est comme ça quand on m'oblige à faire un RP ! ]

Vladimir marchait d'un pas pressé, préoccupé. Tourmenté. Jetant de brefs regards, il s'assurait que personne ne le suive. Depuis qu'il avait quitté la Mafia, il savait que sa vie ne tenait qu'a un fils. Il devait se montrer prudent s'il ne voulait pas mourir prématurément. Or il ne comptait pas non plus mourir de famine, alors il s'était enfin décidé à sortir de son trou à la recherche d'un peu de nourriture, quitte à se risquer en ville. Pour l'instant il se contentait de quelques quartier mal famé, presque complètement désert. En effet, non seulement il devait éviter la Mafia, mais également la justice. Le marché avec Elisabeth ne tenait plus, la semaine c'était écoulé, désormais il devait être activement recherché par ... A peu près toute la population d'Ewalhin. Réjouissante perspective. Vladimir était désormais seul sans la moindre protection, qu'elle soit juste ou non. Il savait parfaitement que c'était du suicide. Il le savait. Or il était prêt. Prêt à prendre ce risque. Il commençait à trouver la vie longue. Peut-être l'était-elle pour ceux damné de l’existence, qui sait ?

Une silhouette mince et effilée se découpa au loin, Vladimir allait se retirer discrètement lorsqu'il cru reconnaître son visage. Était-ce ... Non. Non, impossible. Il détourna le regard et se concentra sur le sol lorsqu'il sentit celui de la personne l'examiner.

- Salut Vlad' !

Il cilla, incrédule. Elle l'avait appelé comment ... "Vlad'" ? Cela faisait bien longtemps qu'on ne l'avait pas surnommé ainsi ! Très longtemps même ... Mais était-ce possible ? Était-ce possible que cette jeune fille brune au regard si pénétrant soit sa cousine ?

"Doubhée ... !? S'écria-t-il spontanément.

Puis il se rappela de l'endroit où il était. Il était ... Dans l'un des quartiers les plus mal fréquenté et les moins recommandable d'Ewalhin. Était-elle de la Mafia ? De la police ? De quels camps était-elle désormais ? Son visage se recomposa aussitôt.

" Qu'est-ce que tu fais là ? Lâcha-t-il brusquement, glacial.

Il s'était crispé. Ennemi ou allié ? Mais que disait-il ? Il n'avait plus de camps ! La justice l'avait renier et le mal voulait sa mort. Cette fille, cousine ou pas, allait lui attirer des ennuis. Son instinct lui soufflait qu'il était en danger.

Il la fixait, sans croire ce qu'il venait d'entendre. C'est vrai qu'en voyant une fille qui déboule de nouveau dans ta vie en t'appelant par un surnom que tu deteste, c'est pas vraiment la normalité. Mais il allait devoir s'habituer.
« - Doubhée... !? s'écria-t-il.
- À tes services ! répondit-elle, amusée. »
Son visage était réfléchi, il se posait des questions. Mais lesquelles ? Sur elle, sur lui, sur quelqu'un d'autre. Évaluait-il la situation ? Peut-être bien, peut être que non. Doubhée n'était pas une medium qui sait lire dans les pensées. Mais il y a un don qu'elle a. Qu'elle possède parfaitement, qu'elle aime, qu'elle... enfin bref. Elle sait lire dans les yeux. Vous allez dire que c'est rien d'exceptionnel ? C'est vrai, mais Doubhée reconnait plus vite les différents fragments qui composent une pensé, un sentiment, etc...
« - Qu'est-ce que tu fais là ?
Il était froid, sans le moindre sentiments de chaleur envers sa cousine qui ne l'avez jamais laisser seul, qui avait aimé son cousin de tout son cœur, elle avait essayé de lui remonter le moral quand il était dans les chaussettes, elle l'avait encourageait, l'avait tout simplement vu autrement que les autres enfants. Avait-il tout oublié ?
- Je me promène, c'est tout, répondit-elle franchement, tout en restant incliné vers le mode douce et sensible. »
Il était stressé, perdu dans ses pensées, il se reposait les même question. Ça tournait définitivement en rond.
« - T'es devenu quoi ? demanda-t-elle, avec le ton le plus décontracté possible.
Elle marqua une courte pause, plongeant ses yeux d'un brun sérieux dans ceux du jeune homme.
- Et n'essaie pas de me mentir, je lie dans tes yeux que c'est ce que tu t'apprêtais à faire, l'avertie-t-elle. »

[ Dsl, c'est nul de chez nul >< ]

- Je me promène, c'est tout, répondit-elle simplement, ignorant ostensiblement sa froideur.

Le pire c'est qu'elle semblait honnête. Il était même intimement convaincu que c'était la vérité.

- T'es devenu quoi ? demanda-t-elle, sur un ton léger.

Vladimir faillit lui lancer qu'ils n'avaient rien à se dire, puis se ressaisit. Un bon mensonge suffirait amplement à la faire partir. Mais sa réaction le prit de court ; plongeant son regard grave et sérieux dans le sien, elle le mis en garde :

- Et n'essaie pas de me mentir, je lie dans tes yeux que c'est ce que tu t'apprêtais à faire.

Légèrement décontenancé, il réfléchit un instant. Qui était-elle ? Lui-même devait retrouver ses bons vieux instincts s'il ne voulait pas se faire avoir par cette femme qui ressemblait tant à sa cousine. Il devait se concentrer un peu s'il comptait vraiment comprendre à qui il avait affaire. Il plissa les yeux, suspicieux.

- Dis-moi plutôt ce que tu es devenue, toi, lança-il prudemment.

Il ne répondit pas tout de suite. Il ne savait pas trop quoi dire. La vérité ? Un mensonge ?
« - Dis-moi plutôt ce que tu es devenue, toi. »
Doubhée n'essaya même pas de mentir. C'était son cousin, il avait le droit de savoir.
« - Après la mort de mon père, je suis devenue une tueuse de série. Solitaire, mais avec un amant potentiel. »
Elle parlait de Fleur Rouge, en disant amant. Et elle en était fière. Mais lui. Qu'était-il devenue, il ressemblait à un mec plutôt solitaire, aussi. Comme toujours, quoi.
« - Au fait, ton frérot, il est devenu quoi, lui ? Ça fait quand même un bout de temps que je ne l'ai plus vu. Et tes parents ? demanda-t-elle, légère, sensible, douce, bref. Gentille, quoi ! »
Elle attendit la réponse de son cousin qu'elle n'avait pas vu depuis si longtemps !

Doubhée ne se démonta pas.

- Après la mort de mon père, je suis devenue une tueuse de série. Solitaire, mais avec un amant potentiel, répondit-elle sur un ton parfaitement tranquille.

Vladimir la dévisagea. Comment pouvait-elle sortir ceci avec tant d'insouciance ? Soit elle était débutante, soit elle se croyait maître de la situation. Quoi qu'il en soit cela ne lui indiquait toujours pas si elle était une menace ou non. Il devait savoir si elle avait un supérieur ou agissait librement.

- Au fait, ton frérot, il est devenu quoi, lui ? Ça fait quand même un bout de temps que je ne l'ai plus vu. Et tes parents ? Fit-elle.

Il se tendit légèrement. Mauvaise question. Très mauvaise question. Il n'avait pas envi d'y répondre, or il ne pouvait pas toutes les esquiver. Savait-elle d'avance ce qu'il allait répondre ? Était-ce justement un sondage ? Était-ce vraiment une rencontre aussi anodine qu'elle voulait le faire croire ? Peut-être pas. Mais il allait s'en tenir à la vérité. Juste la vérité, rien de plus.

- Ils sont morts, lâcha-t-il comme si ce n'était qu'une simple constatation.

Il ne lui laissa pas le temps d'ajouter quelque chose, il ne voulait pas rentrer dans les détails :

" Pour qui tu bosse ? ... Mafia ? Se risqua-t-il.

[Pouritissime dsl >.<]

Son cousin, Vladimir, ne voulait pas répondre, c'était sûrement trop douloureux pour lui. Mais, au grand étonnement de Doubhée, il le fit tout de même, d'un ton neutre impressionnant.
« Ils sont mort »
Mort ? C'était une blagues ? Les meilleurs parents au monde, que Doubhée préférait largement à sa mère, étaient mort. Elle ne croyait pas ses oreille. mais Pola lui assura que ce que Doubhée venait d'entendre était vrai. Et Vladimir l'avouait comme s'il n'en avait rien à faire, ce qui était totalement faux.
« - Pour qui tu bosse ? ... Mafia ?
- Mafia ?!
Elle explosa de rire. Pendant un bon moment, elle resta comme ça, pliée en deux. Puis elle se releva, elle avait des larmes aux yeux.
- Tu me prends pour une clocharde ? Tu rêves ! Je t'ai dit que je suis solitaire. Jamais je travaillerais pour une sal*pe comme Heather ! »
Elle voulait encore rire. Pour qui il la prenait ? Pour une décampé de droit ? Quelqu'un qui obéit comme une toutou ?
« - T'as toujours pas répondu. T'es devenu quoi, toi ? »

[ han. C'est couuurt ! dsl c'est nuuul... ]

La réaction de Doubhée fut tout à fait à la hauteur de ses espérance.
- Mafia ?! S'écria-t-elle en éclatant de rire.
- Tu me prends pour une clocharde ? Tu rêves ! Je t'ai dit que je suis solitaire. Jamais je travaillerais pour une sal*pe comme Heather ! »
Vladimir sourit légèrement, - geste qui lui venait désormais beaucoup plus promptement et qui s'avérait de plus en plus réussi - amusé. Il se détendit un peu, au moins elle ne semblait pas être une menace pour lui. Et étrangement ... Ils étaient assez ... Semblable. Vladimir chassa cette idée de son esprit ; elle tuait pour le plaisir, et ne travail que pour son propre compte, elle n'était pas comme lui. Elle était loin d'être comme lui.
Quand le jeune femme se fut calmé, elle lança, toujours sur un ton purement décontracté :
« - T'as toujours pas répondu. T'es devenu quoi, toi ?
Vladimir hésita. Elle n'était certainement pas un danger pour lui et elle avait répondu à toute ses questions sans fléchir.
- OK, céda-t-il. On pourrait parler de ça autre part ? Je suis dans une situation un peu ... Tendue."

Son cousin hésita.
« - OK. On pourrait parler de ça autre part ? Je suis dans une situation un peu ... Tendue.
- Hum. D'accord, pourquoi pas. »
Elle sourit. Pola, sa fidèle lionne, à côté d'elle, regardait Akira curieusement.
« - Il y a près d'ici un pub-resto'. On pourrait y aller boire quelque chose. Ou bien, tu peux venir chez moi, si tu veux. J'habite dans la banlieue. »
{ - Doubhée ?! Tu te rappelles pas, on avait ... tu sais quoi ! lança Pola dans son esprit sur un ton de défi.
- Ah ! Oui ... J'avais oublié. C'est pas grave je vais annuler. }
Elle sortit son blackberry - he oui ! - de sa poche et chercha dans son répertoire le nom dans la catégorie C. Ensuite, elle tapa OK et le portable émit un faible bruit. Elle colla l'appareil à son oreille et attendit fébrilement. Personne de répondit, elle attendit pour enregistrer un message vocal :
« Allô ? C'est Doubhée, j'peux pas venir aujourd'hui, désolé ... »
Elle l'éteignit et le remit dans sa poche. Puis, elle porta de nouveau son attention sur son cousin qui avait suivi cette scène des yeux. Il avait l'air stressé.
« - Viens ... On va chez moi. »
Elle l'entraîna à travers diverses rues qu'elle connaissait et où elle était sûre que personne ne viendrait. Brusquement, elle s'arrêta et reprit son souffle. Elle lui lança :
« - T'as revu Lucas ? Et Mamie Cissy ? »

[ Lucas, c'est un de leur cousins encore... Et Mamie Cissy, c'est leur grand-mère exaspérante, et radotante à eux trois. Je vais bientôt la crée, cette mamie, elle va être trop cool. 8D Elle pourrait leur foutre la honte devant FR pour Doub' et devant Eli pour Vlad'. (: ]